Cerambycidae chilien

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Pascalou
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Cerambycidae chilien

Message par Pascalou »

Bonjour,
Je pense que nous sommes du côté des Necydalinae, plus précisément on a le choix entre les genres Stenorhopalus et Hephaestion.
Je n'arrive pas à trouver ce qui différencie ces deux genres.
Pascalou
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P.Deschamps : Chili : Alto Vilches province de Talca : 0000 : 20/12/1977
Altitude : NR - Taille : 18.2 mm
Réf. : 366143
Il est trop tard pour être pessimiste
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Golofa
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Cerambycidae chilien

Message par Golofa »

Une petite description du Stenorhopalus comparé à Hephaestion :

STENORHOPALUS.

Blanch. in GàY, Hist. d. Chiîe; Zool. V, p. 477 (4).



Ce sont des Hephaestion dont le 4» article des antennes est seulement un peu plus court que le 3* et le 5* pris isolément, parfois même presque aussi long que chacun d'eux ; ces organes sont presque toujours très grêles.



En dehors de ce caractère, je ne vois absolument rien qui distingue le genre du précédent. Il présente, comme ce dernier, quelques différences dans la forme générale, celle des antennes et du prothorax, etc., mais rien qui ne s’efface par des transitions insensibles.

Ainsi entendu, il comprend les Platynocera (5) et les Stenorhopalaus(1) La seconde {macer), que je ne connais pas, est évidemment un Stenorhopalus, d'après la description que M. Newman donne de ses antennes.



(2) //. pallidicornis. L. Fairm. et Germ. Ann. d. \. Soc. entom. 1859, p. 493.

— violaceipennis, L. Fairm. et Germ. ibid. 1861, p. 105. — Et peut-être ; H.

versicolor, Philippi, Steltin. entom. Zeit. 1860, p. 250.

(3) H. nigricornis, L. Fairm. et Germ. loc. cit. 1861, p. 105. Cet insecte, dont je n'ai qu'une femelle (?) entre les mains, est très-svelte et se distingue des espèces typiques par ses tubercules antennifères presque nuls, son front plus oblique, ses antennes très-grêles, d'un tiers plus courtes que le corps et à 3e article très-court, son prothorax plus long que large, à peine rétréci en avant et qui n'a plus conservé que des vestiges des tubercules discoïdaux et latéraux, enfin, par son abdomen fortement déprimé et élargi à son extrémité. Ce dernier caractère semble indiquer un mâle, tandis que les antennes sont celles d'une femelle. On voit par cet exemple quelles formes disparates contient en ce moment le genre actuel.

(4) Syn. Platynocera, Blanch. ibid. p. 471. — Hëph^estion Newm., L. Fairm. et Germ., Philippi.

(5) Ces insectes sont les plus grands et les plus massifs du genre, quoique inférieurs, sous ces deux rapports, aux Hephaestion typiques. Leur unique caractère réside dans leurs antennes un tant soit peu plus robustes que do coutume, et dont les derniers articles sont à la fois faiblement épaissis et légèrement anguleux à leur extrémité : P. rubriceps, lepturoides, Blanch. loc. cit. p. 472; Col. pi. 28, f. 4. — mgriceps, Philippi, Steltiu. entom. Zeit. 1860, p. 250.

Ajouté moins d'une heure après :
Ce texte provient de Blanchard, 1851
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Pascalou
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Message par Pascalou »

Merci Golofa pour ces infos difficiles à trouver.
Pascalou
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