Somatochlora arctica est renseigné de juin à septembre, mais je l'observe surtout de la dernière décade de juin à fin juillet.
Il est difficile à repérer car il ne vole pas au-dessus des points d'eau qu'on prospecte habituellement (lithalses, mares ...), mais bien au-dessus de zones en partie asséchées. De loin on a l'impression qu'il n'y a pas d'eau. Ce n'est qu'en se rapprochant qu'on voit de petites poches d'eau avec sphaignes (lithalses en partie comblés, fossés ...) ou des suintements.
Le mâle vole assez bas au-dessus de ces zones et décroche assez souvent vers la cime des arbres où il se pose parfois. Il n'est pas facile à suivre (brusques changements de direction), on le perd souvent, mais il réapparait quelques minutes plus tard dans la même zone. Je l'ai rarement vu se poser dans la végétation basse (molinie, bruyère).
Par rapport à S. metallica et C. aenea, S. arctica est plus petit et le corps est plus sombre (les yeux verts ressortent bien). Son vol est un peu moins puissant (mais beaucoup plus qu'un Sympetrum).
Personnellement j'en vois chaque année quelques uns dans la même zone à Malchamps.
En 2007, on n'en même vu un capturé par un faucon hobereau.
