
Certes, la macrophotographie est un excellent moyen pour identifier les insectes (entre autres) sans trop les perturber.
Cela dit, tout le monde n’a pas d’objectifs adaptés à chaque espèce et capturer pour un temps une libellule, comme n’importe quel autre insecte commun et non protégé, présente très peu de risque pour l’individu (sauf juste après l’exuviation, bien sûr), qui sera de toute manière relâché plus tard.
Au Japon par exemple, où la culture et la passion des insectes sont très développées, les enfants (ainsi que les parents et grands-parents) sont très nombreux à attraper des libellules avec un filet. C’est un excellent moyen pour observer la nature et apprendre à la respecter ; cela stimule en outre l’intérêt de tous. L'été dernier encore, au sommet d’une montagne célèbre pour ces aka-tombo (libellules rouges), à l’entrée d’un petit musée, un grand nombre de filets étaient à la disposition de tous, pour inciter les promeneurs à capturer quelques insectes, dont ces belles libellules. Les menaces envers la biodiversité et la vie des insectes ne sont pas là, vous le savez bien.
