[Caloptilia sp.] ponte dans un morceau de feuille enroulée
Animateurs : Gyp', PPer, totor, bobabar, Noisette
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- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Oui il y a bien des soies autour.
Balises :
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2005, 14:39
- Localisation : Orne
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Et pourquoi pas la piste Diptère, voir Neuroptères
Les déchets semblent bien être des dépouilles de pucerons que ces deux familles apprécient particulièrement non

Les déchets semblent bien être des dépouilles de pucerons que ces deux familles apprécient particulièrement non

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- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Je m'aperçois de l'oubli d'une précision qui a peut-être son importance : l'arbre est à 2 ou 3 mètres du bord de l'eau (la Seine).
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- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
ponte dans un morceau de feuille enroulée
J'y suis retourné ce midi : ces enroulements sont assez nombreux, avec plus ou moins de soies visibles.
Voici 2 autres vues où on voit bien qu'il s'agit d'un lobe de la feuille d'érable seulement (pas de découpe donc) :

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : environ 25 mm pour le rouleau (estimation)
Réf. : 120904
Et le gros plan sur le rouleau, celui-ci étant presque sans aucunesoie visible. On voit les 2 aplatissements perpendiculaires, à la manière d'un bonbon berlingot :

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : environ 25 mm pour le rouleau (estimation)
Réf. : 120905
J'en ai ouvert un autre, lui avec plus desoies extérieures, en le secouant, hormis des petits "trucs noirs" (sans doute des restants de victuailles), la seule bestiole que j'ai vu en sortir était cette minuscule araignée (corps de 2 à 2,5 mm) :

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : 2-2,5 mm corps (mesure par règle de 3 avec référence)
Réf. : 120906
Voici 2 autres vues où on voit bien qu'il s'agit d'un lobe de la feuille d'érable seulement (pas de découpe donc) :

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : environ 25 mm pour le rouleau (estimation)
Réf. : 120904
Et le gros plan sur le rouleau, celui-ci étant presque sans aucune

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : environ 25 mm pour le rouleau (estimation)
Réf. : 120905
J'en ai ouvert un autre, lui avec plus de

Bobabar : France : Bezons : 95870 : 2/6/2014
Altitude : 40 m - Taille : 2-2,5 mm corps (mesure par règle de 3 avec référence)
Réf. : 120906
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- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Pour moi ces enroulements sont produits par des chenilles.
On voit très nettement la partie du limbe qui a été rongé sur les dernières photos. Lasoie colle également avec les abris confectionnés par des chenilles et les machins noirs sont leurs crottes.
Ensuite une fois le rouleau vide il est occupé comme abris par diverses bestioles dont fréquemment des araignées
On voit très nettement la partie du limbe qui a été rongé sur les dernières photos. La
Ensuite une fois le rouleau vide il est occupé comme abris par diverses bestioles dont fréquemment des araignées
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- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Celui photographié semblant "étanche", j'aurai dû l'ouvrir alors et y trouver la chenille.
Si demain je retombe dessus...
Si demain je retombe dessus...
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- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Bébert, c'est vrai que l'enroulement fait aussi penser à des chenilles, mais ce qui est bizarre, c'est le petit “cocon” tenu par les deux extrémité dans le sens de la diagonale de la section.
Est-ce une utilisation opportuniste ou bien est-ce qu'on retrouve ce truc (ou ses vestiges) dans tous les cigares ?
Est-ce une utilisation opportuniste ou bien est-ce qu'on retrouve ce truc (ou ses vestiges) dans tous les cigares ?
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2005, 14:39
- Localisation : Orne
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Comme on le voit le sujet a des origines différentes qui sont peut-être toutes bonnes .
Ma réponse concernait uniquement le cocon
Ma réponse concernait uniquement le cocon

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- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Au départ, la mienne aussi; je demandais toutefois si le contenu était toujours le même.
Si comme cela semble d'après la suite des photos, ce sont des contenus différents, la piste chenille (pour les enroulements eux-mêmes) semble la bonne.
Par contre le petit “cocon” en position transversale me semble plus arachnéen qu'autre chose, à la rigueur une autre espèce de papillon, beaucoup plus petite dont la chenille profiterait de cet abri pour sanymphose .
S'il y en a plusieurs, il faut en ouvrir un, s'il n'y en a qu'un seul il faut le récolter et attendre que ça sorte; des trucs dans des feuilles, ça ne va pas attendre l'année prochaine, c'est l'affaire de quelques jours. Prends un bout de rameau avec la feuille, histoire qu'elle ne se flétrisse pas trop vite.
Si comme cela semble d'après la suite des photos, ce sont des contenus différents, la piste chenille (pour les enroulements eux-mêmes) semble la bonne.
Par contre le petit “cocon” en position transversale me semble plus arachnéen qu'autre chose, à la rigueur une autre espèce de papillon, beaucoup plus petite dont la chenille profiterait de cet abri pour sa
S'il y en a plusieurs, il faut en ouvrir un, s'il n'y en a qu'un seul il faut le récolter et attendre que ça sorte; des trucs dans des feuilles, ça ne va pas attendre l'année prochaine, c'est l'affaire de quelques jours. Prends un bout de rameau avec la feuille, histoire qu'elle ne se flétrisse pas trop vite.
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- Membre
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014, 13:49
- Localisation : Gourin
ponte dans un morceau de feuille enroulée
Quelques infos de Vincent Albouy, glânés sur un site de l'Inra, qui pourraient peut-être donner des pistes et en éliminer d'autres:
La chenille de la Tordeuse des buissons (Archips rosana), qui se développe sur le feuillage de quelques plantes grimpantes et sur de nombreux arbres, fabrique un cigare cylindrique. Il se distingue par sa couleur toujours verte, lepétiole ou la nervure
centrale n’étant jamais attaqués.
La Tenthrède rouleuse des feuilles de rosier (Blennocampa pusilla) peut se rencontrer sur les rosiers sauvages comme cultivés. Chez ceux-ci, elle préfère nettement les variétés grimpantes. La femelle, lors de la ponte, perce avec sonovipositeur le limbe du foliole le long de la nervure centrale. Les tissus blessés réagissent en se contractant et le foliole s’enroule le long de la nervure centrale. Ce tube fermé et resserré sur lui-même sert d’abri à la larve qui peut ainsi tranquillement dévorer le tissu du limbe. Chez d’autres espèces, le cigare n’est constitué que d’une partie du limbe, découpé par la larve. Il se distingue de ceux des Attelabidés par le fait que la nervure centrale est en généralement coupée alors qu’elle est respectée chez ces derniers.
Des chenilles de papillons se protègent également dans un rouleau foliaire. Les gracilaires, proches des mites et des teignes, sont en général mineuses aux premiers stades, puis se nourrissent à l’extérieur. Elles replient alors souvent la feuille pour se protéger. Cette “tente” prend chez certaines espèces l’allure d’un rouleau plus ou moins régulier. Les tordeuses comptent de très nombreuses espèces, dont certains ravageurs importants. Les chenilles ne sont jamais mineuses, mais elles agglomèrent des feuilles avec de lasoie , ou les enroulent en cigare pour se créer un refuge en cas de danger.
La chenille de la Tordeuse des buissons (Archips rosana), qui se développe sur le feuillage de quelques plantes grimpantes et sur de nombreux arbres, fabrique un cigare cylindrique. Il se distingue par sa couleur toujours verte, lepétiole ou la nervure centrale n’étant jamais attaqués.
La chenille de la Tordeuse des buissons (Archips rosana), qui se développe sur le feuillage de quelques plantes grimpantes et sur de nombreux arbres, fabrique un cigare cylindrique. Il se distingue par sa couleur toujours verte, le
centrale n’étant jamais attaqués.
La Tenthrède rouleuse des feuilles de rosier (Blennocampa pusilla) peut se rencontrer sur les rosiers sauvages comme cultivés. Chez ceux-ci, elle préfère nettement les variétés grimpantes. La femelle, lors de la ponte, perce avec son
Des chenilles de papillons se protègent également dans un rouleau foliaire. Les gracilaires, proches des mites et des teignes, sont en général mineuses aux premiers stades, puis se nourrissent à l’extérieur. Elles replient alors souvent la feuille pour se protéger. Cette “tente” prend chez certaines espèces l’allure d’un rouleau plus ou moins régulier. Les tordeuses comptent de très nombreuses espèces, dont certains ravageurs importants. Les chenilles ne sont jamais mineuses, mais elles agglomèrent des feuilles avec de la
La chenille de la Tordeuse des buissons (Archips rosana), qui se développe sur le feuillage de quelques plantes grimpantes et sur de nombreux arbres, fabrique un cigare cylindrique. Il se distingue par sa couleur toujours verte, le