[Hym - divers] Etude : "des abeilles dans la ville"

[Adrien]

Serge Gadoum (OPIE) lance un projet sur les abeilles sauvages en ville :
Etude : "des abeilles en ville"


Une étude réalisable par tous

L’Opie vous propose, sans que vous ayez besoin d’être spécialiste, d’étudier la faune des abeilles sauvages (hyménoptères apoïdes) des jardins urbains et péri-urbains (autour des grandes villes).

Il y a près de 900 espèces d’abeilles sauvages en France continentale et Corse. Elles constituent de bons indicateurs de la qualité des milieux ouverts secs, des zones d’habitat humain (jardins, parcs et espaces verts) et des friches (péri-)urbaines.


Que faut-il faire ?

Les participants suivront 3 sites, de préférence peu éloignés les uns des autres :
• un petit espace vert isolé (entouré d’immeubles) en milieu urbain type square ou parc ;
• un jardin péri-urbain (en zone pavillonnaire) très entretenu, « à la française » (pelouses rases et haies taillées) ;
• un jardin « naturel » péri-urbain (en zone pavillonnaire), « à l’anglaise » (essences locales et non horticoles dans la haie) marqué par l’absence de contraintes fortes, surtout chimiques.
Chaque site d’étude devra faire au moins 400 m carrés (soit 20x20m) et un hectare au maximum (soit 100x100m), l’idéal se situant autour de 2500m carrés (50x50m).

L’étude commence dès que possible pour chaque participant en 2008 et prendra fin avec l’activité des abeilles au cours de l’automne. On parcourra le site d’étude, toutes les 3 à 4 semaines, pendant une demi-heure (une heure au maximum pour un site d’un hectare et très diversifié). Les abeilles seront capturées au filet ou à l’aspirateur à bouche.


A quoi celà engage-t-il ?

Les participants s’engagent à transmettre à l’Opie tous les spécimens prélevés dans le cadre de cette étude, pour détermination/validation par les spécialistes. En contrepartie, l’Opie remboursera (selon les modalités définies dans le protocole) le coût financier d’un(e) carton/boîte à insectes nécessaire à la conservation des récoltes, d’éther acétique et des épingles entomologiques.
Les spécimens (dans leurs cartons) seront ensuite retournés aux collecteurs : cependant, comme il est d’usage, les spécialistes pourront conserver ceux qui leurs sont utiles.
L’étude publiée par l’Opie listera tous les participants.
Les participants qui le souhaitent pourront être orientés vers la bibliographie indispensable pour la détermination des genres d’Apoïdes.


Pour obtenir le protocole (sans engagement), la fiche d'inscription ou pour toute question :

Serge Gadoum
Chargé de projet « pollinisateurs sauvages »
serge.gadoum@insectes.org
Tél. : 01 30 44 51 27


Etude : "des abeilles en ville"

[Saturnin de la Poire]

qu'il vienne en découdre d'abord sur le forum, ton Gadoum, ensuite on verra ce qu'on fera pour lui. La ratignole aux dents longues que je suis l'attend de pied ferme ! Vient te battre le 'oum, vient te battre !

ceci était un communiqué du membre P au membre C

[Mikkoleop]

Déshabille en veille ? Hum... c'est original !

[basc]

La ratignole aux dents longues que je suis l'attend de pied ferme !

l'est d'jà en rut, la ratignole

• un petit espace vert isolé (entouré d’immeubles) en milieu urbain type square ou parc ;
• un jardin péri-urbain (en zone pavillonnaire) très entretenu, « à la française » (pelouses rases et haies taillées) ;
• un jardin « naturel » péri-urbain (en zone pavillonnaire), « à l’anglaise » (essences locales et non horticoles dans la haie) marqué par l’absence de contraintes fortes, surtout chimiques.

Pourrait on avoir des précisions là dessus? Milieu urbain = combien d'habitant? Quelle taille de ville au minimum?
Un jardin naturel avec des essences non horticoles, c'est pas fasctoche à trouver ça!

[patrick 68]

Bonjour

J'ai eu le message pour participer à cette étude, mais j'ai plusieurs interrogations :

- ces captures ont-elles pour but de faire un comptage (estimatif) des populations dans les sites mentionnés ?

- est-il utile de les tuer ? ne suffit-il pas de les photographier ?

Trouver des friches avec variétés non horticoles en pleine ville, ce n'est pas évident (en périphérie peut être)

Découvrir des abeilles sur des pelouses rases avec haies taillées (donc pas beaucoup de fleurs...) pas évident non plus

Cordialement

[serge]

Bonjour,

Merci Adrien d'avoir relayé sur ce forum !

L'étude lancée par l'Opie n'a pas pour but de faire un comptage même estimatif des populations sur les sites mais d'évaluer la diversité spécifique en abeilles sauvages, et surtout de comparer cette diversité dans chaque trio de sites. Intuitivement, nous savons dire que tel site est nul et que tel autre est intéressant, et grosso modo pourquoi ... il s'agit ici de le démontrer. Rien de bien neuf sous le soleil, les allemands, anglais, etc. l'ont déjà fait (sous d'autres formes). Mais un réflexe bien français est de penser que chez nous c'est pas comme chez les autres.

Il est indispensable de prélever les spécimens : seules quelques espèces se laissent assez facilement identifier (sur près de 900), et encore par des melittologues non débutants. Tous les caractères fiables de déterminations sont sur le téguments, les ailes et les génitalia mâles. Hors bino, point de salut pour une déter 100% fiable.

Ce qui fait le milieu urbain n'est pas le nombre d'habitants mais la densité du bâti sur une grande surface. L'idée c'est qu'il n'y ait pas de biais du fait de la présence de "campagne" à proximité". Les petites abeilles font rarement plus de 300 mètres de distance, par contre les bourdons peuvent faire plusieurs bornes. A la louche, je dirais qu'un rayon d'au moins 300 mètres sans "campagne" (sauf autre square par ex.) est indispensable.

Trouver un jardin "naturel" est difficile ... c'est bien ce que nous aimerions faire changer !

Je rappelle au membre P (alias ratignole aux dents longues) que la déontologie de ce forum précise : "Vous consentez à ne pas poster de messages racistes, injurieux, obscènes, vulgaires, diffamatoires, menaçants, sexuels ou tout autre message qui violeraient les lois applicables"
Depuis quelques siècles maintenant les duels sont interdits par la loi. D'autre part, votre message est menaçant.
Je demande donc instamment aux modérateurs d'exiger du membre P des excuses publiques et qu'il jure sur la tête de Bombus hypnorum, le thorax de Colletes hederae et l'abdomen de Cerceris arenaria qu'il vénèrera tout apoïde autant que sa maman que nous plaignons très fort ! Et qu'il s'estime heureux que je ne lui écrase pas sa collection de coléos ...


Bonne continuation,

Serge