Questions à propos de lycaena phlaeas (élevage
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Questions à propos de lycaena phlaeas (élevage
La minute Mathurin ! même sur les forums on y a droit ^^
Mine de rien il a raison, parfois en pliant mon matériel de chasse nocturne ça m'arrive d'avoir des individus qui se camouflent dedans. Si ils sont récupérables je les étales sinon je les achève. ça me fait un pincement au cœur mais bon si on veut respecter ses principes... Faut relativiser un peu quand même sur la question de la pollution génétique, au vu des moyens de transport actuels, des individus s'expatrient facilement en dehors de leurs aire de distribution génétique. Et pour les bestioles élevées j'évite de relâcher sauf si la chenille a été prélevée sur site.
Mine de rien il a raison, parfois en pliant mon matériel de chasse nocturne ça m'arrive d'avoir des individus qui se camouflent dedans. Si ils sont récupérables je les étales sinon je les achève. ça me fait un pincement au cœur mais bon si on veut respecter ses principes... Faut relativiser un peu quand même sur la question de la pollution génétique, au vu des moyens de transport actuels, des individus s'expatrient facilement en dehors de leurs aire de distribution génétique. Et pour les bestioles élevées j'évite de relâcher sauf si la chenille a été prélevée sur site.
En entomologie comme au rugby tout est dans la minutie.
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Je partais bien sur du principe qu'il était déja installé dans la région, sinon de toutes façon ça sera plus difficile de trouver des oeufs. Mieux vaut éviter quand même de l'introduire s'il n'est pas encore présent (même si ça ne changera rien au final)Mathurin C a écrit :Est ce qu'introduire une espèce dans un département où elle n'est pas connu n'est pas "pire" qu'une pollution génétique ? Même si effectivement, vu sa répartition, il y a peu de chance qu'elle survive en dehors de la serre, mais cette chance existe.tcand a écrit :Pour essayer les Lycaenidae, pourquoi ne pas commencer avec Cacyreus marshalli , les oeufs sont facile à trouver, l'élevage facile, la chenille jolie (même la chrysalide) et pas de risque de pollution génétique
"Les insensés vivent sans jouir de ce qu'offre la vie" Démocrite
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Bonjour, je suis bien d'accord avec ceci. Combien delycaena85 a écrit :Faut relativiser un peu quand même sur la question de la pollution génétique, au vu des moyens de transport actuels, des individus s'expatrient facilement en dehors de leurs aire de distribution génétique.
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Si on parle bien du bruns des pélargoniums je crois qu'il n'arrive pas à survivre la ou les géraniums ne passent pas l'hivers et jusqu'ici je n'en ai jamais vu un seul (bien qu'on le trouve en vendée) d'ailleurs ce n'est pas pour rien qu'il remonte surtout sur le littoral atlantique et moins dans les terres
Ensuite j'ai du mal à comprendre pourquoi ils ont étés chercher des demi-deuils dans les alpes alors qu'en juin 2013 si y'en avait bien un qui pullulait c'étais bien lui (dunes de la paracou il y'en avait des nuages impossible de faire un pas sans en lever des dizaines!).
Le risque de cette pollution génétique effectivement à l'air assez réel même avec des espèces locales. (jusqu'ici je ne relache rien en cas de surpop je détruit une partie des spécimens).
Je n'ai pas dit que le cuivré commun était introuvable mais assez rare dans mon département. Si je ne peux en ramener je me contenterait d'élever quelques chenilles pendant que j'y serai je souhaite surtout voir comment elle interagissent avec les fourmis.
Ensuite j'ai du mal à comprendre pourquoi ils ont étés chercher des demi-deuils dans les alpes alors qu'en juin 2013 si y'en avait bien un qui pullulait c'étais bien lui (dunes de la paracou il y'en avait des nuages impossible de faire un pas sans en lever des dizaines!).
Le risque de cette pollution génétique effectivement à l'air assez réel même avec des espèces locales. (jusqu'ici je ne relache rien en cas de surpop je détruit une partie des spécimens).
Je n'ai pas dit que le cuivré commun était introuvable mais assez rare dans mon département. Si je ne peux en ramener je me contenterait d'élever quelques chenilles pendant que j'y serai je souhaite surtout voir comment elle interagissent avec les fourmis.
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La minute Mathurin peut être ma chère vendéenne, mais ce sujet m'a vraiment questionner sur ce point.
En tout cas je suis "content" que ce sujet fasse réagir, désolé par contre d'avoir fait dévier le sujet d'origine ^^'
Je ne pense pas que ce soit une raison pour amplifier le phénomène "volontairement".totor a écrit :Bonjour, je suis bien d'accord avec ceci. Combien delycaena85 a écrit :Faut relativiser un peu quand même sur la question de la pollution génétique, au vu des moyens de transport actuels, des individus s'expatrient facilement en dehors de leurs aire de distribution génétique.chrysalides voyagent dans les palettes de matériaux de construction, travaillant dans le bâtiment, j'en découvre régulièrement.
En tout cas je suis "content" que ce sujet fasse réagir, désolé par contre d'avoir fait dévier le sujet d'origine ^^'
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Questions à propos de lycaena phlaeas (élevage
La réponse à la question est que l'entreprise qui a fourni les papillons (spécialisée dans ce type d'évènements festifs) est basée dans le Vaucluse. C'était donc bien plus facile pour eux d'aller les chercher sur le Ventoux que dans la campagne vendéenne, pour les expédier par la poste ensuite.Limenitis78 a écrit :Ensuite j'ai du mal à comprendre pourquoi ils ont étés chercher des demi-deuils dans les alpes alors qu'en juin 2013 si y'en avait bien un qui pullulait c'étais bien lui (dunes de la paracou il y'en avait des nuages impossible de faire un pas sans en lever des dizaines!).
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Sa s'explique effectivement. Quand c'est des ssp différentes cela reste très discutable.
Parmis les quelques exemplaires que j'ai je n'ai jamais vu de différence notables entre les L phlaeas parisiens et vendéens. Peu être qu'il faut voir sa sous bino.
Il y a beaucoup d'espèces qui voyagent et depuis le grenelle l'accent est fortement mis sur le déplacement des populations pour permettre un croisement génétique entre deux populations car il ne faut pas oublier qu'une population viable à besoin de diversitée génétique.
J'essayerait le bruns des pélargoniums mais pour l'instant je ne l'ai pas encore observé. Mais si c'est un adepte des géraniums de jardinières en cherchant un peu sa doit forcément se trouver quelque part.
Parmis les quelques exemplaires que j'ai je n'ai jamais vu de différence notables entre les L phlaeas parisiens et vendéens. Peu être qu'il faut voir sa sous bino.
Il y a beaucoup d'espèces qui voyagent et depuis le grenelle l'accent est fortement mis sur le déplacement des populations pour permettre un croisement génétique entre deux populations car il ne faut pas oublier qu'une population viable à besoin de diversitée génétique.
J'essayerait le bruns des pélargoniums mais pour l'instant je ne l'ai pas encore observé. Mais si c'est un adepte des géraniums de jardinières en cherchant un peu sa doit forcément se trouver quelque part.
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J'imagine qu'une population locale est particulièrement adaptée à des conditions locales (climat, taux de pollution peut-être, ..., tout ce qui peut avoir un impact sur la nourriture en plus d'avoir un impact direct sur les individus), ce qui a dû prendre un certain temps (sélection naturelle). Cela ne se voit pas forcément morphologiquement.Limenitis78 a écrit :Il y a beaucoup d'espèces qui voyagent et depuis le grenelle l'accent est fortement mis sur le déplacement des populations pour permettre un croisement génétique entre deux populations car il ne faut pas oublier qu'une population viable à besoin de diversitée génétique.
Croiser cette population avec une autre risque de la rendre inadaptée au milieu dans laquelle elle vit actuellement.
Et puis il me semble que le grenelle ne souhaites pas forcément des déplacements de populations à l'échelle du pays, mais des déplacement à une échelle en général plus fine (ça doit dépendre de la capacité à migrer de l'espèce), qui se feraient naturellement si on n'avait pas massacré tant de biotopes (notamment avec l'urbanisation et l'agriculture intensive). Histoire de continuités écologiques, de trames vertes et bleues, qui seraient optimales pour maintenir une certaine diversité génétique tout en gardant une population adaptée à son milieu.
Mon avis sur tout ça, c'est que la diversité génétique, c'est utile (accidentellement car le vivant n'a pas vraiment une visée finaliste) à une espèce pour faire fasse à une perturbation qui modifierait son milieu, certains phénotypes survivent mieux que d'autres au milieu perturbé et perpétuent l'espèce. S'il n'y a pas trop de perturbations ou si l'espèce n'évolue que dans un type de milieu stable, alors la sélection naturelle aura tendance à sélectionner les individus les plus adaptés/compétitifs dans ce milieu et à limiter la diversité génétique. Mais dans ce cas, si une perturbation du milieu a quand même lieu, l'espèce risque de s'éteindre. Les migrations permettent de renouveler cette diversité génétique (mais puisqu'il ne faut pas trop diversifier sous peine de ne plus avoir d'individus adaptés, cela a peut-être déterminé en partie la capacité d'une espèce à migrer). Bref la survie d'une espèce est un équilibre pas évident à obtenir (et ça explique pourquoi plein d'espèces se sont raréfiées voire ont disparu depuis que l'homme s'approprie des terres

Bon j'ai l'impression que ça ne va pas être clair ce que j'ai dit.

Sinon, il y a aussi un intérêt patrimonial à ne pas polluer la diversité génétique d'un endroit donné (bon ça c'est surtout quand les variations se voient d'un endroit à l'autre).
Le Paon du jour n'est dans aucune citation célèbre.
Axel :)
Axel :)
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C'est très clair.inachis ax a écrit :J'imagine qu'une population locale est particulièrement adaptée à des conditions locales (climat, taux de pollution peut-être, ..., tout ce qui peut avoir un impact sur la nourriture en plus d'avoir un impact direct sur les individus), ce qui a dû prendre un certain temps (sélection naturelle). Cela ne se voit pas forcément morphologiquement.
Croiser cette population avec une autre risque de la rendre inadaptée au milieu dans laquelle elle vit actuellement.
Et puis il me semble que le grenelle ne souhaites pas forcément des déplacements de populations à l'échelle du pays, mais des déplacement à une échelle en général plus fine (ça doit dépendre de la capacité à migrer de l'espèce), qui se feraient naturellement si on n'avait pas massacré tant de biotopes (notamment avec l'urbanisation et l'agriculture intensive). Histoire de continuités écologiques, de trames vertes et bleues, qui seraient optimales pour maintenir une certaine diversité génétique tout en gardant une population adaptée à son milieu.
Mon avis sur tout ça, c'est que la diversité génétique, c'est utile (accidentellement car le vivant n'a pas vraiment une visée finaliste) à une espèce pour faire fasse à une perturbation qui modifierait son milieu, certains phénotypes survivent mieux que d'autres au milieu perturbé et perpétuent l'espèce. S'il n'y a pas trop de perturbations ou si l'espèce n'évolue que dans un type de milieu stable, alors la sélection naturelle aura tendance à sélectionner les individus les plus adaptés/compétitifs dans ce milieu et à limiter la diversité génétique. Mais dans ce cas, si une perturbation du milieu a quand même lieu, l'espèce risque de s'éteindre. Les migrations permettent de renouveler cette diversité génétique (mais puisqu'il ne faut pas trop diversifier sous peine de ne plus avoir d'individus adaptés, cela a peut-être déterminé en partie la capacité d'une espèce à migrer). Bref la survie d'une espèce est un équilibre pas évident à obtenir (et ça explique pourquoi plein d'espèces se sont raréfiées voire ont disparu depuis que l'homme s'approprie des terres ).
Bon j'ai l'impression que ça ne va pas être clair ce que j'ai dit.
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J'essayerait d'en élever la bas afin de faire le cycle sa devrais aussi m'aider à en rechercher dans les yvelines ou il est bien plus rare