Si jamais tu veux te former en Apiculture vétérinaire, il y a une formation à Nantes.
[Apis mellifera F] La vraie abeille.
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entonantes44
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[Apis mellifera F] La vraie abeille.
Et parfois si on voit vraiment bien la nervation alaire, il me semble qu'on peut aussi avancer sur la race d'abeille. La couleur peut jouer aussi, les abeilles (A.mellifera) autochtones sont souvent plus noires sur leur abdomen (au moins dans le Nord) tandis que la plupart des races issues de sélection comme l'omniprésente Buckfast tirent plus vers le jaune. On aurait presque pu parier qu'il s'agissait d'une ouvrière provenant d'un rucher exploité/entretenu par l'homme. Toutefois l'essaimage, et les vols de fécondation brassent les populations entre les colonies sauvages et celles des apiculteurs, ce qui complique le pronostique. Et d'ailleurs posent des problèmes en termes de diversité génétique et donc résilience face à diverses perturbations et maladies. C'est pourquoi il est difficile d'obtenir une abeille noire non-mélangée avec des formes très sélectionnées sauf dans quelques refuges comme les îles de Ouessant et de Groix.
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Brendan
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vincesap
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[Apis mellifera F] La vraie abeille.
Merci ^^. Je n'envisage pas de me former en tant que vétérinaire, mais effectivement, avec ma femme, on se demandait si on n'allait pas prendre une ruche...
Vincent Valli dit Vince, collectionneur de taxons
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lauzette
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[Apis mellifera F] La vraie abeille.
Attention, les abeilles mellifères concurrencent les abeilles sauvages (non mellifères, je veux dire).
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
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entonantes44
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[Apis mellifera F] La vraie abeille.
Je l'ai entendu déjà, mais y a t-il eu une étude de réalisé sur le sujet? Les fleurs visitées ne sont pas toujours les mêmes, la ressource est-elle limitante au point de les mettre en concurrence?
Brendan
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lauzette
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[Apis mellifera F] La vraie abeille.
Je l'ai lu qqpart, me faut remettre la main dessus.
Voilà, je crois que c'était là-dedans : SUR LA COEXISTENCE ENTRE L’ABEILLE DOMESTIQUE ET LES ABEILLES SAUVAGES. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore.
Voilà, je crois que c'était là-dedans : SUR LA COEXISTENCE ENTRE L’ABEILLE DOMESTIQUE ET LES ABEILLES SAUVAGES. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore.
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vincesap
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Chez moi il doit y avoir des fleurs pour tout le monde. Et comme cette année j'ai décidé de ne pas tondre ma pelouse du tout, juste de faire des chemins pour y circuler librement (la raison ici), je devrais avoir une biodiversité digne d'une prairie laissée en jachère.
Vincent Valli dit Vince, collectionneur de taxons
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entonantes44
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Merci Catherine, très très intéressant.
Cela amène plein de réflexions, je me demande si cela ne vaudrait presque pas le coup de faire un sujet à part plutôt que de squatter celui de Vincent.
C'est vrai que je m'étais dis que pour beaucoup d'espèces cela ne devait pas être problématique étant donné que les fleurs visitées le sont pas, très peu ou peu par A.mellifera. Mais de manière inverse il est vrai que forcément certaines espèces sont en recouvrement alimentaire avec A.mellifera. Je pense qu'en effet l'élément clef est comme souvent dans l'équilibre, qui peut être rompu par l'implantation massive d'une grande quantité de ruches. C'est aussi éminemment difficile à étudier étant le nombre de facteurs qui rentrent en jeu... par exemple la comparaison avec l'introduction d'A.mellifera dans d'autres pays ou elle n'était pas présente ne me parait pas si évidente.
De suite après la lecture cela m'a fait penser à deux choses :
-aller voir près des ruchers historiques de grandes tailles, par exemple en Vendée. On devrait y noter une abondance moins importante par rapport à une zone équivalente sans gros rucher.
-sur l'effet en ville, le développement des ruches ne s'est pas fait partout à la même vitesse. Il me semble qu'il est par exemple bien plus ancien et développé à Berlin qu'à Paris. On pourrait alors voir si leur population d'abeilles sauvages est moins développée (bon plusieurs biais, autres promotions des abeilles sauvages en plus des ruches, zone biogéographique distincte?, taille des espace vert et type d'entretien).
Vincent, j'avais vu ton message avec tes orchidées. Cela m'a fait sourire car j'avais fait aussi planté des bâtons pour marquer l'emplacement des nouveaux plants juste avant de partir de Normandie
. Ma voisine assez âgée a ainsi appris que les orchidées ne se trouvent pas qu'en Jardinerie
... sur la tonte de ta prairie il me semble qu'une gestion intéressante est de faire une fauche peu fréquente et en décalée. C'est à dire, couper deux fois par an en délimitant deux zones qui seront tondues à des moments différents de l'année. Je ne suis pas un spécialiste de la gestion des milieux mais sinon tu risques d'avoir une diversité relativement plus faible avec beaucoup de graminées et moins d'autres angiospermes. Avis aux spécialistes.
Cela amène plein de réflexions, je me demande si cela ne vaudrait presque pas le coup de faire un sujet à part plutôt que de squatter celui de Vincent.
C'est vrai que je m'étais dis que pour beaucoup d'espèces cela ne devait pas être problématique étant donné que les fleurs visitées le sont pas, très peu ou peu par A.mellifera. Mais de manière inverse il est vrai que forcément certaines espèces sont en recouvrement alimentaire avec A.mellifera. Je pense qu'en effet l'élément clef est comme souvent dans l'équilibre, qui peut être rompu par l'implantation massive d'une grande quantité de ruches. C'est aussi éminemment difficile à étudier étant le nombre de facteurs qui rentrent en jeu... par exemple la comparaison avec l'introduction d'A.mellifera dans d'autres pays ou elle n'était pas présente ne me parait pas si évidente.
De suite après la lecture cela m'a fait penser à deux choses :
-aller voir près des ruchers historiques de grandes tailles, par exemple en Vendée. On devrait y noter une abondance moins importante par rapport à une zone équivalente sans gros rucher.
-sur l'effet en ville, le développement des ruches ne s'est pas fait partout à la même vitesse. Il me semble qu'il est par exemple bien plus ancien et développé à Berlin qu'à Paris. On pourrait alors voir si leur population d'abeilles sauvages est moins développée (bon plusieurs biais, autres promotions des abeilles sauvages en plus des ruches, zone biogéographique distincte?, taille des espace vert et type d'entretien).
Vincent, j'avais vu ton message avec tes orchidées. Cela m'a fait sourire car j'avais fait aussi planté des bâtons pour marquer l'emplacement des nouveaux plants juste avant de partir de Normandie
Brendan
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vincesap
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Les animateurs hyméno ont tout pouvoir, évidemment. Mais si vous voulez continuer la conversation engagée ici sur mon sujet, en tant que "propriétaire"entonantes44 a écrit :Cela amène plein de réflexions, je me demande si cela ne vaudrait presque pas le coup de faire un sujet à part plutôt que de squatter celui de Vincent.
Quoi ? Ré-expliques moi le coup de la fauche en deux temps, s'il te plait, je n'ai pas tout compris.
Vincent Valli dit Vince, collectionneur de taxons
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entonantes44
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Oui désolé, je me suis dis que je n'avais sans doute pas été clair. Pourtant c'est très simple.
Tu délimites deux zones, mettons A et B de surface similaires. Chaque zone est fauchée deux-trois fois par an pour permettre de maintenir l'état prairie fleurie stable. Par contre la zone A n'est pas fauchée en même temps que la zone B. Ceci permet d'étaler les floraisons et production de graines des différentes plantes.
Par exemple : fauche zone A (zone B intacte), puis après un temps x fauche zone B (zone A intacte).
Tu délimites deux zones, mettons A et B de surface similaires. Chaque zone est fauchée deux-trois fois par an pour permettre de maintenir l'état prairie fleurie stable. Par contre la zone A n'est pas fauchée en même temps que la zone B. Ceci permet d'étaler les floraisons et production de graines des différentes plantes.
Par exemple : fauche zone A (zone B intacte), puis après un temps x fauche zone B (zone A intacte).
Brendan
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lauzette
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Dans mon lopin, j'ai des abeilles mellifères qui viennent je ne sais d'où, elles ne butinent pas tout à fait tout ce que butinent les autres, mais quand même il y a pas mal de recouvrement. Par contre, je ne suis pas capable de dire si l'impact est négatif ou pas.C'est vrai que je m'étais dis que pour beaucoup d'espèces cela ne devait pas être problématique étant donné que les fleurs visitées le sont pas, très peu ou peu par A.mellifera. Mais de manière inverse il est vrai que forcément certaines espèces sont en recouvrement alimentaire avec A.mellifera.
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