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Celui-là, je lui ai sauvé la mise mercredi dernier, car il était caché en compagnie d'une guêpe poliste sous l'écorce d'un acacia tombé dans un chemin entre des champs, et aujourd'hui cet arbre n'est plus là... probablement débité et destiné à brûler.
Fin et élégant, il me semble qu'il ressemble furieusement à Heterischnus truncator, même si j'ai lu qu'il y a d'autres espèces en Europe.
Est-ce possible ?
Chen : France : LA NEUVILLE-ROY : 60190 : 18/01/2023
Altitude : NR - Taille : 8 mm Réf. : 317511
Chen : France : LA NEUVILLE-ROY : 60190 : 18/01/2023
Altitude : NR - Taille : 8 mm Réf. : 317512
C'est vrai qu'il est pas tout seul. Rien qu'en France on en a recensé 16 espèces. Mais c'est bien H. truncator ici, les tibias ne trompent pas. Je te glisse ci dessous le commentaire de Joël Valemberg issu de sa clé des Heterischnus (2014, Bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France)
H.truncator ssp. thoracicus (Grav., 1829) varie considérablement en forme et en couleur (la tête, le scutellum et l’abdomen sont parfois principalement roux ou avec scutellum et marques thoraciques jaunes; le mésonotum et propodeum entièrement roux et les tibias III basalement maculés de blanc le distingue notamment d’H. nigricollis. Le scutellum est souvent entièrement roux, ou roux marqué de jaune apicalement. La coloration particulière des métatibias caractérise notamment cette espèce ; les orbites frontales sont souvent nettement maculées de jaune. Selon ses auteurs H. novellae se différencie d’H.truncator thoracicus par son flagellum notamment roux clair et non brun noir, par sa partie postérieure des mésopleures ainsi que les notaules jaune ivoire, par les trochanters postérieurs roux, par la présence d’une étroite marge apicale jaune ivoire aux tergites V-VII, par l’espace malaire 1,4 à 1,5 fois plus long que la largeur de la base mandibulaire, (voir descr.) etc.
Heureux celui qui sait rire de lui-même, car il n'a pas fini de s'amuser.