[Prostigmata - Erythraeidae] Envahi par des Insectes rouges,
Messagepar chrislegrec »
Chez nous en campagne entre le foret et la mer en Grece, on est invahi par des centaines des trop petits insectes rouges. Leur corps n' est pas plus grand que la tete d' une epingle et il me semble que rien ne les tue. Ils ont 8 pieds, pas d' ailes, et quand on les ecrase ils laissent un couleur rouge-orange presque flouo. J' envoi unephotos. Est ce que quelqu'un connait comment s' appellent elles et comment je pourai m' en debarasser?
Christos Christopoulos : Grèce : 2 5 2005 : :
altitude : mer - taille : 0,0005 jusqu\'a 0,001 metre ref:1881
La bestiole de ta photo n'est pas un insecte mais plutôt un acarien, parce que comme tu l'as remarqué elle possède 8 pattes alors que les insectes en ont 6.
Je ne suis pas un expert en la matière mais c'est ce que j'appelle courament une araignée rouge (je pense que ça doit regrouper pas mal d'espèce), c'est pas dangeureux pour toi, mais plutôt pour les plantes.
c'est ça un aoûtat !!
Je pensait que c'était plus gros que ça et surtout que sa ressemblais à une tique (marron, voir noir)
Chez moi tout ce qui est rouge, petit et qui à huit patte est appellé araignée rouge et come je n'ai jamais cherché à savoir ce que c'était vraiment c'est pas étonnant que je me plante .
Maintenant je ferai plus attention pendant mes chasse en prairie a ne pas rentrer avec des micro-vempire accrochés à ma jambe
Bonjour, Je vous remercie tous. La question la plus importante reste comment je peux m' en debarasser. Ils ont invahi ma maison par dizaines et mon jardin par centaines. Et puisque mon sang m' est precieux, beaucoup plus ma fiancee, qui est allergique, je vous prie pour une solution a cette attaque. Merci.
Une réponse que nous avions déjà empruntée à la FAQ du site de l'OPIE "Insectes.org". Il me semble que Didier avait aussi à l'époque fait une réponse à une question similaire.
Il y est entre autre dit que les endroits humides leurs plaisent beaucoup
Réponse de François Lasserre à l'adresse suivante :
Son nom scientifique est Trombicula autumnalis et son nom commun est « aoûtat » car il particulièrement présent au mois d’août. L’adulte est inoffensif, ce sont les larves qui viennent sur nous, uniquement…
Alors quelle est sa vie ? Pour commencer, ce sont les adultes qui hivernent. Ils mesurent environ 2 mm et sont blanc jaunâtre. Au printemps, les femelles pondent environ 400 œufs dans le sol. Au bout d’un mois d’incubation environ, les jeunes larves sortent à la recherche d’un hôte. Et, parfois, l’hôte c’est nous ! Pourquoi ? Eh bien ces jeunes larves ont besoin de piquer rapidement des vertébrés afin de trouver sous leur peau de la lymphe et des tissus qu’elles dissolvent avec leur salive. Cela au moyen d’une espèce de longue « trompe » qui rentre sous notre peau mais c’est l’effet de leur salive sous notre peau qui nous démange. À ce stade de leur vie, les aoûtats sont rouges et sont aussi appelés « rougets ». Les larves se nourrissent comme cela pendant 2 à 3 jours à votre insu.
Mais ce sont surtout les lapins, les hérissons, les taupes, les rongeurs, oiseaux, etc., qui subissent les morsures d’aoûtats. S’il y avait plus de ces vertébrés dans les jardins, nous serions beaucoup moins susceptibles de nous faire mordre…
Ensuite, repues, elles se laissent tomber au sol et s’enfouissent dans la terre où elles se transformeront en pré-nymphe (immobile), en nymphe (mobile) puis en adulte. La vie des nymphes et des adultes est plus intéressante pour nous car, à ce stade de leur vie, les aoûtats sont des prédateurs et se nourrissent d'œufs d'insectes et de divers invertébrés, malgré le fait qu’ils soient aveugles.
Les gazons à l’ombre et humides, près de l’eau, sont les endroits les plus infestés par les aoûtats, en particulier de juillet à septembre.
Les morsures des larves peuvent entraîner les symptômes suivants :
- envenimations locales ou générales (petite papule boursouflée, rougeâtre de 2 à 3 mm de diamètre, entourée d'une auréole plus claire de 1 mm) au bout de quelques heures ;
- démangeaisons très vives au bout de 20 à 30 heures, lorsque les larves se décrochent, et qui peuvent persister pendant 7 jours.
Comment lutter ?
Protection contre les piqûres
Porter des vêtements imperméables, bien fermés, particulièrement au niveau des jambes afin de réduire l'accès à la peau.
Utiliser des produits répulsifs et/ou curatifs :
- le souffre en poudre, mélangé à part égale avec du talc et répandu sur les vêtements et sous-vêtements, assure une très bonne protection ;
- divers produits vendus en pharmacie pour guérir les piqûres d'aoûtats ont également une efficacité préventive.
Apaiser les démangeaisons
Outre les produits cités ci-dessus, les lotions alcoolisées (alcool camphré) ou acidulées ainsi que les solutions à base d'huiles végétales ou minérales ont une action apaisante. Attention : elles provoquent parfois des rougeurs chez certaines personnes dès l'apparition des premiers symptômes, il est conseillé de prendre un bain bien chaud en se savonnant au savon de Marseille (peu irritant). Après ce bain, qui a pour but de détruire les aoûtats, appliquer un des produits apaisants au niveau des zones irritées. Il est généralement nécessaire de renouveler ces applications plusieurs fois par jour et pendant plusieurs jours. En effet, même après la mort des aoûtats, les démangeaisons persistent et ne diminuent que progressivement.
Lutter chimiquement sur les gazons
Pendant les périodes et dans les endroits à risques, des pulvérisations avec des produits acaricides peuvent être appliquées, en prenant les précautions suivantes :
- ne traiter que les portions de pelouse situées dans les zones ombragées et humides et ne pas s'allonger sur les parties traitées pendant les 10 jours qui suivent le traitement ;
- ne traiter que par temps non pluvieux, après avoir tondu très ras les parties de pelouse infestées ;
- commencer le traitement dès les premiers symptômes ou un peu avant si les dates d'apparitions sont connues ;
- n'utiliser que des acaricides ayant une faible toxicité, une faible rémanence et qui respectent, autant que possible, les autres animaux. On peut utiliser : Neoron 250 Novartis ; Spomil de Maag ; Bio Gésal insecticide ou Mitrazon Siegfried.
Quoi qu’il en soit, tout traitement chimique est en général à éviter car d’autres petites bêtes peuvent être tuées, comme d’autres acariens qui sont des prédateurs efficaces dans les jardins. Le mieux est de laisser plus de place aux prédateurs naturels (insectes, acariens, etc.) en laissant un peu vivre le jardin pour qu’ils y trouvent des abris (tas de bois morts, herbes folles, friches, nichoirs à insectes, etc.). Mais aussi, ne pas oublier « d’offrir » aux larves d’aoûtats des hôtes naturels comme ceux qui sont cités ci-dessus.
Ceci dit ,les conseils de lutte bio sont souvent en discordance totale avec les exigences écologiques des espèces visées...............ceci augmente leur efficacité, on ne les trouve plus après vu qu'elle n'y étaient pas avant !
Ayant travaillé dans le secteur (agriculture biologique) un certain nombre d'années, je serais curieux de savoir à quoi vous faites allusion, sachant que depuis plus de 13 ans le "bio" est strictement réglementé au niveau des moyens de lutte contre les nuisibles.
Merci de remonter ce post. Jusqu'a présent, nous n'avons jamais pu vraiment conclure sur les Trombidiidae.
Quels sont les éléments qui te permettent de faire cette proposition ?