[Cacoecimorpha pronubana] *** Nouveau stade

[Vita]

mais si on tuait tous ceux que l'on déteste...

Je me trompe, ou ça sent le vécu ?

[Bilule]

...mais cette année, j'ai au moins
85 % de mortalité chez mes chenilles (tous parasites confondus).
C'est la première fois que je vois ça.

85% de combien de chenilles de combien d'espèces?

Tu es plus magnanime que moi, Caracal.
Pour ma part, c'est la "vendetta" : je tue chaque parasite qui a tué une de mes chenilles.

Et que fais-tu de ces cadavres? Accompagnés de leurs hôtes et cocons éventuels, c'est un matériel intéressant pour certains et pour la connaissance tant de tes chers papillons que de leurs parasitoïdes.

Je hais les parasites !

C'est ton droit bien sûr, mais est-ce une raison pour ne pas les libérer?
Il m'arrive d'élever des chenilles, dans l'espoir qu'elles soient parasitées. Je n'ai pas généralement pas ta chance car le plus souvent je vois émerger le papillon. Je le libère, un peu déçue pour moi mais avec plaisir pour lui. Mais chacun fait comme il l'entend bien sûr.

[Vita]

Pardon pour le retard dans la réponse, mais cela demandait réflexion...

85% de combien de chenilles de combien d'espèces ?

Je dirais une quarantaine (macro et micro confondus).

Et que fais-tu de ces cadavres? Accompagnés de leurs hôtes et cocons éventuels, c'est un matériel intéressant pour certains et pour la connaissance tant de tes chers papillons que de leurs parasitoïdes.

Je les écrase avec une pierre (comme je le fais avec les tiques que je trouve parfois sur mes chats),
et même, il m'arrive d'écraser la chenille avec, quand elle contient encore des parasites.
Il ne me viendrait pas à l'idée de les envoyer à qui que ce soit.

C'est ton droit bien sûr, mais est-ce une raison pour ne pas les libérer?

C'est tellement long pour une chenille, du sortir de l'œuf à la naissance de l'imago, sans compter les mues successives, que je ne supporte pas
qu'un parasite vienne prendre la substance vitale d'un autre être vivant.
C'est (pour moi), sournois et surtout passif.
Je respecte le prédateur qui se démène pour trouver sa proie parce que c'est comme ça dans la nature.
Mais se "gaver" sur le dos des autres jusqu'à leur mort, ça me rappelle trop la nature humaine.
C'est bizarre : ce qu'on ne supporte pas de la part d'un être humain (un parasite de la société, entend-on souvent), on l'accepte de la part d'un animal.
Je suis trop "entière" (c'est plus un défaut qu'une qualité), pour faire une différence entre les deux.
Et peut-être aussi qu'il m'est plus facile d'écraser un cocon, qu'un individu qui me fait chier !