Bonjour,
toutes ces joyeuses nouvelles espèces à chromosomes variables sont elles identifiables sur des caractères morphologique ou cela nécessite t'il un barcoding ou autre truc inacessible à l'amateur ?
Lors de votre inscription suivez impérativement ces recommandations pour que votre compte soit validé.
Si vous voyez ce bandeau, c'est que vous n'êtes pas connecté. En cas de difficultés de connexion cliquez d’abord sur CE LIEN avant de cliquer sur “Connexion”
Si vous voyez ce bandeau, c'est que vous n'êtes pas connecté. En cas de difficultés de connexion cliquez d’abord sur CE LIEN avant de cliquer sur “Connexion”
[Pijnackeria masettii] Phasme
Animateur : Sans animateur
-
Bébert
- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
[Pijnackeria hispanica] Phasme
Balises :
-
PhilippeL
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 1 mai 2009, 17:11
- Localisation : Toulouse, Sainte Foy d'Aigrefeuille 31
[Pijnackeria hispanica] Phasme
Bonjour,
Il y a très peu de différences morphologiques ! D’ailleurs il n'y a pas de clé d'identification dans la publication. Effectivement, la systématique génétique pose pas mal de problèmes, car si il est impossible de distinguer 2 espèces à l’œil, mais uniquement avec l'aide d'une armée de généticiens, c'est un problème sans parler du coût d'une identification... L'avenir semble difficile pour les amateurs, c'est regrettable, je suis d'accord. Je fais tout pour faire vivre l'entomologie classique avec des critères visuels, on aura jamais les moyens de faire des analyses génétiques gratuites sur le terrain. Tout cela pose aussi la question de la définition de l'espèce et jusqu'où doivent aller les généticiens.
Mais nous n'avons pas le choix, maintenant en France Pijnackeria hispanica s'appelle P. masettii. Au moins nous n'avons qu'une espèce, il est facile de l'identifier morphologiquement. En Espagne la situation est maintenant complexe et dans certaines régions si on trouve un Pijnackeria il est impossible de dire à quelle espèce il appartient en dehors d'un laboratoire de génétique. Je reste très sceptique...
Philippe.
Il y a très peu de différences morphologiques ! D’ailleurs il n'y a pas de clé d'identification dans la publication. Effectivement, la systématique génétique pose pas mal de problèmes, car si il est impossible de distinguer 2 espèces à l’œil, mais uniquement avec l'aide d'une armée de généticiens, c'est un problème sans parler du coût d'une identification... L'avenir semble difficile pour les amateurs, c'est regrettable, je suis d'accord. Je fais tout pour faire vivre l'entomologie classique avec des critères visuels, on aura jamais les moyens de faire des analyses génétiques gratuites sur le terrain. Tout cela pose aussi la question de la définition de l'espèce et jusqu'où doivent aller les généticiens.
Mais nous n'avons pas le choix, maintenant en France Pijnackeria hispanica s'appelle P. masettii. Au moins nous n'avons qu'une espèce, il est facile de l'identifier morphologiquement. En Espagne la situation est maintenant complexe et dans certaines régions si on trouve un Pijnackeria il est impossible de dire à quelle espèce il appartient en dehors d'un laboratoire de génétique. Je reste très sceptique...
Philippe.
ASPER Phasmes des Antilles et les 3 espèces de l'hexagone
-
Bébert
- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
[Pijnackeria hispanica] Phasme
En effet, je suis bien d'accord avec toi, j'ai l'impression que c'est la grande mode en ce moment de scinder des espèces en plusieurs entitées sans caractère externes exploitables...
Je ne suis pas contre l'avancée des connaissance bien au contraire mais je me demande quelle est la réelle valeur biologique et écologique de tout ça...
Je ne suis pas contre l'avancée des connaissance bien au contraire mais je me demande quelle est la réelle valeur biologique et écologique de tout ça...
