[Akimerus schaefferi] Pour la galerie, et le plaisir des yeux ...
Animateur : Lysbeth d'Alys
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- Membre
- Enregistré le : samedi 30 septembre 2006, 13:13
- Localisation : Nord
J'ai également un couple provenant de la forêt de Blois et que j'avais obtenu par échange. Je suppose donc que dans ce secteur, c'est aux dépens du chêne qu'il se développe. Pour ce qui est de la Lozère et des châtaigniers, j'essaierai un piégeage aérien cet été pour voir...
Balises :
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- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 16 décembre 2004, 18:54
- Localisation : Zuydcoote
Pour ma part, pris au piégeage sur jeunes chênes plantés de 3-4 m de haut.
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- Membre
- Enregistré le : lundi 12 août 2019, 20:37
- Localisation : Lys Lez Lannoy
Dom' a raison , c'est une lepture qui se prend au piège à vin mais pas au niveau des frondaisons des grans arbres, 3 - 4 m. semble être son ascension maxi. et souvent dans les jeunes formations (petits chênes même plantés !)
C'est en effet une bête peu courante, je l'ai prise à Brissac, une femelle au piège et un mâle (dans une toile d'Argiope ! pour dire qu'elle ne vole pas haut !) en juillet 1995 , dans un maquis épais à chênes pubescents, en compagnie de Necydalis ulmi et Purpurecinus globulicollis pour citer les plus "rares".
Elle serait plus "commune" vers Blois, Loches,... que dans les Cévennes.
On la trouve également dans le Tarn et en Espagne...
C'est en effet une bête peu courante, je l'ai prise à Brissac, une femelle au piège et un mâle (dans une toile d'Argiope ! pour dire qu'elle ne vole pas haut !) en juillet 1995 , dans un maquis épais à chênes pubescents, en compagnie de Necydalis ulmi et Purpurecinus globulicollis pour citer les plus "rares".
Elle serait plus "commune" vers Blois, Loches,... que dans les Cévennes.
On la trouve également dans le Tarn et en Espagne...
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 18 septembre 2006, 9:31
- Localisation : Var
un élytre trouvé en forêt d'Orléans, sous l'écorce d'un gros chêne claqué sur pied.
Non loin de là, un de mes collègues l'a pris au piège à vin
Non loin de là, un de mes collègues l'a pris au piège à vin
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
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- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 16 décembre 2004, 18:54
- Localisation : Zuydcoote
En ce qui me concerne, en forêt de Russy, pas loin de Blois, il y a 4 ou 5 ans. Très peu d'exemplaires pris en compagnie de nombreuses Leptura aurulenta.
On m'a dit que l'altitude maxi pour les mâles est de 1,5 à 2 m et pour les femelles 3 à 4 m, à moins que ce soit le contraire, ma mémoire me fait défaut.
On m'a dit que l'altitude maxi pour les mâles est de 1,5 à 2 m et pour les femelles 3 à 4 m, à moins que ce soit le contraire, ma mémoire me fait défaut.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 5 novembre 2007, 20:35
Pauvre bête! sur les chataigners, je ne sais pas si on à ça en Belgique je regarderai.
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- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
Présente dans quelques forêts de chêne de l'Allier, mais pas à Tronçais.
On la voit descendre du haut des très grands chênes, vers les tas de grumes.
On la trouve parfois dans ces tas de grumes. Uniquement des femelles. Je suppose que les mâles restent en haut. On ne peut toutefois pas dire que ça grouille !
On la voit descendre du haut des très grands chênes, vers les tas de grumes.
On la trouve parfois dans ces tas de grumes. Uniquement des femelles. Je suppose que les mâles restent en haut. On ne peut toutefois pas dire que ça grouille !
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 17 octobre 2007, 15:45
- Localisation : Poitiers/Shanghai
je dois en avoir de Troncais il me semble provenant de la collection Bijiaoui.
Concernant ses moeurs, je l'ai étudié plusieurs années en forêt de Loches mais il convient de compléter un peu ce qui vient d'être dit.
Le biotope idéal, c'est une zone de quercus coupée à blanc avec juste à côté une belle frondaison conservée. Quand les repousses atteignent 2à 4m de haut c'est là que j'ai constaté le maximum d'observations (jusqu'à plus de 30 exemplaire par jour).
L'insecte se distingue aussi par sa période de sortie entre le 25 juin et la mi-juillet. En début de période on observe beaucoup de males et petit à petit le ratio male femelle s'équilibre pour s'inverser en fin de saison.
Les imagos sont hyper actif entre 11h et 15h. Là on observe le vol des males au niveau de la frondaison de la vieille futaie qui par moment piquent vers le sol un peu comme des faucons pour aller se poser sur les jeunes pousses. Ils sont pas évident à capturé car très rapides et remontent souvent aussi rapidement qu'ils sont descendus.
Aussi j'avais mis au point une tactique de chasse efficace à deux avec mon Pèrre.
L'un balancait une grosses branches mortes dans les frondaisons pendant que le deuxième attendait la chute des Akimerus avec un filet armé d'un manche de 2m. Passé 15h les vols disparaissent.
Quelques années plus tard, une fois que les pousses ont pris trop d'envergure, les akimerus se raréfient. Il semblerait selon certains auteurs que les pontes ai lieu dans les souches de chênes ce qui expliquerait mes observations.
Il se capture aussi au piège aérien
Concernant ses moeurs, je l'ai étudié plusieurs années en forêt de Loches mais il convient de compléter un peu ce qui vient d'être dit.
Le biotope idéal, c'est une zone de quercus coupée à blanc avec juste à côté une belle frondaison conservée. Quand les repousses atteignent 2à 4m de haut c'est là que j'ai constaté le maximum d'observations (jusqu'à plus de 30 exemplaire par jour).
L'insecte se distingue aussi par sa période de sortie entre le 25 juin et la mi-juillet. En début de période on observe beaucoup de males et petit à petit le ratio male femelle s'équilibre pour s'inverser en fin de saison.
Les imagos sont hyper actif entre 11h et 15h. Là on observe le vol des males au niveau de la frondaison de la vieille futaie qui par moment piquent vers le sol un peu comme des faucons pour aller se poser sur les jeunes pousses. Ils sont pas évident à capturé car très rapides et remontent souvent aussi rapidement qu'ils sont descendus.
Aussi j'avais mis au point une tactique de chasse efficace à deux avec mon Pèrre.
L'un balancait une grosses branches mortes dans les frondaisons pendant que le deuxième attendait la chute des Akimerus avec un filet armé d'un manche de 2m. Passé 15h les vols disparaissent.
Quelques années plus tard, une fois que les pousses ont pris trop d'envergure, les akimerus se raréfient. Il semblerait selon certains auteurs que les pontes ai lieu dans les souches de chênes ce qui expliquerait mes observations.
Il se capture aussi au piège aérien
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 13 septembre 2004, 6:23
- Localisation : Lussant geles
merci pour ces explications 

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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 29 juin 2007, 9:33
- Localisation : Paris 12
La présence de l'Akimerus schaefferi à Tronçais est une grande nouvelle. L'espèce n'a jamais été signalé de cette belle forêt, alors qu'elle est présente dans un bon nombre des forêts de l'Allier. En fait, cela n'est pas étonnant qu'on l'y ai finalement trouvée.je dois en avoir de Troncais il me semble provenant de la collection Bijiaoui
Merci pour les explications znort.
Julien.