Il semble que la répartition soit équilibré dans la quasi totalité des espèces (sauf exception), mais le comportement ne l'est pas. Les femelles ne sont pas présentes en principe au bord de l'eau, elles n'y viennent que pour la reproduction. Elles semblent alors souvent sortir de nulle part... Dès qu'elles se montrent, elles sont harcelées par les mâles qui n'hésitent pas à essayer de les capturer même lorsqu'elles pondent par exemple.
Elles sont prudentes et restent planquées la plupart du temps, loin des places de reproduction, comme les individus en maturation.
Pour régler définitivement le problème de l'identification des Orthetrum à la Réunion, ce n'est sans doute pas si compliqué; maintenant que les schémas des
genitalia des 2 espèces sont connus et publics, il suffit d'avoir une photo en vraie macro des
genitalia du seul spécimen découvert à la Réunion et détenu en collection par Michel Papazian. Et que tu nous fasses une photo des
genitalia d'un des individus que tu vois!
Si tu ne l'as pas, je t'enverrais un scan de l'article de 2001 paru dans Martinia.
Je pourrais t'envoyer aussi "SOME NOTES ON THE DRAGONFLIES (ODONATA) OF MAURITIUS By ELLIOT PINHEY" qui étudie une série de 24 Orthetrum de l'ile Maurice. Il compare entre autre les veines
transverses et ne peut rien en conclure sinon que 3 individus tendent plutôt côté brachiale, quelques un côté stemmale mais la majorité montre les caractères des 2. De là à penser qu'il n'y a qu'une espèce... Pinhey évoque la possibilité d'hybridation.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.