La piste est intéressante, mais je ne trouve aucune illustration de chenilles comparables à la mienne, dont les motifs semblent pourtant assez typiques. Il y a bien une espèce sur églantier (
Cnaemidophorus rhododactylus), mais la larve ne ressemble pas non plus.
Peut-être une piste plus séduisante à explorer, faisant suite à la remarque de inachis ax à propos des chenilles parasitées. Au risque de faire bondir Eric Drouet, j'y vois maintenant quelque ressemblance avec la chenille de
Zygaena osterodensis 
Car en effet, par comparaison avec les photos disponibles de l'espèce (notamment les deux premières sur
Lepiforum), les motifs sont assez analogues : ligne sombre médiane, taches rectangulaires accolées à des taches plus étroites, bande sombre latérale, pilosité, etc. Je trouve aussi cette surprenante
illustration d'une chenille "soufflée", dont la transparence met bien en évidence la disposition des taches sur chaque segment. Par ailleurs - et ce point est maintenant digne d'intérêt - ce jour-là sur le site j'ai pu observer quelques Zygènes du groupe
romeo/osterodensis, dont je n'ai pas encore identifié un individu prélevé.
Maintenant en ce qui concerne la plante hôte, l'églantier ne va pas du coup pour cette Zygène. MAIS ! nous pouvons tout à fait supposer qu'une telle chenille "hôte" ait pu quitter la strate herbacée contre son gré, pour gagner la canopée au bénéfice du parasite. C'est bien souvent le cas avec les insectes infectés (orthoptères, chenilles ...).
Le titre de ce post n'est peut-être pas si hasardeux que cela...
