Cloques orangées
Animateur : Bertrand P
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Cloques orangées
La branche était par terre, mais devait être au-dessus de l'eau de son vivant. L'aulne est à cheval sur la berge et la grande majorité de son feuillage est au-dessus de l'eau; le vent d'ouest casse les branchettes et les pousse vers le rivage.
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Cloques orangées
Ok, il faudrait connaître le diamètre de la branche pour avoir une idée et son inclinaison par rapport à la verticale de son vivant.
Mais je ne reconnais pas du tout l'aspect boursouflé que ces pontes laissent dans l'écorce.
Mais je ne reconnais pas du tout l'aspect boursouflé que ces pontes laissent dans l'écorce.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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Cloques orangées
Pour moi aucun doute, ce n'est pas une ponte de C. viridis. Même anciennes ses pontes sont très régulièrement disposées et même les boursoufflures sont d'épaisseur constante.
Pierre
Pierre
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Cloques orangées
Oui, on ne retrouve pas la régularité des pontes de C. viridis, ni la forme, si bien décrite par P. A. Robert....
P. A. Robert - Les Libellules - 1958 p78-79 :
"Chaque fois que la femelle a percé l'écorce, elle en profite pour enfoncer deux œufs à droite et deux œufs à gauche (exceptionnellement trois). Ces œufs, à eux seuls, soulèvent un peu l'écorce, mais l'afflux de la sève retenue par cet obstacle produit bientôt desgalles très visibles. Là où l'oviscapte a pénétré dans l'écorce se montre une toute petite fente longitudinale qui se transforme assez vite en un pore arrondi et de chaque côté s'élève un renflement allongé et ovale, indiquant l'emplacement des œufs. Ces deux renflements symétriques se rejoignent au milieu, et souvent semblent n'en former qu'un seul, transversal par rapport à la tige, et portant au milieu la cicatrice. Chacun de ces groupes mesure 3 à 3,5 mm de large ; ils sont éloignés les uns des autres de 1,4 à 4 mm, le plus souvent 1,5 à 2 mm. Dans les branches les plus grosses, les deux groupes d'œufs qui se font face à droite et à gauche de l'entaille sont presque sur une même ligne et les groupes sont alors plus rapprochés ; dans les branches menues, les œufs sont enfoncés obliquement et les groupes plus espacés. Si elle n'est pas dérangée, la même peut déposer 200 à 400 œufs en séries régulières et ininterrompues de 50, 70 et jusqu'à 97 groupes. Souvent aussi, dans un espace restreint, une pondeuse aligne plusieurs séries l'une à côté de l'autre en tournant un peu autour de la tige."

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P. A. Robert - Les Libellules - 1958 p78-79 :
"Chaque fois que la femelle a percé l'écorce, elle en profite pour enfoncer deux œufs à droite et deux œufs à gauche (exceptionnellement trois). Ces œufs, à eux seuls, soulèvent un peu l'écorce, mais l'afflux de la sève retenue par cet obstacle produit bientôt des

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Cloques orangées
Vous avez regardé les liens ? il y a de beaux alignements bien réguliers, mais aussi des choses très similaires à ce qu'on a ici...
Ce n'est pas parce que ce n'est pas tiré au cordeau que ce n'est pas ça !
Ce n'est pas parce que ce n'est pas tiré au cordeau que ce n'est pas ça !
A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)
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Cloques orangées
Bonjour BBinsecte, C. viridis est une espèce extrêmement commune et abondante, nous avons tous des dizaines ou des centaines de photos de ponte. Nous avons donc une grande habitude de les voir, ce ne sont pas des pontes de C. viridis.
Par exemple ici.
Par exemple ici.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.