Salut ljo21, Pour ma part, le fait de les éclairer ne les fait pas retourner à l'eau, ce qui les fait retourner à l'eau c'est la température trop basse. Cela dit il faut accepter que juste avant de se transformer les larves aiment à venir à la surface pour respirer de l'air atmosphérique deux ou trois jour avant le jour fatidique. Comme le système respiratoire de la larve est en complète mutation certaines larves se mettent alors à vadrouiller hors de l'eau et parfois pour des heures.
Pour l'éclairage, pour les trouver, lampe frontale très puissante, (on ne trouve pas un insecte de 2,5cm sur des mètres de linéaires de berge sans un bon éclairage). Pour ma part j'emploie du Phénix mais les Petzl (matériel pro pour la spéléo) conviennent très bien aussi.
Pour les photo, un macro twin flash, Canon, muni de deux diffuseurs, plus deux autres en altuglass et maison ceux là. En diffusant deux fois on évite les trop grande réflexions. Mais cela n'est pas tout, mon flash est étalonné en manuel au flashmètre, parfois en TTL pour aller plus vite généralement de -1 1/3 diaph à -1 2/3 de diaph pour éviter de crâmer les téguments qui sont très réfléchissants. Le tout avec des piles neuves, et un Pro pac Godox car je déclenche parfois en rafale (la sortie de l'abdomen ne prend que quelques secondes après le rétablissement donc là il faut se tenir prêt). Le booster de flash permet de diminuer le temps de recyclage des condensateur à rien, le flash est tout de suite prêt pour redéclencher et ce même à pleine puissance. Pour les Oxygastra je n'emploie jamais de pied, je trouve son emploi peu commode et encombrant, de plus comme je couple mes séances photo à des prélèvements de toutes sortes, il me faut être mobile rapidement. Pour la MAP, En manuel en activant les lampe pilotes du flash ou en AF lorsque j'éclaire directement à la frontale. Il y a aussi le viseur d'angle indispensable pour ces espèces qui croient bon de se métamorphoser dans des palissades et anfractosités de racines, à 30 cm de la surface de l'eau comme à deux mètres voire plus obligeant le photographe à grimper à l'arbre comme un orang outang avec plus de 3 kilos de matos à bout de bras, essayer de cadrer ces animaux de 3 cm et de faire des photos nettes malgré tout! Les déplacement se font discrètement dans l'eau en employant des Wadders de pêche ou une combinaison de plongée en néoprène pour tenir au chaud plus longtemps.
