Amie ou ennemie des fourmis?

Guêpes, abeilles, fourmis... ces insectes qu'ils soient solitaires ou sociaux sont toujours autant sources d'observations...

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lauzette
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par lauzette »

:bienvu:
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
micheleh
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par micheleh »

Merci Lauzette, j'étais pas sûre :D
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lauzette
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par lauzette »

Pas sûre de quoi ?
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
micheleh
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par micheleh »

D'y arriver. Je maîtrise pas trop ces manipulations.
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latique
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par latique »

Á la question "Quelle est la relation entre Paralipsis enervis et Lasius niger ?" posée à l'IA Perplexity :
Relation entre Paralipsis enervis et Lasius niger : une interaction tri-trophique médiée par les pucerons
Les interactions entre les parasitoïdes, leurs hôtes et les fourmis constituent un réseau complexe de relations écologiques. Parmi ces systèmes, la dynamique entre Paralipsis enervis (Hyménoptère : Braconidae), un parasitoïde de pucerons racinaires, et Lasius niger (Hyménoptère : Formicidae), une fourmi commune en Europe, révèle un modèle fascinant de dépendances indirectes et de stratégies évolutives. Cette relation, bien que non directe, s’articule autour du rôle central des pucerons, à la fois proies des parasitoïdes et partenaires mutualistes des fourmis.

Contexte écologique des interactions fourmi-puceron-parasitoïde
Mutualisme entre Lasius niger et les pucerons racinaires
Lasius niger entretient une relation mutualiste avec plusieurs espèces de pucerons racinaires, notamment ceux du genre Forda et Geoica. Ces pucerons produisent du miellat, une source riche en sucres dont se nourrissent les fourmis5. En échange, les fourmis protègent les pucerons contre les prédateurs et les parasitoïdes, tout en favorisant leur dispersion5. Cette symbiose est cruciale pour la survie des colonies de Lasius niger, particulièrement dans les écosystèmes où les ressources en glucides sont limitées56.

Rôle des parasitoïdes dans la régulation des populations de pucerons
Les parasitoïdes du genre Paralipsis, dont P. enervis, sont des endoparasitoïdes obligatoires spécialisés dans l’infestation des pucerons racinaires4. Les femelles pondent leurs œufs dans le corps des pucerons, et les larves émergentes consomment l’hôte de l’intérieur, entraînant sa mort34. Cette régulation naturelle des populations de pucerons a des répercussions directes sur les fourmis qui en dépendent, créant une interaction indirecte entre Paralipsis et Lasius14.

Mécanismes d’interaction entre Paralipsis enervis et Lasius niger
Stratégies d’évitement des défenses antiaphidiennes des fourmis
Pour parasiter les pucerons protégés par Lasius niger, P. enervis a développé des adaptations comportementales et chimiques. Des observations indiquent que les femelles Paralipsis adoptent un comportement furtif, évitant les zones de forte activité des fourmis3. De plus, des études sur des espèces proches comme Paralipsis tibiator montrent une capacité à imiter les hydrocarbures cuticulaires des fourmis, réduisant ainsi les risques d’agression3. Cette « mimétisme chimique » permet au parasitoïde d’approcher les pucerons sans déclencher de réponse défensive de la part des Lasius34.

Impact sur la dynamique des colonies de fourmis
La prédation de P. enervis sur les pucerons affecte directement la disponibilité en miellat pour Lasius niger. Une étude menée en Espagne a révélé que les colonies de Lasius associées à des pucerons fortement parasités présentaient une réduction de 30 % de leur approvisionnement en sucres, impactant leur croissance et leur reproduction4. Cependant, cet effet varie selon la densité des pucerons et la présence d’autres sources alimentaires5.

Diversité génétique et spécificité d’hôte chez Paralipsis enervis
Complexité des lignées évolutives
Les analyses moléculaires récentes ont révélé une diversité cryptique au sein du genre Paralipsis. Quatre lignées distinctes ont été identifiées en Europe, dont P. enervis et P. tibiator, chacune présentant des préférences écologiques légèrement différentes4. Bien qu’aucune spécialisation stricte envers des espèces particulières de pucerons n’ait été observée, P. enervis montre une affinité marquée pour les pucerons associés à Lasius niger, suggérant une coévolution partielle46.

Facteurs influençant la distribution géographique
La répartition de P. enervis coïncide avec celle de Lasius niger à travers le Paléarctique, soulignant leur interdépendance écologique45. Les variations climatiques, notamment la température et l’humidité du sol, affectent à la fois la phénologie des pucerons et l’activité des parasitoïdes, modulant ainsi l’intensité des interactions56.

Implications évolutives et écologiques
Pressions sélectives réciproques
L’interaction entre P. enervis et Lasius niger illustre un cas de « course aux armements évolutive ». Alors que les fourmis développent des comportements de protection plus efficaces (comme le nettoyage intensif des pucerons), les parasitoïdes perfectionnent leurs stratégies de contournement34. Cette dynamique favorise une diversification rapide des traits de vie chez les trois acteurs.

Rôle dans la structuration des communautés
En régulant les populations de pucerons, P. enervis influence indirectement la composition des communautés végétales. Les plantes dont les pucerons sont contrôlés par le parasitoïde bénéficient d’une réduction des dommages racinaires, tandis que Lasius niger doit diversifier ses sources trophiques, impactant les réseaux mutualistes locaux15.

Conclusion
La relation entre Paralipsis enervis et Lasius niger transcende une simple interaction prédateur-proie pour s’inscrire dans un réseau écologique multidimensionnel. Médiée par les pucerons racinaires, cette association met en lumière la complexité des adaptations chimiques, comportementales et évolutives qui sous-tendent les interactions interspécifiques. Des recherches futures devraient explorer les mécanismes moléculaires du mimétisme chimique chez Paralipsis et quantifier l’impact à long terme de ces interactions sur la résilience des écosystèmes.
Eugène
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pierred
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par pierred »

Les valeurs numériques correspondent à quoi ? Des notes de bas de page ?
Pierre D.
micheleh
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par micheleh »

C'est vraiment intéressant. Merci.
La fourmi n'a pour le moment pas été identifiée.
S'il s'avère que c'est bien Lasius niger, cela suffira pour confirmer l'identité de la guêpe en tant que Paralipsis enervis?
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lauzette
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par lauzette »

micheleh a écrit : vendredi 21 février 2025, 7:13 D'y arriver. Je maîtrise pas trop ces manipulations.
:0024:
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
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latique
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par latique »

pierred a écrit : vendredi 21 février 2025, 9:53 Les valeurs numériques correspondent à quoi ? Des notes de bas de page ?
Non, ça ouvre des popup qui donnent des infos supplémentaires avec éventuellement des liens.
Par exemple le 5 du deuxième paragraphe "...en sucre dont se nourrissent les fourmis5" permet d'accéder à ce doc.
Au début de la recherche l'IA explique au fur et à mesure sa stratégie en détails (Je t'envoie ma page de recherche).
Eugène
micheleh
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Amie ou ennemie des fourmis?

Message par micheleh »

Voilà où j'en suis aujourd'hui.
https://www.inaturalist.org/observations/262656572

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