J'étais passé par là aussi. Faudrait une sacrée photo pour mettre ça en évidence.
J'ai trouvé ça de l'abbé : Monographie des Cecidomyides d'Europe et d'Algérie. "Search inside" avec xylodiplosis.
Il n'y parle que de Xylodiplosis praecox qui d'après le gbif est un synonyme de X. nigritarsis.
Après la page 472 une série de dessins remarquables.
J'ai fini par trouver l'article en question, paru dans les Annales de la Société scientifique de Belgique Volume 28, pp. 380-384.
J'ai obtenu un PDF des pages intéressantes grâce à la Biodiversity Heritage Library https://www.galerie-insecte.org/fichier ... s 1904.pdf
Je m'aperçois à la lecture de cet extrait que le reproche de Skuhrava (que j'avais repris sans vérification) sur les descriptions succinctes n'est pas toujours justifié.
Comme Eugène vient de le dire, X. nigritarsis s'appelait X. praecox.
Kieffer décrit beaucoup c'est vrai mais hélas est avare de dessins !
Il propose une description de la nervation que je ne suis pas sûr de bien comprendre :
X. nigritarsis (=X. praecox)
ailes à branche supérieure de la cinquième nervure très faiblement courbée à sa base;
X. aestivalis
branche supérieure de la cinquième nervure fortement relevée par en haut à sa base, puis droite, l’inférieure presque perpendiculaire à la tige;
Les autres critères qu'il mentionne ne sont pas visibles sur photo.
Je vais essayer d'en prélever un spécimen et de regarder à la bino les critères (enfin une fois que je l'ai aurais compris), les efforts de recherche que vous avez fournis valent bien ça
Sinon dans les docs que vous avez partagé, il est écrit que ces deux espèces sont univoltines. Or il y a un danois qui écrit qu'il observe nigritarsis en mai. Du coup est ce que la phéno printanière pour nigritarsis et automnale pour aestivalis pourrait aussi être un critère de différenciation ?