Strouezh a écrit : mardi 13 octobre 2020, 15:47
J'ai un fusain devant ma fenêtre, je n'ai trouvé que lorsque tu as évoqué les fruits caractéristiques. Comme Caracal j'étais aussi parti Pyralidae mais ta première chenille n'est pas la plus marquée, et s'il t'a semblé que c'était trop facile avec, c'est pas du tout facile sans la plante hôte
Au passage belles photos et beau montage
Tout à fait d'accord avec toi! Si je n'avais pas aperçu la seconde chenille sur les fruits je n'aurais jamais pu la nommer.

Merci pour l'appréciation des photos.
bobabar a écrit : mardi 13 octobre 2020, 18:26
Et concernant la fréquence des chenilles n'arrivant pas à se débarrasser des restes de peau qui les empêchent de se développer et qui entraînent leur mort ?
Je fais ici exclusivement état de mes propres observations sans avoir au préalable consulté la littérature.
Lors de mes différents élevages j'ai souvent été confronté à ce problème. Il semblerait que au moins deux facteurs influencent le bon déroulement des mues.
Tout d'abord, l'hygrométrie doit jouer un rôle important. c'est
aussi - et sans passer du coq à l'âne - pour cette raison qu'on préconise de vaporiser légèrement les
chrysalides tout en veillant bien sûr à ne pas provoquer le développement de moisissures en plaçant un peu de papier absorbant dans la boîte et en aérant régulièrement. Une atmosphère trop sèche perturbe les mues car la peau manque de souplesse pour qu'elle parvienne à se fendre sans mal alors qu'on pourrait croire le contraire..!? Qui confirme?

Je me souviens d'un élevage de
Conistra erythrocephala dont la moitié des chenilles ne sont pas parvenues à muer après L3. La peau étranglait leur corps au niveau des fausses pattes. Elles se soulevaient de leur support en se tortillant dans tous les sens sans pouvoir se débarrasser de leur peau. La boîte était restée plusieurs jours en plein soleil sans vaporisation ni réapprovisionnement en nourriture fraîche!
Ensuite et
sans doute le facteur principal:
Il est primordial d'éviter de les déranger quand le processus de mue est enclenché. Si les pattes anales viennent à se décrocher du support, la chenille perd son "point d'appui" lui permettant de se tirer vers l'avant et quitter ainsi la peau devenue trop étroite. Pour mieux faire comprendre aux petits enfants, je compare la vieille peau à un manteau dont nous ne parvenons pas à nous défaire si nous ne pouvons pas utiliser nos mains pour sortir nos bras des manches du vêtement; Nous en restons prisonniers!
D'autres personnes ont sans doute vécu des expériences similaires mais peut-être ont-elles constaté que d'autres facteurs étaient à prendre en compte?
Sinon, qui peut répondre à ma question précédemment posée concernant l'aide à apporter aux larves en mauvaise posture?
