[Astata boops F] Une femelle Astata ?

[Sord]

Bonjour.

J'ai trouvé cette femelle qui se chauffait au soleil en lisière d'un espace boisé en fin de vie puisqu'il va devenir un lotissement. Le sol est nettement sableux.

Noire avec 3 tergites rouge-orange, elle a 3 submarginales ce qui exclus le genre Miscophus pour ce Crabronidae que j'ai pris d'abord pour ce genre.

Finalement, je me demande si je ne suis pas plutôt dans le genre Astata avec cette pilosité.

J'ai d'autres vues et le spécimen.

Merci de vos avis.



Photo 1. Cliquer pour agrandir.



Jérémie Lemarié : France : Verines : 17540 : 29/9/2013

Altitude : 34 m - Taille : 11 mm mesuré

Réf. : 109731



Photo 2. Cliquer pour agrandir.



Jérémie Lemarié : France : Verines : 17540 : 29/9/2013

Altitude : 34 m - Taille : 11 mm mesuré

Réf. : 109732

[J.Carminati]

je ne vois pas bien les ocelles (leur forme est intéressante pour identifier 2-3 genres semblables).

[Patrick_B]

jé, sur la photo en bas à droite du montage, on les voit les ocelles non déformés.

[Sord]

Bonjour à vous.
Jé, il me semblait bien que les ocelles avaient leur importance et c'est pourquoi j'avais inclus une vue de ceux-ci.
Toutefois, voici un montage de 3 vues différentes. Ils ne me paraissent pas déformés comme pour Patrick.

Photo 3. Cliquer pour agrandir.


Patrick, pour en revenir à ma question dans l'autre sujet [Liris niger] Crabronidae - Liris, la marginale est scindée, il y a une cellule accessoire ou rien de tout cela ?

[Patrick_B]

Effectivement Astata et Druydella ont une cellule accessoire généralement bien nette et complète (fermée, la nervure allant jusqu'au bord), mais ce caractère est partagé avec Larra et Liris, en particulier Liris niger. D'autres genres ont aussi une cellule accessoire, mais généralement moins nette (nervure peu marquée) et non fermée.

[Patrick_B]

J'ai reçu la bestiole: Astata boops (Schrank 1781)

Il est vrai qu'au nord de la Loire, il n'y a que deux (trois) espèces.
Quand on a la bestiole, on se tape toute la clé histoire de ne pas perdre la main, mais sur photo, il suffirait de voir la rangée d'épines de l'arête interne du basitarse 1 (ce n'est pas ce qu'on voit ici, c'est une rangée en dessous de ce qu'on voit, et qui ne sera jamais facile à photographier, car même si on réussit à avoir le bon angle, il faut encore que la mise au point soit parfaite, car en plus, il faut voir la pilosité qui accompagne ces épines sur moins de la moitié de la longueur du basitarse (jusqu'à la dernière épine chez le groupe qui comprend minor et kashmirensis)

[Sord]

Bonjour.
Merci Patrick pour la détermination de cette bête du sud de la Loire.
Effectivement, sur spécimen vivant et in natura, ce n'est pas gagné !
C'est bien de cette rangée d'épines dont tu parles ?

Photo 4. Cliquer pour agrandir.

[Patrick_B]

Ce ne sont pas les grandes épines qu'on voit à gauche, mais la rangée très floue sur le côté droit. Si je ne l'avais pas vu sous la bino, je n'oserai pas interpréter cette photo (ce n'est pas une critique: j'ai essayé, et le point se fait toujours sur ce qui est plus gros.
Par contre, même si c'est très flou, on devine une pilosité qui commence dans l'encoche de la base de cet article, et qui s'étend assez peu, à peu près au tiers de la longueur de l'article: ça élimine les deux autres possibles au nord de la Loire, chez qui cette pilosité s'étend presque jusqu'au bout.
C'est pareil, facile à dire quand on l'a vu “en vrai”, pas facile à interpréter sur photo.

[Sord]

Ok !