Lors de votre inscription suivez impérativement ces recommandations pour que votre compte soit validé.

Si vous voyez ce bandeau, c'est que vous n'êtes pas connecté. En cas de difficultés de connexion cliquez d’abord sur CE LIEN avant de cliquer sur “Connexion”

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Entomo-calendrierEntomo-actualitésTélé, radio, vidéos
Liste des associationsPublicationsPage d'accueil et liens

Animateur : Cybernadette

Sujet précédentSujet suivant
Avatar du membre
Cybernadette
Membre confirmé
Enregistré le : samedi 15 mars 2008, 19:46
Localisation : Auvergne

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par Cybernadette »

Octobre 2011

Jules Hoffmann, de la passion des insectes au prix Nobel de médecine.

Le biologiste français Jules Hoffmann, 70 ans, récompensé lundi par le prix Nobel de médecine, a su en étudiant le système immunitaire de la mouche du vinaigre, montrer l’importance d’une première ligne de défense contre les micro-organismes que l’homme partage avec les insectes.

La médaille d’or du CNRS, une des plus prestigieuses distinctions scientifiques françaises, lui a été décernée il y a moins de deux semaines.

Dans les années 70, Jules Hoffmann a créé le laboratoire "Réponse immunitaire et développement chez les insectes" installé à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg, dont il a été directeur de 1994 à 2006.

Après des premiers travaux sur les sauterelles, c’est chez la drosophile ou mouche du vinaigre que Jules Hoffmann analyse les réponses antimicrobiennes des insectes, permettant des avancées pour la compréhension des mécanismes chez les mammifères, homme compris.
"Les insectes se défendent remarquablement bien contre les infections, notamment par la production de puissants peptides (petites protéines) à large spectre d’activité contre les bactéries et les champignons", avait-il expliqué en 2007 devant l’Académie française des sciences qu’il a présidée pendant deux ans, jusqu’en 2008.

L’immunité innée est une "défense immédiate et générale, sans viser spécifiquement un germe infectieux ni mémoriser son identité", résumait M. Hoffmann qui a découvert en 1996 le récepteur Toll capable d’identifier un agent pathogène. Ce récepteur intervient aussi dans l’activation de l’immunité adaptative ou spécifique, le deuxième type de réponse immunitaire entrainant la production d’anticorps.


Libération (Source AFP), 4 octobre 2011 → ICI
 
Bernadette C.
Avatar du membre
Papet
Membre
Enregistré le : jeudi 19 mai 2011, 18:23
Localisation : Ariège, france

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par Papet »

Il fallait en effet le souligner .. Ce n'est pas si souvent que les sciences du vivant , considérées un peu trop souvent en France avec un peu de condescendance sont en réalité aussi fondamentales que les dites "sciences dures" !!! :D
Avatar du membre
clovis
Membre confirmé
Enregistré le : mercredi 12 mars 2008, 19:04
Localisation : Angers

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par clovis »

C'est marrant, je viens tout juste de l'étudier à la fac :D
Le système est assez impressionnant et efficace, mais en même temps ils en ont besoins, vu qu'il n'ont pas de système immunitaire adaptatif (anticorps et lymphocyte)
Avatar du membre
Papet
Membre
Enregistré le : jeudi 19 mai 2011, 18:23
Localisation : Ariège, france

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par Papet »

Ce serait intéressant que tu nous explique un peu précisément puisque t'as la chance d'être dedans . L'info à travers les médias est assez light ...c'est le moin qu'on puisse dire . difficile de se faire une idée précise du travail de ce gars !!
Avatar du membre
Cybernadette
Membre confirmé
Enregistré le : samedi 15 mars 2008, 19:46
Localisation : Auvergne

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par Cybernadette »

Il y a une petite vidéo intéressante sur UTV, la télévision de l'Université de Strasbourg :

Résistance anti-microbienne des insectes grâce à la synthèse d’antibiotiques. Le rôle crucial d’une substance de reconnaissance : présence de la molécule Toll chez la mouche drosophile et chez l’homme. Intervenant : Jules Hoffmann.
ULP Multimédia, réalisé par Catherine Flecniakoska en 2000, 3 min 53, mis en ligne le 29/09/2004 → ICI

  Bernadette
Bernadette C.
Avatar du membre
Papet
Membre
Enregistré le : jeudi 19 mai 2011, 18:23
Localisation : Ariège, france

De la passion des insectes au prix Nobel de médecine

Message par Papet »

Merci de l'info .
Sujet précédentSujet suivant

Retourner vers « Actualités entomologiques »