Je me suis renseigné au sujet des boules de Noël. Je suis bien déçu, cette légende est fausse! Ce n'en sont pas.
Il s'agit en fait de larves d'hydracariens, vraisemblablement
Arrenurus papillator.
Dès l'éclosion de l'œuf, cette larve cherche un hôte. De préférence une larve d'odonate du type S. meridionale ou fonscolombii au dernier stade de ses mues et donc proche de l'
émergence. Mais bien sûr tous les odonates peuvent être parasités.
Elle vient s'insinuer sous les fourreaux alaires.
"A la
nymphose de leur hôte, elles migrent et se fixent par les pièces buccales le long
des nervures alaires ou sur le
thorax de la libellule. [Elles vont alors poursuivre leur croissance en suçant l'hémolymphe de leur odonate-hôte (ndlr Tioneb

)]
Selon que l'Odonate dépose ses œufs en milieu humide ou sec deux stratégies sont développées.
Soit la larve plonge et va se nymphoser en milieu aquatique pour donner une
deutonymphe active et prédatrice : c'est en général
le cas des espèces fixées sur le
thorax.
Soit, et ce serait le cas d'espèces fixées sur les nervures alaires, la larve se laisse tomber sur le sol et l'éclosion de la
nymphe est retardée jusqu'à
l'immersion, ce qui est le cas chez certains Sympetrum (Orthoptère).
Si la présence d'acariens ne paraît pas gêner la libellule, ceux-ci peuvent affaiblir de plus petites espèces (Chironomides et Moustiques) qu'ils consomment par ailleurs à l'état larvaire. Discrets au cours de la période hivernale, ils n'apparaissent dans les prélèvements aquatiques qu'après la période de reproduction des Odonates."
Crédit:
Valérie Peyrusse et Michel
Bertrand (Michel.Bertrand@univmontp3.
fr) travaillent au laboratoire
de Zoogéographie, université
Montpellier III, 34199
Montpellier cedex 5. M. Bertrand,
maître de conférence à cette université,
est par ailleurs directeur
de la revue Acarologia.
http://serinf2.univ-montp3.
fr/acrlg/Acrlg800/Acrlg.htm
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.