Bon, je vais synthétiser un peu:
Depuis Hoffmann, les Rhynchitinae ont été séparé des Curculionidae.
Ils ont par la suite été divisé en deux familles distinctes, en fait les deux principales tribus qui formaient cette sous famille ont été élevées au rang de famille:
-Tibias denticulés au bord interne, tous munis d'un
éperon apical interne.
Ongles connés, épaissis à la
base, non appendiculés. Abdomen à segment 1-2 soudés par une très fine
suture droite..........
Attelabidae
-Tibias simples, sans
éperons ou avec une ou deux très courtes épines.
Ongles libres dentés ou appendiculés. Segments ventraux libres..........
Rhynchitidae
Au niveau biologie, il est sympa de noter que notre faune ne comprend que
trois espèces d'Attelabidae pour un grand nombre de Rhynchitidae. Et que ces trois espèces ont la particularité de rouler des barillets. Contrairement aux Rhynchites, Byctiscus et aux Depaureus (les seuls Rhynchitidae à former des cigares), nos trois espèces replient
l'extrémité de la feuille. Ainsi, à la simple vue du barillet, il est aisé de savoir si on est en présence d'un Attelabidae ou d'un Rhynchitidae.
J'avais déjà parlé de ça ICI en incluant quelques schémas.
Donc, en ce qui concerne nos trois espèces françaises d'Attelabidae:
-Tête à
tempes normales, parallèles, non renflées.
Pronotum non étranglé en avant;
élytres à
stries ponctuées très fines. Sur les Chênes..........
Attelabus (Attelabus) nitens (Scopoli 1763) (PHOTO)
-Tête à
tempes renflées et arrondies, très fortement étranglée en arrière.
Pronotum étranglé en avant;
élytres à
stries formées de gros points. Sur les noisetiers..........
2
2-Elytres plus mats, grossièrement striés-ponctués à points irregulièrement espacés. Long. 6-7.5mm..........
Apoderus (Apoderus) coryli (Linnaeus 1758) (PHOTO)
-Elytres brillants, régulièrement striés-ponctués et à points largements espacés. Long. 3.5-4.5 mm..........
Apoderus (Compsapoderus) erythropterus (Gmelin 1790)
Cette dernière espèce n'est connue que de quelques départements de l'Est. Perso, je ne la connais pas!
Voilà j'espère que les Attelabidae n'auront plus de secret pour vous et que -sur le terrain- après avoir observé un barillet et noté sur quel arbre il se trouve, vous sachiez de quelle espèce il s'agit sans avoir vu d'individus
Mais pour y faire une sieste je suppose. Juste à côté un de ses compagnon était en train de se faire dévorer par une Araniella (sp.).
