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Hier, j'ai réussi à me glisser entre les giboulées de mai et à me balader un peu. J'ai fait cette étonnante trouvaille d'une feuille couverte de galles velues de l'orme :
C'est subtil !
J'avais pas vu le couple mixte poilu/non poilu que tu avais déjà édité et qui figure néanmoins chez Ellis en tant que Tetraneura nigriabdominalis.
Oui. Autrefois, tous les talus du Lauragais portaient de grands ormes, tous les bords de chemins et de champs, devant les maisons de maître... J'ai vu un des derniers mourir il y a une vingtaine d'années. En fait, ils ne sont pas morts : les souches sont toujours là et repartent, vaillamment mais dès que la pousse a quinze, vingt ans, elle périt étouffée (le champignon obture les vaisseaux de sève). Mais d'autres repartent et ça continue. Au lieu de beaux grands ormes, il ne reste que de jeunes pousses. Je ne sais pas si, un jour, nos descendants reverront ces grands ormes ?
Sur le talus de mon lopin, j'ai ainsi des dizaines de troncs morts, ils font à peine vingt cm de diamètre à la base, au milieu d'un fouillis de branchages d'orme. C'est un bois qui chauffe bien, mais une vraie galère à couper, il est extrêmement dense, très dur.
Je ne sais pas si ces galles surviendraient au sommet de grands arbres ?
Aime-toi, le ciel t’aimera... Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.