Pour peu qu'on ne voit pas correctement l'arrière de la tête (mais ce critère réserve parfois des surprises selon l'inclinaison de la tête) ou qu'on ne voit pas parfaitement l'
Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49270 : 22/07/2011
Altitude : 84 m - Taille : 34 mm
Réf. : 191835
Quand la vue est correctement nette un détail permet sans doute de se sortir d'affaire mais uniquement en ce qui concerne les femelles de la sous espèce Lestes virens vestalis, celle qui est présente (très approximativement) dans le nord la France et donc dans ma région. Elles montrent un petit décrochement sur la coloration métallisée des segments abdominaux dans leur partie
Malheureusement, Lestes virens virens ne montre pas ces encoches, ou pas de façon aussi nette.
Benoit Guillon : France : xxx : 0000 : 01/01/0001
Altitude : 84 m - Taille : 34 mm
Réf. : 191838
De plus, L. virens n'est pas la seule à montrer ces encoches:
- Lestes dryas en montre également, mais le bord inférieur de la zone coloré est très dentelé et l'encoche à peine visible parmi toutes les indentations (très caractéristiques de L. dryas apparemment et j'ai pu en identifier un sur ce détail sur un abdomen qu'on m'a adressé). J'ai du soigneusement choisir parmi mes photos de L. dryas pour en trouver une avec une encoche suffisamment bien visible.
- Lestes (Chalcolestes) viridis est certainement celui qui est le plus proche, mais il, ou plutôt elle est tellement différente que la confusion est difficile avec Lestes virens.
Sur la photo ci-dessous la mise en évidence de ce "critère" facilite l'identification d'une femelle L. virens vestalis, ce qui aurait peut-être été un peu difficile sans cet élément.
Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49110 : 29/09/2016
Altitude : 83 m - Taille : 34 mm
Réf. : 191839
En résumé, dans le nord de la France on doit pouvoir se baser sur ce détail pour séparer les femelles L. sponsa des femelles L. virens vestalis.
A vos photos pour montrer que toutes les femelles L. virens vestalis ne m'obéissent pas !