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C'est la Faune n° 79. (Qui est le le volume 1 de la “Faune des Sphecidae de France”. Pendant que tu y es, charge le 82 (Volume 2). Le volume 3, dans lequel tu trouverais ta bestiole, n'est pas disponible en pdf, car il reste encore des exemplaires papier.
Parfait, avec la clef des familles de cette FdF ça me permet de comprendre comment arriver aux Sphéciformes, et la clef des genres est facile (pour mon spécimen en tout cas). J'arrive sur le genre Psenulus
Pour la suite je veux bien me faire guider (n'ayant pas la clef).
On peut commencer par la vue du sternite 1 (il y a un beau relief mais je ne sais pas si c'est de cela que tu parles):
Et ces vues avec 2 mises au point différentes qui je pense permettent de voir le propodeum:
C'est bien un Psenulus.
Effectivement tu ne peux pas aller plus loin: il faut le tome III.
On a vu que c'est une femelle (12 articles aux antennes)
jé avait remarqué les franges de soies sous les sternites 4 et 5, on passe au couplet 2 de la clé. (Ce n'est ni concolor, ni schencki, ni fulvicornis)
2 — la base du sternite 2 montre un relief (une plate-forme) semi elliptique: ce n'est pas berlandi.
3 — Ensuite, ce sont les aires dorso latérales du propodeum dont il faudrait pouvoir distinguer la sculpture :
— soit lisse et brillantes avec une ponctuation fine et espacée.
— soit plus ou moins striées.
À défaut, une bonne vue du pygidium nous donne la même indication (et même un peu plus)
Si l'aire pygydiale est très réduite, on sera fixé (ça va avec la première option)
Sinon, ça sera un peu plus compliqué. On ne verra jamais nettement le bord du clypeus, mais fais nous la photo de la sculpture des mésopleures (à peu près lisse, ou bien striée même à l'avant).
De toutes façons, on élimine meridionalis à cause de la répartition, mais si l'on voit tous les critères ce sujet donnera une idée un peu plus complète de la clé des Psenulus.
pour moi c'est fuscipennis - pallipes (et il y en a qui se cachent dans le pallipes : pallipes et un autre, vu que tu as éliminé meridionalis)...
perso, je trouve que ça fait un petit fuscipennis, mais les critères de tailles ça m'énerve et je dis "ça peut être un fuscipennis qui a pas assez mangé de pucerons quand il était petit", ce sera donc un sp pour moi.
(ou alors faut une très très bonne vue du clypeus et de l'aire pygidiale) et c'est un peu casse-pied : j'en ai trouvé quelques uns dans des flacons de malaise, c'est un peu le cirque à identifier (avec la Beaumont).
C'est bien entre ces deux là que ça se tient. (pour suivre la clé, je n'avais pas encore éliminé laevigatus, mais la chance que ce soit lui est infime, pour ne pas dire nulle)
Comme toi, je me méfie un peu des tailles car l'expérience prouve que pour de nombreuses espèces on trouve parfois des individus “nains”, mais sur les 12 femelles de fuscipennis que j'ai, aucune n'est en dessous de 7 mm, par contre aucune de ma dizaine de pallipes n'atteint cette taille, j'en ai même une qui ne dépasse guère 4 mm.
Un autre caractère en faveur de pallipes, pas absolument constant mais qui aide : la deuxième nervure récurrente abouti à la troisième cellule cubitale.
Ajoute à ça les données de répartition et c'est vraiment pallipes le meilleur candidat.
Cependant, si on a les photos des critères ce sujet aura vraiment le mérite de faire un bout de clé pour ce genre (qui ne présente pas de difficulté majeure, surtout si on le compare au genre Pemphredon dont il n'est pas très éloigné).
La noirceur de la plupart des Pemphredoninae ajoute sur photo une difficulté qui moindre sous bino puisqu'on peut alors faire varier la position pour apprécier un détail.
y a une crotte sur l'aire pygidiale je crois, qui m'empêche de bien la voir (faut une vue du dessus, bien nette). le clypeus est vraiment bien pris là, mais j'ai un peu de mal à apprécier le critère de la ponctuation. bon, je serais plus partant pour un fuscipennis (la moitié basale du clypeus n'a pas l'air ponctuée alors que le reste du clypeus semble l'être) mais je laisseras le dernier mot à Patrick. dans mon cas, j'hésite entre fuscipennis et pallipes...
Aire dorso-latérale: Sur la photo de droite, on distingue (pas très bien, mais suffisamment) les stries. On peut finir d'éliminer laevigatus avec une certitude plus scientifique qu'une “forte impression pifométrique” (renforcée par la répartition et la faible fréquence de cette espèce).
Par contre, il y a une saleté qui masque en partie le pygidium; on ne peux rien en tirer.
Jé avait raison de se méfier de la taille (contrairement à ce que j'ai dit, j'ai une ♀ fuscipennis qui fait à peine plus de 6 mm)
le clypéus bien lisse et brillant dans sa partie inférieure se différencie bien de celui de pallipes qui est finement ponctué jusqu'en bas, et de ce fait, pas brillant.
Fais-nous une photo de l'aile antérieure bien à plat, et si tu arrive à nous montre l'aire pygydiale sans crotte, on aura un portrait complet de cette bestiole, qui sans être impossible, n'en reste pas moins nouvelle pour ton département (et même les départements voisins, mais elle est dans la région)