Mon exemple porte sur les longicornes puisque j'ai ce bouquin en tête et sur les oiseaux puisque ce sont les pionniers de la science participative (qui peut être décriée mais qui a quand même pour mérite d'aboutir à la finesse de connaissance qu'on a actuellement sur ce groupe et ses tendances), je continue donc sur ces deux exemples :
- En ce qui concerne le nombre d'espèces d'oiseaux de France et le nombre de Cerambycidae de France je crois pas que le rapport soit déséquilibré
- Ensuite mon propos n'est evidement pas de prendre tout pour argent comptant ! Prenons l'exemple des atlas oiseaux, les données sont validées via un tas de filtres qui pourraient être appliqués aux insectes par exemple vérifier des anomalies de
phénologie, altitude, répartition connue, biotope, etc. Différencier des espèces à forte difficulté d'identfication, des très faciles, des espèces indéterminables hors prélèvement, etc. En cas de doute ou anomalie une demande de vérification est faite.
- L'expérience de l'observateur entre bien entendu en ligne de compte dans le différents niveaux de filtres
- Des atlas de rhopalo, odonates et orthoptères fleurissent un peu partout, ces groupes se sont démocratisés et personne ne penserai à demander systématiquement un individu en collection pour les données de ces
taxons (ce qui n'empêche pas de vérifier et valider les données via le genre de critères énoncés plus haut). Évidement ces groupes sont loin de représenter en terme de nombre d'espèce le même volume que des coléoptères, diptères ou autres hyméno mais on peut quand même envisager pour un certain nombre de familles une ouverture à des données sans spécimen de collection.
Enfin voilà ce n'est que mon avis
