[Oxygastra curtisii] Gomphe ?

[oxie]

et voilà comme je le disais un des odo dont le nom est le plus souvent mal orthographié! hihi

[Neimerion]

Pourquoi mal orthographié ? C'est bien Oxygastra curtisii, avec deux "i". Certes ce n'est pas dans les règles du latin, mais on s'en fiche

Très belles photos d'ailleurs, bravo. Je ne l'ai juste qu'aperçu personnellement, pourtant j'ai cherché !!!

[oxie]

Non ce n'est pas curtisi avec deux I cette ortho est incorrecte. Ça te plairait toi si on ajoutait un I à la fin de ton nom? Je ne sais pas ce qu'il en est dans d'autres domaines mais pour avoir déjà eu affaire à l'ICZN, je peux vous dire qu’en paléontologie, ils ne rigolent pas du tout!
Et puis tu m'as, à très juste titre, repris sur les trachées pour une imprécision que j'avais commise. Dans le Corbet, Heidemann & Seidenbusch l'ortho est correcte alors n'en déplaise à certains, je mettrai l'ortho correcte.

J'attends d'ailleurs d'aller la voir celle-là, j'ai eu un nouveau spot à surveiller l'année passée. On va voir si ce sera fructueux. Si tu veux la voir, elle est très discrète, cherche le long des berges là où il y a de l'ombre, elle est ombrophile. Le long des aulnes, les femelles volent souvent là pour planter leurs oeufs.

[Neimerion]

Je suis d'accord avec toi, si on devait bien l'ecrire il n'y aurait qu'un seul i. Pourtant c'est le cas avec pas mal d'autres bestioles, et dans de nombreuses bases de données internationales, dont l'IUCN. Même en botanique, Ophrys aymoninii, décrite en l'honneur de Gérard Aymonin, porte bien deux "i". Il ne s'en est jamais offusqué je crois ...
Et puis en fin de compte on a utilisé à l'origine le latin pour la nomenclature binomiale, mais est-ce encore du latin, avec toutes ses règles ?

En fait j'ai repéré un spot, le long d'une rivière dans les A-M, où je l'ai vu, mais entre voir une cordulie et la photographier ... Il y a un monde

[oxie]

Je te conseille le matin très tôt, cherche sur la végétation rivulaire exposée au sud et peut-être que tu trouveras des individus en train de s'y réchauffer comme j'ai déjà eu la chance. Généralement les individus passent la nuit dans la canopée, mais en descendent pour le dernier échauffement avant envol. Il faut une t° de minimum 18° pour qu'elles décollent mais alors elles ne s'arrêtent quasiment plus. En vol c'est possible si tu as un coin ensoleillé mais comme elles ne font que passer avant de se remettre dans des secteurs ombragés, la vitesse d'obtu chute! ah là là sacrée Oxy. La chance c'est que le territoire qu'elles parcourent est réduit, donc si tu t'y poste tu as des chances.

Pour la nomenclature, les règles grammaticales latines et grecque s'y appliquent bien toujours en tout cas en paléontologie domaine dans lequel j'ai eu affaire aux pontes de l'ICZN et je peux te dire qu'ils sont tout sauf conciliant!

[jojojr]

Je te conseille le matin très tôt, cherche sur la végétation rivulaire exposée au sud et peut-être que tu trouveras des individus en train de s'y réchauffer comme j'ai déjà eu la chance. Généralement les individus passent la nuit dans la canopée, mais en descendent pour le dernier échauffement avant envol.

Ceci correspond exactement aux conditions dans lesquelles j'ai pu observer et photographier cet individu.

[Neimerion]

Je vais faire ça, merci pour les conseils. J'espère qu'il y en aura encore fin Juin !

[oxie]

Dans le sud jusqu'à milieu juillet, dans le nord jusqu'au début Aout. Comme j'assure le suivi des Oxy pour Gembloux n'hésite pas à me demander.

[olivierpayen]

J'apporte des nuances au fait que les Oxycordulies sont difficiles à photographier. On en parlait avec Alain l'autre jour. Certaines se laissent approcher de très près et longtemps. C'est très variable. Toutes les espèces ne se laissent pas tirer le portrait au rapport 1/1 (ce que j'ai fait il y a quelques jours). Donc tu y arriveras un jour, c'est certain. Persévérance!

[oxie]

Pour mieux les connaître je te conseille ceci:



Difficile à trouver hélas, très cher souvent, mais c'est une bible sur le redéploiement de l'espèce sur le bassin de l'Our en Allemagne (avant cette étude complète l'espèce était considérée comme éteinte).
Il y a des grands résumés en français et en anglais, les illustrations sont commentées en anglais et en allemand, le reste est dans la langue de Goethe. Mais les données éthologiques des larves, de leur répartition, des protocoles mis en place valent largement le détour.