Merci ehrhardt d'avoir pris le temps de joindre trois photos pour ce spécimen !
Hélas, à partir de tes clichés, je ne peux pas savoir si :
1)-la strie subhumérale externe de l'élytre est entière.
2)-la strie marginale du pronotum est réduite vers le milieu du bord latéral.
Confirme moi l'exactitude de ces deux caractères, pour savoir si ton spécimen concerne le sous-genre Paralister Bickhardt...
-A priori, le bord latéral du pronotum offre un peu de ponctuation, ce qui correspond assez bien à l'espèce que tu mentionnes,
la ponctuation assez soutenue du propygidium semble conforme à l'espèce.
Paralister Bickhardt de la faune de France (SECQ : Histeridae en préparation) 1 (2). –Fossette subhumérale de l’élytre lisse. (La var. pueli Chobaut se caractérise par la présence d’une strie subhumérale interne du 1/3 de la longueur de l’élytre, et si cette variation possède en plus une strie subhumérale externe réduite à un fort crochet à l’extérieur de la strie humérale se rapporte à la var. mesmini Auzat ; dans la var. strioliger Reichardt le pronotum offre quelques traces de la strie latérale externe). L’élytre présente le plus souvent une macule rouge plus ou moins développée (dans la var. brunneus Herbst la tache rouge envahie presque la totalité de l’élytre, laissant seulement une bande sombre le long de la suture ; tandis que la var. christophi Reitter les élytres sont noirs). (3,1-4,4 mm)..............................................................purpurascens (Herbst, 1791) 2 (1). –Fossette subhumérale de l’élytre ponctuée. Elytres noirs. 3 (4). – Corps ovale allongé. Pronotum assez allongé et faiblement rétréci en avant. Front peu convexe ; strie frontale large, fortement incurvée ou en angle bien marqué à son bord antérieur. (4,5-6 mm)...................................................................................................................neglectus (Germar, 1813) 4 (3). – Corps ovale court ou arrondi. Pronotum assez court et fortement rétréci en avant. Front convexe ; strie frontale semi-circulaire, le plus souvent à peine sinuée ou interrompue à son bord antérieur. 5 (6). – Corps arrondi, le dessus assez convexe. Strie latérale du pronotum un peu raccourcie à la base et éloignée du bord latéral, l’espace situé entre la marge et la strie latérale non relevé en bourrelet. Strie subhumérale externe de l’élytre quasiment droite (dans la var. tamisieri Gomy & Secq l’élytre possède une strie subhumérale interne). Lobe prosternal bordé d’une strie seulement à son sommet. (3,8-5,6 mm)................................................ventralis (Marseul, 1854) 6 (5). – Corps ovale, le dessus peu convexe. Strie latérale du pronotum très peu raccourcie à la base et rapprochée du bord latéral, l’espace situé entre la marge et la strie latérale légèrement relevé en bourrelet. Strie subhumérale externe de l’élytre fortement arquée au niveau de la strie humérale. Lobe prosternal bordé d’une strie qui se prolonge jusqu’à la base. 7 (8). – Marge externe du tibia antérieur quadri-denticulée. Fossette subhumérale de l’élytre finement ponctuée. 4e strie de l’élytre plus courte que la strie suturale. (3,9-5 mm)............................................................................................................................................uncostriatus (Marseul, 1854) 8 (7). – Marge externe du tibia antérieur munie de 5 à 6 denticules. Fossette subhumérale de l’élytre fortement ou grossièrement ponctuée. 4e strie de l’élytre aussi longue ou plus longue que la strie suturale. 9 (10). – 4e strie de l’élytre aussi longue que la strie suturale (dans la var. clermonti Bickhardt la strie subhumérale externe est séparée en deux tronçons et dans la var. schmidtianus Saint-Albin l’élytre présente une strie subhumérale interne). Angles antérieurs du pronotum ponctués. (3,8-5,5 mm).....ignobilis (Marseul, 1854) 10 (9). – 4e strie de l’élytre nettement plus longue que la strie suturale. Angles antérieurs du pronotum non ponctués. 11 (12). – Pas de points épars à l’intérieur de la strie latérale du pronotum. 4e strie atteignant le 2/3-4/5e de la longueur de l’élytre (dans la var. chapmani Auzat l’élytre possède une strie subhumérale interne entière et l’externe est divisée en deux tronçons ; concernant la var. samatanus Auzat la strie subhumérale externe est aussi largement divisée en deux tronçons mais le tibia antérieur est quadri-denticulé). Ponctuation de la fossette subhumérale de l’élytre faible à assez forte. Ponctuation du propygidium espacée et peu dilatée, les points sont séparés les uns des autres par environ 1 à 3 fois leur diamètre. Prosternum sans strie à sa base. (3-4,2 mm).....................................................................................................................................carbonarius carbonarius (Hoffmann, 1803) 12 (11). – Présence de points épars à l’intérieur de la strie latérale du pronotum. 4e strie entière ou légèrement raccourcie, elle peut atteindre le 4/5e de la longueur de l’élytre. Ponctuation de la fossette subhumérale de l’élytre très forte. Ponctuation du propygidium dense, serrée et dilatée, les points sont séparés les uns des autres par environ 0 à 1 fois leur diamètre. Deux courtes stries à la base du prosternum. (3,2-4,6 mm)..............................punctiventer (Marseul, 1854)
Modifié en dernier par SECQ Michel le samedi 25 février 2017, 13:52, modifié 5 fois.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
A gauche : strie subhumérale externe de l'élytre, entière et arquée au niveau de l'épaule
A droite : une seule strie latérale et une strie marginale du pronotum s'arrêtant au tiers
Si nous avons bien compris ces critères, ce serait le sous-genre Paralister où notre cheminement continue ainsi :
tibias antérieurs avec cinq dents, trois stries dorsales entières, quatrième et suturale parvenant jusqu'au près du milieu de l'élytre : M. (Pl.) ignobilis.
ehrhardt michel : France : Ungersheim : 68190 : 13/4/2015
Altitude : 227 m - Taille : 5.1 sans la tête et sans le pygidium
Je confirme : Margarinotus (Paralister) ignobilis (Marseul, 1854)
En plus, la ponctuation vers l'angle antérieur du pronotum est bien visible !, ce qui n'est pas vraiment toujours le cas pour l'espèce...
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci Michel.
On y passé du temps et c'est très bien de nous avoir relancé pour les critères : nous avons une bonne base pour les suivants à venir.
Très belle journée, ici le soleil et le ciel bleu nous incitent à repartir en prospection .
Le sous-genre Paralister n'est pas commode, la plupart des espèces sont variables et à mon avis il faut des années de pratiques pour connaître les subtilités de la détermination de ce groupe...
Tu peux aussi prendre dans le compost du micro-Histeridae, le genre Acritus non représenté en galerie
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
ça reste presque un centimètre au dessus de la fourchette donnée... ce qui m'intéresse, parce que je bosse à la détermination d'un cousin à lui, qui lui aussi dépasse un peu les 6 cm (mais je ne sais pas encore si c'est ignobilis !)
Je confirme : Margarinotus (Paralister) ignobilis (Marseul, 1854)
