Décembre 2010
Kenya : des scientifiques redécouvrent la mouche "hirsute" africaine - Un groupe de scientifiques a retrouvé pour la première fois au Kenya depuis 1948 des spécimens de la "mouche poilue", selon un communiqué diffusé mercredi par l'équipe de chercheurs qui décrit cette mouche comme "la plus rare et la plus étrange au monde". Les entomologistes Robert Copeland et Ashley Kirk-Spriggs ont redécouvert la "Mormotomyia Hirsuta" dans une crevasse située dans les Ukazi Hill, à environ deux cents kilomètres à l'est de Nairobi, le seul habitat jamais enregistré pour cette espèce. La mouche est décrite comme "étrange, en raison de sa taille relativement grande, de ses yeux atrophiés, de ses ailes qui ne fonctionnent pas et par le fait que les mâles peuvent étirer leurs pattes couvertes de poils jaunes sur plus d'un centimètre", selon le communiqué qui estime que l'insecte ressemble plus à une araignée qu'à une mouche. "La Mormotomyia ne pouvant voler, la probabilité est forte que l'espèce soit réduite à cet habitat très limité", a ajouté M. Copeland dans le communiqué. AFP, L'Express.fr, 8 décembre 2010 —> ICI
[Décembre 2010] Entomo-actualités
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Bernadette C.
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Décembre 2010 (suite)
Paléontologie : l'invisible, voire l'inaccessible dévoilés par l'imagerie 3D - L'Académie des Sciences a diffusé la photo 3D d'un insecte vieux de 120 millions d'années pris dans une ambre et l'image 3D d'un citron retrouvé sur un site archéologique en Italie datant du 6e siècle avant JC. Pour "faire parler" les échantillons, "on ne détruit plus les objets, on les analyse", a expliqué Jean Dercourt, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, en présentant jeudi les avancées qu'ont permis "3D et imagerie en paléontologie et paléoanthropologie". La numérisation 3D permet "l'accès à la matière et aux structures internes des objets", sans les altérer. C'est "le vieux rêve de voir l'inaccessible 'envers des choses' enfin réalisé, la porte ouverte aux trésors cachés dans des écrins scellés par la matière et le temps", résument les chercheurs en introduction aux "Comptes Rendus de l'Académie des sciences Palevol" réunissant une vingtaine d'études scientifiques. Annie Hautefeuille, AFP, 11 décembre 2010 —> ICI
Paléontologie : l'invisible, voire l'inaccessible dévoilés par l'imagerie 3D - L'Académie des Sciences a diffusé la photo 3D d'un insecte vieux de 120 millions d'années pris dans une ambre et l'image 3D d'un citron retrouvé sur un site archéologique en Italie datant du 6e siècle avant JC. Pour "faire parler" les échantillons, "on ne détruit plus les objets, on les analyse", a expliqué Jean Dercourt, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, en présentant jeudi les avancées qu'ont permis "3D et imagerie en paléontologie et paléoanthropologie". La numérisation 3D permet "l'accès à la matière et aux structures internes des objets", sans les altérer. C'est "le vieux rêve de voir l'inaccessible 'envers des choses' enfin réalisé, la porte ouverte aux trésors cachés dans des écrins scellés par la matière et le temps", résument les chercheurs en introduction aux "Comptes Rendus de l'Académie des sciences Palevol" réunissant une vingtaine d'études scientifiques. Annie Hautefeuille, AFP, 11 décembre 2010 —> ICI
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Même les insectes choisissent leur partenaire - Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, le choix du partenaire chez l'insecte n'est pas seulement dû à la génétique ou à l'instinct. La rencontre joue aussi un rôle important. Le professeur Erik Svensson du département de biologie de l'université de Lund a étudié, dans différents sites du sud de la Suède, les mécanismes d'accouplement entre deux espèces très proches mais néanmoins différentes de libellules appelées "demoiselles". Les chercheurs ont démontré que lorsque les deux espèces cohabitent sur un même site, les femelles choisiront essentiellement les mâles de leur espèce pour s'accoupler. Au contraire, si les deux espèces ne sont pas habituées l'une à l'autre, lorsqu'elles sont mises en présence, les femelles sont plus intéressées par les nouveaux mâles lors du premier contact. Pourtant, si une femelle s'accouple avec un mâle de l'autre espèce, la quantité d'oeufs étant insuffisante, elle les abandonne. BE Suède, 15 décembre 2010 —> ICI
Odonata > Calopterygidae > Calopteryx splendens
Photo ehrhardt michel - Galerie insecte.org - Réf. : 23395
Même les insectes choisissent leur partenaire - Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, le choix du partenaire chez l'insecte n'est pas seulement dû à la génétique ou à l'instinct. La rencontre joue aussi un rôle important. Le professeur Erik Svensson du département de biologie de l'université de Lund a étudié, dans différents sites du sud de la Suède, les mécanismes d'accouplement entre deux espèces très proches mais néanmoins différentes de libellules appelées "demoiselles". Les chercheurs ont démontré que lorsque les deux espèces cohabitent sur un même site, les femelles choisiront essentiellement les mâles de leur espèce pour s'accoupler. Au contraire, si les deux espèces ne sont pas habituées l'une à l'autre, lorsqu'elles sont mises en présence, les femelles sont plus intéressées par les nouveaux mâles lors du premier contact. Pourtant, si une femelle s'accouple avec un mâle de l'autre espèce, la quantité d'oeufs étant insuffisante, elle les abandonne. BE Suède, 15 décembre 2010 —> ICI
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Des scientifiques ont trouvé des cellules photovoltaïques naturelles dans les frelons, et les ont copiées - Ce n’est pas un grand mystère que les tortues et autres reptiles se prélassent au soleil - car les animaux à sang froid ont besoin de capter de la chaleur pour réchauffer leur corps, afin qu’ils puissent être actifs. Récemment, cependant, des scientifiques d’Israël et du Royaume-Uni ont découvert que le frelon oriental avait su créer un modèle "high-tech" grâce à des couches extérieures de son corps qui fonctionnent comme des cellules photovoltaïques naturelles, convertissant la lumière du soleil en électricité. L’étude a été dirigée par le Dr Marian Plotkin de l’Université de Tel-Aviv. Bernard Neumeister, infohightech, 9 décembre 2010 —> ICI
Article original :
Solar energy harvesting in the epicuticle of the oriental hornet (Vespa orientalis)
Marian Plotkin, Idan Hod, Arie Zaban, Stuart A. Boden, Darren M. Bagnall, Dmitry Galushko and David J. Bergman
Naturwissenschaften (2010) 97:1067–1076 - Published online: 29 October 2010 - Springer-Verlag 2010
ICI
Hymenoptera > Vespidae > Vespa orientalis
Photo Lauzias - Galerie insecte.org - Réf. : 13757
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Des scientifiques ont trouvé des cellules photovoltaïques naturelles dans les frelons, et les ont copiées - Ce n’est pas un grand mystère que les tortues et autres reptiles se prélassent au soleil - car les animaux à sang froid ont besoin de capter de la chaleur pour réchauffer leur corps, afin qu’ils puissent être actifs. Récemment, cependant, des scientifiques d’Israël et du Royaume-Uni ont découvert que le frelon oriental avait su créer un modèle "high-tech" grâce à des couches extérieures de son corps qui fonctionnent comme des cellules photovoltaïques naturelles, convertissant la lumière du soleil en électricité. L’étude a été dirigée par le Dr Marian Plotkin de l’Université de Tel-Aviv. Bernard Neumeister, infohightech, 9 décembre 2010 —> ICI
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Solar energy harvesting in the epicuticle of the oriental hornet (Vespa orientalis)
Marian Plotkin, Idan Hod, Arie Zaban, Stuart A. Boden, Darren M. Bagnall, Dmitry Galushko and David J. Bergman
Naturwissenschaften (2010) 97:1067–1076 - Published online: 29 October 2010 - Springer-Verlag 2010
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