De la ferme à l'assiette : Ma méthode de préparation des coleoptères

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Bébert
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De la ferme à l'assiette : Ma méthode de préparation des coleoptères

Message par Bébert »

bon sur ce je vais aller déplier le canap' pour cette nuit :lol:
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Saturnin de la Poire
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De la ferme à l'assiette : Ma méthode de préparation des coleoptères

Message par Saturnin de la Poire »

alors maintenant j'en suis sûr, ce sujet aura été utile :0002:
Sat'

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entomofou
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De la ferme à l'assiette : Ma méthode de préparation des coleoptères

Message par entomofou »

Ben en même temps, c'est vrai que c'est étrange... Pourquoi les punaiseux étalent-ils leurs bêtes avec cette technique pratique mais peu esthétique qui se décompose comme suit :

- Paillette
- Point de colle
- Bête posée sur le point de colle
- On appuie avec le pouce

Voilà, c'est fini...

Et encore, ils se prennent la tête par rapport à certains hyménoptéristes (pompilophiles, généralement) dont la technique est très simple :

- Une épingle dans le thorax

Voilà, c'est fini...

Bien que certains autres (sphécidophiles, plutôt) aiment jouer à la complexité :

- Une épingle N°3
- Ôter la tête à une épingle plus fine
- Entortiller l'épingle fine sur l'épingle N°3
- Redresser à angle droit vers la tête de l'épingle N°3 la pointe de l'épingle fine (parallèlement à l'épingle N°3) - Vous suivez :mrgreen:
- Piquer la bestiole sur la pointe de l'épingle fine
- Etaler la bestiole proprement, pattes et ailes symétriques, antennes aussi (là, je ne sais pas quelle est la technique mais j'imagine un truc assez coton).

Pour la dernière technique, ça donne ça :

Image
ref=2624

Image
ref:2625

Un truc de ouf :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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Saturnin de la Poire
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Message par Saturnin de la Poire »

Entomofou a écrit :- Etaler la bestiole proprement, pattes et ailes symétriques, antennes aussi (là, je ne sais pas quelle est la technique mais j'imagine un truc assez coton).
à l'époque où j'ai opté pour le vernis à ongle comme colle, vers 1993, je l'ai fait sur le conseil avisé de PieZo.
Je me souviens qu'à l''époque, il étalais ses bêtes sur polystyrène sans les épingler, en tenant les pattes avec des minuties, avant de les coller sur paillette une fois sèches. C'est en voyant ça que je me suis dit "autant engluer, puis décoller/recoller, on gagnera du temps"
je me suis très vite rendu compte que cela permettait aussi d'engluer les élytres mous, afin qu'ils ne se recroquevillent pas pendant le séchage

il y a fort à parer que ton sphécidologue fasse cet étalage non piqué avec des minuties. Si Cébazat, on ne ne doit pas en être loin :mrgreen:
Sat'

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Saturnin de la Poire
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Message par Saturnin de la Poire »

bon y a de la digress... discussion, alors j'ai ajouté un index dans la première intervention
Sat'

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Bébert
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Message par Bébert »

:lol: t'aurais pu flouter les étiquettes vilain délateur.
Entomofou a écrit :Oui, je ne saisis dans ma base qu'une fois prêt à entrer en collection, puisque ne sont saisies dans ladite base que les bêtes mises en boîte
Tu ne conserve pas de données d'observations sans mise en collection ?
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entomofou
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Message par entomofou »

nan :mrgreen:
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Saturnin de la Poire
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Message par Saturnin de la Poire »

Charlie et la Chocolaterie me semble plus sexy que Patrick et la réglisserie :lol:
Sat'

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Petit Schtroumpf
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Message par Petit Schtroumpf »

C'est un travail titanesque 8-O Chapeau :0024:
Par contre, je me demandais comment tu gérais les zigounettes ?

Bebert, le bloc à piquer, c'est pour moi indispensable aussi, même si je prends beaucoup plus de plaisir à préparer les bestioles qu'à les étiqueter : c'est un calvaire - indispensable - pour moi
:mrgreen:
Sylvain
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Saturnin de la Poire
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Message par Saturnin de la Poire »

Petit Schtroumpf a écrit :C'est un travail titanesque 8-O Chapeau :0024:
Chapeau-rait être mieux, mais chapeau :mrgreen:
sans blague, je ne supporterais pas de faire en qualité moindre

préparer entre 1000 et 1500 bêtes par an, c'est un chantier titanesque quoi qu'il arrive. Je suis dans ces densités car j'ai pris six ans de retard du fait des travaux chez moi et que j'ai beaucoup de familles comme centre d'intérêts. Mais je suis conscient que cette charge va diminuer au fur et à mesure. Avant ce retard, je tournais dans les 800. J'essaie chaque année de rattraper au moins une année de retard en plus de l'année en cours.

Dans les Alpes, ça se réduit car j'ai beaucoup fréquenté, ne reste réellement que le fond du Mercantour que je n'ai pas visité. ces 3 dernières années, j'ai eu la chance de trainer un peu et surtout de recevoir des pièges du méditerranéen, ça a maintenu le flux. Je commence à peine les Pyrénées. Mais il va y avoir une discontinuité qui va se créer, et le traitement des années en retard va passer par moins de préparation post identification, ce qui va accélérer les traitements de ces couches. D'ici 5 ans, ma belle usine n'aura plus le même niveau de production. Même l'ancien niveau de 800 ne sera probablement plus atteint. Il faut quand-même se rendre compte que ma collection a plus que doublée en 5 ans. Et qu'en plus je dois gérer la crise de croissance dans mes boîtes (le CCF est un miracle providentiel dans ce contexte !!! entre l'année dernière et cette année, c'est 30 boîtes de plus en 26x39).

je suis actuellement sur ma 90 ème planche d'étiquettes. 135*90 ? :D
Petit Schtroumpf a écrit :Par contre, je me demandais comment tu gérais les zigounettes ?
pour les grosses bêtes, de plus en plus, je les sors sans les détacher, j’identifie, et je remets en place. comme ça je ne détruit rien,, et si un jour une révision à la Johan Schmidt (Agonum) dit qu'il faut regarder une pièce du type plaque génitale (un truc qu'on mettait à la poubelle après dissection), je l'aurais encore à regarder (après ré-humidification toutefois).
pour les petites bêtes, je les gardes dans l'ordre avec les bêtes, leur attribution se fait donc naturellement.

je viens de finir mon décollage de 500 bêtes hier soir, pas eu de problèmes si ce n'est de constater une quinzaine de larves d'anthrènes dans le séchoir. Jamais eu une telle attaque. Avant c'était plutôt les psoques. L'été aura été sec... A noter que si les anthrènes n'attaquent que très peu les bêtes passées au bain d'acétone (ils consomment les graisses séchées), les psoques, eux, s'en foutent (ils consomment les ligaments il me semble)
Petit Schtroumpf a écrit :Bebert, le bloc à piquer, c'est pour moi indispensable aussi, même si je prends beaucoup plus de plaisir à préparer les bestioles qu'à les étiqueter : c'est un calvaire - indispensable - pour moi :mrgreen:
j'aime capturer, j'aime identifier, j'aime étaler, j'ai horreur de décoller/recoller, étiqueter et/ou ranger.
je pense que c'est la clé du montage de ma méthode : je groupe ce que je n'aime pas en grosses sessions efficaces. C'est plus facile à supporter qu'un peu tout le temps.

maintenant, assimiler un outil comme le bloc à piquer comme un truc de maniaque alors que c'est l'outil qui par excellence fait gagner du temps... ce genre de thèse ne peut qu'être l’œuvre d'anarchistes rejetant, même de manière contre-productive, toute forme d'ordre et d'organisation
Sat'

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