Protéger les auxiliaires - Les insectes et les arachnides utiles sont un véritable facteur économique: la seule valeur de la récolte qui dépend du travail de pollinisation des abeilles mellifères, des abeilles sauvages et des syrphes est estimée à 400 millions de francs suisses. En outre, les guêpes parasites, les coccinelles et les acariens prédateurs détruisent énormément de ravageurs. Les acariens et les collemboles favorisent la fertilité du sol. Et tout cela, gratuitement ! Les spécialistes de la Station de recherche ACW s'intéressent par conséquent à la protection des auxiliaires : ils évaluent le risque pour les auxiliaires lors des utilisations de produits phytosanitaires. Leur attention porte aussi dorénavant sur les zones limitrophes des surfaces agricoles, car celles-ci sont un réservoir pour les auxiliaires et un soutien pour la biodiversité. Agroscope, 4 mai 2010 —> ICI
L'envol des papillons de nuit a commencé... Une prospection a eu lieu avec l'appui de « Flavia » l'association dauphinoise d'entomologie, dans le cadre de Natura 2000, animé par le Parc national des Écrins sur le site de la Plaine du Bourg d'Oisans. Notodontes, Noctuelles, Géomètres, Bombyx.... C'est à la lampe frontale que ces espèces de papillons de nuit (les hétérocères) ont pu être identifiées, vendredi 30 avril en Oisans. Parc national des Écrins, 7 mai 2010 —> ICI
Grenelle 2 : l'Assemblée refuse d'interdire les insecticides dangereux pour les abeilles - L'Assemblée a refusé vendredi soir, dans le cadre du Grenelle 2, d'interdire la mise sur le marché des insecticides dangereux pour les abeilles, comme le Gaucho ou le Cruiser. Yves Cochet, député Verts, a rappelé, en vain, que les acteurs de la
Guêpes et frelons font leurs nids. Et si c’est chez nous ? - Avant de penser à la destruction, on devrait envisager l’option cohabitation. Anne Kauffmann, Tribune de Genève, 10 mai 2010 —> ICI
Comment la chenille de la pyrale du maïs échappe à l'homme - Cette larve qui ravage les champs de maïs survit au passage des moissonneuses-batteuses en migrant sous la ligne de coupe des machines à la fin de l'été. Les biologistes ont montré que ce comportement de migration vers le sol ne dépend ni des conditions environnementales, ni de la recherche de nourriture. La migration est donc génétiquement déterminée et implique une perception de la gravité par les larves. Bénédicte Salthun-Lassalle, Pour la Science, 11 mai 2010 —> ICI
Développement d'une nouvelle nano-surface grâce à... la mite - Verres de lunettes, écrans de téléphones portables, toits recouvrant des armatures ou encore objectifs photographiques : des scientifiques se sont inspirés des caractéristiques physiologiques d'un insecte bien connu, la mite, et ont inventé une nouvelle nano-surface qui supprime les effets de réflexion, offre une résistance aux éraflures et une simplification du nettoyage. Pôle Chimie Alsace, 14 mai 2010 —> ICI et BE Allemagne, 12 mai 2010 —> ICI
Le gîte et le couvert offerts aux abeilles - Une firme agrochimique «collabore» avec les insectes pollinisateurs en semant des fleurs. Marc Mennessier, Le Figaro, 13 mai 2010 —> ICI
Premiers insectes à pouvoir vivre dans et hors de l’eau - Des chenilles amphibies, qui vivent aussi bien dans l’eau que sur les rochers, ont été découvertes dans des torrents de Hawaï. L’archipel le plus isolé au monde est habité par une faune unique. Daniel Rubinoff et Patrick Schmitz, entomologistes des Universités de Hawaï et de Genève, y ont découvert trois espèces des chenilles particulières, qu’ils décrivent dans la revue PNAS : celles-ci peuvent vivre à la fois hors et dans l’eau, de manière prolongée. Une première, selon ces scientifiques. Une découverte rare, puisque seuls 0,5% de lépidoptères sont aquatiques. Dorota Retelska, Le Temps, 27 mai 2010 —> ICI
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