C'est effectivement l'époque des Stenoria. J'en ai pris un exemplaire ce week-end chez moi en Provence
Si tout comme Sat je suis plus que réservé pour asseoir une détermination sur le seul fondement de critères chromatiques, ils n'en demeurent pas moins pour autant des caractères discriminants fort utiles. Et c'est bien partiellement sur leur
base que Bologna, dans sa fauna d'Italia (volume 28 - Editions Calderini), établit ainsi la séparation des deux espèces italiennes (qui sont les mêmes que les nôtres):
- Tête et
pronotum sombres, noir brillant; corps noir, abdomen et pattes complètement ou partiellement jaune orangé.
Pronotum fortement ponctué avec une ligne longitudinale élevée dans son milieu, une
dépression antérieure
transverse, la partie postérieure avec deux protubérances arrondies sur les côtés, ceux-ci plus trapézoïdaux. Elytres déhiscents uniquement dans leur partie terminale........ analis Schaum
- Tête et
pronotum jaunes ou partiellement noirs, quelques fois brun de poix, mais jamais d'un noir sombre; corps jaune ou partiellement noir ainsi que les pattes et les antennes.
Pronotum avec une ponctuation plus éparse et moins profonde, sans ligne médiane et protubérances postérieures, mais seulement une faible
dépression antérieure; côtés plus arrondis. Elytres déhiscents à partir du milieu ou même avant.................................................................... apicalis (Latreille)
Un autre critère, outre l'
édéage, siège aussi sur les premiers
sternites des mâles.
Pour les amateurs de Méloïdes
, la faune d'Italie se complète fort utilement avec un travail du même auteur (I Meloidae della Grecia) publié en 1994 dans la revue Fragmenta entomologica (éditée par l'Université de Rome "la Sapienza").
Cordialement
mais ne me donnent toutefois toujours pas la solution au problème 
