La préparation de nouveaux
humeralis fort décoratifs me donne enfin l'occasion d'illustrer ce dont auquel je vous causois il n'y a pas plus longtemps que naguère, c'est à dire qu'il est très facile de distinguer
Synchita humeralis de
Synchita separanda, dès lors qu'on comprend enfin de quoi Dajoz voulait parler dans son immortel opuscule (je ne mentionnerai pas mediolachose, vu qu'il se reconnait très facilement et qu'il est ignoblement méridional).
Or donc voici les prévenus,
humeralis de Boullay-lès-Troux (ça ne s'invente pas) et
separanda du Bois de Boulogne, c'est dire si on ne la lui fait pas

PieZo : France : Paris : 75016 : 9 5 2006
Altitude : NR - Taille : 4-5 mm
Réf. : 58320
En vérité je vous le dis, mes deux critères à moi sont faciles à interpréter, je me
base avant tout sur la lame explanée des bords latéraux du
prothorax, visible jusqu'aux angles antérieurs chez
separanda, et quasiment inexistante chez
humeralis. Ce caractère est perceptible même avec des
separanda qui ont les bords latéraux du
prothorax presque rectilignes, comme sur le spécimen de droite :

PieZo : France : Paris : 75016 : 9 5 2006
Altitude : NR - Taille : 4-5 mm
Réf. : 58321
Le deuxième critère est une dérivation de celui mentionné par Dajoz, qui parle de taille des
squamules sur le disque du
pronotum. En fait à cet endroit les
squamules sont rares et difficiles à apprécier. Je les préfère à l'
apex élytral, et notamment au niveau de l'
interstrie juxtasutural. Là
humeralis montre des
squamules en forme de raquettes (
castoripenis 
) alors que chez
separanda elles sont quasiment filiformes :

PieZo : France : Paris : 75016 : 9 5 2006
Altitude : NR - Taille : 4-5 mm
Réf. : 58322
Alors, quand pensez-vous
