A mon âge, le temps passe très / trop vite ! Déjà 211 sujets postés à ce jour et on vient de me faire remarquer, fort justement, que je ne m'étais pas encore présenté.
Certes, j'ai rempli la rubrique "Profil" et donné pas mal d'infos sur moi et mon parcours au fil de mes posts, mais l'ensemble est plutôt dispersé.
Alors voilà, quoi de plus normal que de me faire mieux connaître de vous tous, qui lisez mes messages et participez à la résolution de mes identifications ou qui simplement m'incitez à poursuivre mes passions par vos sympathiques encouragements et appréciations.
En mars prochain, j'aurai 56 ans. Je suis fonctionnaire depuis tout juste 33 ans, dans le domaine routier. Mais mes missions ont bien changé, depuis le poste de conducteur de travaux à la DDE de St. Martin-du-Var (06), où je suis rentré en 1978, jusqu'à celui d'adjoint au chef du Centre d'Information et de Gestion du Trafic du Conseil général 06, que j'occupe depuis 4 ans.
Je suis originaire de Millau (12), mais très rapidement mes parents sont venus s'installer à Lodève (34). J'ai quand même passé la plus grande partie de mon adolescence à St. Affrique (12), où je suis resté pensionnaire 11 ans. Ont suivi 2 ans à Toulouse, pour un DUT Génie Mécanique. Puis, suite à la réussite à un concours du ministère de l'Equipement, je suis venu m'installer dans le 06, d'abord à Cagnes-sur-mer (où j'ai rencontré mon épouse), puis à St. Martin-du-Var, Grasse et à nouveau Cagnes, où nous sommes installés depuis 18 ans maintenant.
Mes parents gardent un souvenir éprouvant de mes jeunes années, passées à leur poser des questions à propos de tout. Bien que d'expression plus modérée à présent, cette curiosité ne m'a jamais quitté et est notamment à l'origine de mon intérêt pour les choses de la Nature en général et des insectes en particulier.
De mes vacances libres de jeune garçon, je me souviens des heures passées à courir la campagne, seul ou avec un bon copain, à traquer les cigales malignes, déjouant leur invisibilité, leur méfiance instinctive et leur vivacité, pour le plaisir simple de les capturer et de les arborer fièrement en broches vivantes, agrippées à nos chemises et ne s'envolant plus (ce qui m'étonne encore) malgré les cahots de la marche. Que de fois avons nous assisté à l'
A l'adolescence, d'autres passions (en vrac : les filles, la musique, la SF, la moto, le tir, la chasse) m'ont un temps détourné de celle-ci.
Je dois à mon père de m'avoir transmis celles du tir, de la chasse et de la photo. 3 éléments qui m'ont paradoxalement ramené aux insectes. En effet, tant par suite de mon éloignement professionnel qu'à la demande de ma nouvelle épouse, j'ai arrêté définitivement le tir et la chasse, pour me reporter sur la photo et, très vite, la chasse-photo. Je gardais ainsi tout le plaisir de la traque, de la découverte et du coup réussi, sans le désagrément de la mort de mes "proies".
Sauf que m'a curiosité naturelle a rapidement réclamé son dû, en m'incitant à mettre un nom sur mes prises (de vues). Mais à l'époque, l'Internet n'existait pas et la seule documentation accessible était constituée de bouquins de vulgarisation, forcément réducteurs. De plus, mon sens de l'esthétique m'incitait à rechercher des sujets dans le meilleur état possible.
Ce qui m'a conduit à l'étape suivante : l'élevage. Mon premier répertorié date du 25 avril 1987 ; il concernait 2 chenilles d'Écaille fermière, amenées jusqu'à l'
Mais mon souci du détail (bavard et soupe-au-lait étant avec lui mes 3 défauts majeurs) qui m'incitait à prendre des notes, tant à la prise de vues qu'en cours d'élevage, m'a permis de donner récemment des détails sur des diapos de l'époque, toujours bien conservées. Pour leur localisation, moins bien que le GPS mais mieux que la mémoire, j'ai utilisé un atout fourni par mon métier et méconnu de l'usager courant : le repérage kilométrique routier. Quasiment invariable, il permet de repérer, au mètre près, un emplacement en bord de route, tel que le départ d'un sentier, même caché par la broussaille poussée dans l'intervalle. De même, l'habitude de relever, pour chaque image, le rapport de grandissement lu sur l'objectif macro, m'a permis de reconstituer, des années après, la dimension des insectes présents sur l'image.
Pour conclure, je parlerai du nouveau tournant qu'a pris ma passion avec l'achat, en février dernier, d'un appareil numérique et de la découverte, en juin passé d'un magnifique site, d'une grande richesse faunistique, à deux pas de chez moi. Mon nouveau matos détaillé ici.
Depuis août 2013, boîtier plus performant, nouvel objectif macro et matériel flash simplifié : ici.
Depuis octobre 2017, ajout d'une bonnette (Raynox 250) à l'avant du 90 macro et appareillage pour la prise de vues de sujets encore plus petits et contrastés : ici.
Très longtemps adepte de la diapo, seule capable de me procurer le plaisir des fins détails, projetée sur écran de 1,50 m de côté, j'ai immédiatement été séduit par les immenses avantages du passage au numérique, qui atteint à présent la qualité qui m'était nécessaire. Tant à la prise de vue (stabilisation, afficheur externe orientable, sensibilité adaptable et à hauts ISO, contrôle immédiat du résultat) qu'au niveau du traitement (recadrage et compensation d'exposition et de contraste, en tête) et de l'archivage. Au passage, je dois remercier les amis forumeurs qui m'ont conseillé et incité à mieux maîtriser les images postées. Il me reste encore bien des progrès à faire dans ce domaine, mais j'espère arriver rapidement à utiliser au mieux le logiciel de traitement des RAW que je viens de m'offrir à Noël. Sa facilité d'emploi et ses performances (notamment sur des images de Brachycerus au contraste excessif, car prises en pleine après-midi d'été), m'ont bluffé.
En me permettant de retrouver un choix important de sujets et un réel plaisir à les découvrir et les photographier, ces 2 éléments ont spectaculairement contribué à la relance de ma passion dans ce domaine, laquelle se cantonnait depuis 2 ou 3 ans à la photographie de quelques champignons, mon dernier et tardif dada. Le tout, et je l'en remercie régulièrement, avec le consentement de mon épouse ; qui, bien que ne les partageant pas, me laisse libre cours pour les pratiquer.
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, vous avez un très bel exemple de mon défaut "bavard". A noter qu'il s'agit d'une 2ème. moûture, forcément différente de la première, cette dernière ayant été scratchée par une sauvegarde trop tardive.
Merci d'avoir pris la peine de me lire jusqu'au bout et à très bientôt pour de nouveaux échanges !
Amicalement, Pierre.
Pour ceux qui voudraient avoir une idée plus précise de ma trombine et de mes activités entomologiques, voici le lien vers un petit reportage que m'a consacré FR3 Antibes, le 3 juin 2013 : reportage FR3/3.06.13
. 1/03/2014 - autoportrait, pour la présentation sur PeerJ :
Pierre Gros : France : Cagnes-sur-Mer : 06800 : 1/3/2014
Altitude : 40 m - Taille : 1,73 m
Réf. : 115586
. 4/03/2014 - parution du premier article scientifique auquel je participe (photos), sur le plathelminthe invasif Platydemus manokwari : http://dx.doi.org/10.7717/peerj.297 (version française dans « supplemental information »)
. 2/05/2014 - nouveau reportage, où je fais une courte apparition : FR2 / JT 13h
. 30/06/2015 - méthode de mesure d'après photos que j'utilise constamment, tant à la maison que sur le terrain ; pour vous (et me) permettre de (re)trouver facilement le message où je l'ai indiquée : https://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?p=920969#p920969
Édit 1 : ajout lien vers un post décrivant mon nouveau matériel
Édit 2 : ajout lien vers le reportage FR3/3.06.13
Édit 3 : ajout du 1.03.14
Édit 4 : ajouts des 4.03 & 2.05.2014
Édit 5 (9.02.15) : ajout relatif à mon équipement actuel (depuis août 2013).
Édit 6 (30.06.15) : ajout relatif à ma méthode de mesure sur photos.
Édit 7 (16.03.18) : ajout relatif à l'utilisation d'une bonnette (Raynox 250) et de l'appareillage pour la prise de vues de sujets plus petits et contrastés.