L'apex des élytres et ce que l'on entrevoit du troisième article du tarse postérieur gauche permettent de (presque) affirmer Arhopalus ferus Mulsant 1839 (ex - A. tristis Fab. 1787 selon Villiers).
C'est bien un Cerambycidae / Spondylidinae / Asemini.
1. Troisième article des tarses postérieures échancré presque jusuq'à la base. Elytres assez fortement ponctués en plus de la fine granulation foncière........................................................................................ 2 -- Troisième article des tarses postérieures échancré seulement jusqu'au milieu. Elytres sans ponctuation distincte de la granulation foncière............................................................................ A.ferus (ex tristis) 2. Apex des élytres arrondis. Yeux glabres au milieu. Antennes atteignant presque l'apex des élytres chez le mâle. Dépassant le milieu chez la femelle............................................................................. A. syriacus
-- Apex des élytres anguleux, parfois subspiniformes. Yeux antièrement pubescents. Antennes n'atteignant pas l'apex des élytres chez le mâle, ne dépassant pas le milieu chez la femelle........................... A. rusticus
Voilà recopiée la cles de détermination des Arhopalus du Villiers. En examinant bien la première photo, où on distingue un peu la patte postérieure gauche, il me semble que le troisième article est échancré seulement sur la moitié, plus l'allure générale me font également penché pour Arhopalus ferus.
En regardant d'autres photos, le 3ème articles des tarses est bien échancré jusqu'au milieu, en comparant avec cet autre Arhopalus déterminé comme rusticus et aux vues de vos réponses, je me plantais pas trop en avançant Arhopalus ferus.
Dans le catalogue des cerambycidae de l'Hérault (Sudre,Foucart, et Cocquempot), Arhopalus ferus est donné comme ayant été trouvé en nombre sur les troncs brûlés.
Cela semble confirmer les moeurs pyrophiles de notre bête.