Dom, c'est la preuve que la fréquentation régulière de quelques sites permet de renouveler les observations d'une année sur l'autre.
J'habite dans la partie nord des Deux Sèvres, et malgré tout, je fais presque toujours l'observation la plus tardive de S. striolatum en décembre, parce que je sais sur quel talus recouvert de feuilles mortes je vais les retrouver dans l'ancienne carrière à 5 km de chez moi, et j'arrive à faire mieux que des sites situés à 40 ou 50 km plus au sud.
Pareil en février avec les premières brunettes de l'année où là, je vais aux landes de l'Hopiteau un site avec un sentier de découverte tellement tortueux qu'il y a toujours des zones ensoleillées bien à l'abri du vent entre deux murs de brandes, et ce site est 20 km au nord de chez moi
Mais bon, le principal, Dom, c'est d'avoir souvent le nez au vent et d'être capable de tirer des déductions de ses observations, ce que sais très bien faire

Laisse nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches... Des migraines... Des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours.
Audiard Les tontons flingueurs