[Hyménoptères] Entomo-actualités

[Cybernadette]

ANNÉE 2009

• • Les guêpes parasites pratiquent la thérapie génique depuis 100 millions d'années - Communiqué du CNRS, Paris, 13 février 2009 → ICI
  • Un virus qui donne à la guêpe tout son piquant - Des guêpes ont intégré à leur génome celui d’un très ancien virus et s’en servent comme vecteur pour prendre le contrôle des chenilles qu’elles parasitent. Une étonnante forme de thérapie génique. Cécile Dumas, Sciences-et-Avenir.com, 13 février 2009 → ICI
  • Mise au point d'un pesticide qui stimule la lutte biologique - La démarche s'inspire d'un mécanisme naturel de protection présent chez certaines plantes : lorsqu'elles sont attaquées par un insecte, elles émettent des substances volatiles qui attirent l'ennemi naturel de leur assaillant. Sur ce modèle, des chercheurs ont élaboré un composé odorant capable d'attirer Cotesia Plutellae, une guêpe parasitoïde : cette espèce pond ses oeufs dans les chenilles de teigne des crucifères, ce qui a pour effet de tuer ces dernières à l'éclosion. Jean-Baptiste Bourdin et Andrée Piekarski, ADIT, 24 avril 2009 —> ICI
  • Des insectes pour protéger les plantes. Le produit phare : le trichogramme, ou « micro-guêpes » développé en parallèle avec l'Inra (Institut national de recherche agronomique). Un nom barbare pour de petites bêtes inoffensives pour tous, sauf pour la pyrale, un insecte qui ravage les cultures de maïs et qui peut faire perdre aux agriculteurs jusqu'à 40 % de leur rendement. Le Dauphiné Libéré, 13 juin 2009 —> ICI —> INRA
  • Le cynips arrive en Suisse - C'est un tout petit insecte, que l'on appelle le cynips, une espèce qui vient de Chine, et qui commence à envahir le Tessin. Cet hyménoptère très discret s'attaque en particulier aux châtaigniers. Daniel Cherix, RSR.ch, 25 octobre 2009 —> ICI —> chronique audio
• Les abeilles
  • Des prédispositions naturelles déterminent le rôle social des abeilles - Communiqué du CNRS, Paris, 14 janvier 2009 —> Voir ICI
  • Les abeilles peuvent différencier les petits nombres - Des biologistes australiens de l'Université nationale australienne et allemands ont testé cette capacité chez l'abeille Apis mellifera, dont les compétences cognitives étonnantes ont déjà été reconnues (catégorisation d'objets visuels, concept d'identité et de différence etc.). Les chercheurs ne suggèrent pas que les abeilles peuvent compter sensu stricto, mais qu'elles sont capables de faire des généralisations basées sur le nombre d'éléments. Elles se servent probablement de cette faculté pour naviguer, pour reconnaître un itinéraire vers leur ruche ou une source de pollen. The Vision Centre, BE Australie, 2 mars 2009 —> ICI
  • Comment les abeilles transportent-elles le nectar sans perdre l'équilibre ? Une surface adhésive aide les abeilles lors de leur course au nectar. Cordis Nouvelles, La Grande Epoque, 20 juin 2009 —> ICI
  • Péril en la châtaigneraie : le cynips précise sa menace - Un insecte d'autant plus redoutable que son mode de reproduction est particulier puisque les femelles qui émergent des galles ont la capacité de se reproduire... sans accouplement, pour donner la vie à d'autres femelles. Dans l'absolu, une seule femelle introduite dans une châtaigneraie peut donc, à elle seule, l'infester totalement ! Jean-Paul Cappuri, Corse-Matin, 28 septembre 2009 —> ICI
  • Un ribosome responsable de la disparition des abeilles - On a découvert que le (ou un) ribosome, responsable de la fabrication de protéines, fonctionne mal. Il serait à l'origine de CCD : colony colaps desorder. Daniel Cherix, RSR.ch, 4 octobre 2009 —> ICI —> chronique audio
  • Une nouvelle approche pour le contrôle des parasites détruisant les colonies d'abeilles - L'une des causes de cette destruction serait l'intervention d'un parasite : la mite Varroa (Varroa destructor). Dans ce contexte, des chercheurs du département d'entomologie de l'université de l'état du Michigan viennent de mettre au point un moyen pour protéger les abeilles de ces parasites mortels. Magali Muller et Adèle Martial, ADIT, 18 décembre 2009 —> ICI
• Les fourmis
  • Les fourmis utilisent la géométrie pour s'orienter dans l'espace - Des insectes peuvent utiliser des informations liées à la géométrie de l'espace pour s'orienter même en présence de repères visuels saillants. Cette capacité de navigation n'avait à ce jour était démontrée que chez des vertébrés, incluant l'homme, ce qui conduisait à l'hypothèse de l'existence d'un module spécifique au traitement de la géométrie, aujourd’hui remis en cause. Communiqué de presse régional, CNRS Toulouse, 16 janvier 2009 —> ICI
  • La chenille qui se fait passer pour une fourmi - La jeune larve parvient à tromper la vigilance des ouvrières en imitant le son émis par la reine. Marc Mennessier, Le Figaro.fr, 10 février 2009 —> ICI
  • Dans le désert, les fourmis ont du nez - Les chercheurs de l'Institut Max Planck d'écologie chimique (ICE) de Iéna ont découvert que le système olfactif de Cataglyphis fortis était mis à contribution dans son système d'orientation. Cette espèce, présente dans le désert de sel tunisien, a su, au fil de l'évolution, s'adapter morphologiquement et physiologiquement aux conditions extrêmes de son milieu. - Julien Sialelli, ADIT, 4 mars 2009 —> ICI
  • Fourmis carnivores contre crapauds envahissants - Cécile Dumas, Sciences-et-Avenir.com, NouvelObs.com, 31 mars 2009 —> Voir ICI
  • Pas d’embouteillage chez les fourmis - Elisabeth Leciak, Écho Nature, 1er avril 2009 —> Voir ICI
  • Un « gène » transforme une fourmi guerrière en une fourmi fourragère - Récemment, une découverte génétique a permis de découvrir un mécanisme moléculaire impliqué dans le comportement de deux castes de fourmis appartenant à l’espèce Pheidole pallidula. B. Dugué, Agoravox, 2 avril 2009 —> ICI
    [Comment les fourmis se préparent à la guerre —> CNRS, 1996 - Étude expérimentale du transport collectif chez la fourmi Pheidole pallidula—> ULB Sciences, 2003]
  • Les fourmis savent décider toutes seules ! - Jean Etienne, Futura-Sciences, 25 avril 2009 —> Voir ICI
  • L'estomac collectif des fourmis - Communiqué du CNRS, Paris, 30 avril 2009 —> Voir ICI
  • Ingrates fourmis - Des fourmis hébergées par un arbre empêchent celui-ci d'avoir des fleurs afin d'augmenter leur surface habitable - Loïc Mangin, Dossier Pour la Science, 11 mai 2009 —> ICI
  • Des fourmis... mais un seul estomac - Les fourmis se partagent les différentes tâches de leur nutrition. - Bénédicte Salthun-Lassalle, Dossier Pour la Science, 15 mai 2009 —> ICI
  • Une nouvelle fourmi existe, et elle est suisse ! C'est en préparant sa thèse qu'un jeune biologiste tessinois a mis au jour, dans le Parc national suisse (GR), «Formica helvetica», telle qu'elle devrait être baptisée. Cette fourmi des bois n'avait encore jamais été identifiée nulle part sur la planète. Une découverte exceptionnelle qui met en émoi les entomologistes. Frédéric Rein, Le Matin Dimanche, 5 septembre 2009 —> ICI

 

[Cybernadette]

ANNÉE 2010

• • La guêpe parasite, nouvel outil génétique - À en croire le vaste consortium de chercheurs qui a séquencé le génome d’une sorte de guêpe parasitaire, la Nasonia, et qui publie aujourd’hui ses résultats dans Science, la drosophile pourrait bien se faire détrôner ! Les analyses comparatives ont permis de découvrir des centaines de gènes chez la Nasonia qui sont partagés avec les humains mais qui sont absents des drosophiles. Cela ouvre de nouveaux champs de recherche.
    Anne-Muriel Brouet, 24heures, 15 janvier 2010 —> ICI
  • Après le génome de la drosophile, celui d'une guêpe parasitoïde - Les chercheurs qui ont séquencé le génome de trois espèces de la guêpe parasitoïde du genre Nasonia, souvent considérée comme le "rat de laboratoire" des hyménoptères, ont pu identifier les gènes responsables du venin de la guêpe qui a divers effets sur les hôtes. Ils ont aussi déterminé que les guêpes ont recueilli de nouveaux gènes auprès de bactéries et de poxvirus, et identifié des gènes mitochondriaux et nucléaires évoluant rapidement chez les trois espèces qui pourraient jouer un rôle dans l'émergence d'autres espèces. Les auteurs rapportent aussi que les Nasonia ont un "kit de méthylation de l'ADN", c'est-à-dire un ensemble de gènes codant pour des protéines capables de modifier l'ADN de l'organisme.
    d'après Science, AAAS & EurekAlert, Techno-Science.net, 21 janvier 2010 —> ICI
  • Crime et Châtiment... chez les figues - Certains figuiers punissent les guêpes qui ont déposé des œufs dans les futurs fruits sans les avoir pollinisées : ils coupent la figue avant maturité !
    Loïc Mangin, Pour la Science, 1er février 2010 —> ICI
• Les abeilles
  • L'alimentation des abeilles impliquée dans leur mortalité - Deux expériences en laboratoire conduites par une équipe de chercheurs de l'Inra d'Avignon le confirment sans ambiguïté. La première concerne le pollen et la biodiversité (Biology Letters, en ligne le 20 janvier 2010). Cette question est cruciale, car on sait que l'agriculture intensive a entraîné l'éradication de nombreuses espèces végétales et un extraordinaire appauvrissement des paysages dans les zones de plaines (disparition des haies, des prairies, etc.). Dans l'autre étude, l'équipe pilotée par Yves Le Conte s'est attaquée à la problématique des pesticides (Environmental Microbiology, décembre 2009, en ligne). Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de l'imidaclopride, la matière active du Gaucho, considéré comme la cause de la disparition des abeilles dans les années 1990 en France et interdit dans notre pays en 2005.
    Yves Miserey, Le Figaro, 21 janvier 2010 —> ICI
  • Des abeilles physionomistes - Martin Giurfa et ses collègues, du Centre de recherche sur la cognition animale de l'Université de Toulouse, viennent de démontrer que l'on peut apprendre à des abeilles domestiques à reconnaître un visage humain, et plus étonnamment des traits de visages spécifiques. Au-delà de l'étonnement que suscite ce résultat, on peut se demander comment un si petit insecte, avec un cerveau de la taille d'une tête d'épingle, a de telles capacités cognitives, quand on sait que plusieurs zones cérébrales sont sollicitées chez l'homme pour la reconnaissance faciale.
    Émilie Auvrouin, Pour la Science, 12 février 2010 —> ICI
  • Plasticité du vieillissement chez les abeilles - La chercheuse Gro Amdam est parvenue à renverser le processus de vieillissement dans le cerveau des abeilles. Un espoir pour les humains frappés de démence, indique-t-elle. Gro Amdam est professeure à la Arizona State University, USA et à l'université des sciences de la vie à As en Norvège ("universitet for miljø og biovitenskap"). Avec son groupe de chercheurs, elle a étudié la façon dont les abeilles âgées répondent aux tests d'apprentissage et de mémoire.
    BE Norvège, 23 juillet 2010 —> ICI
  • Des puces pour pister – et sauver – les abeilles - Le Royaume-Uni lance un vaste programme de recherche pour comprendre les surmortalités chez les insectes pollinisateurs. Parmi les projets : l'installation de puces RFID pour identifier les abeilles entrant et sortant de la ruche.
    Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences, 7 août 2010 —> ICI
• Les fourmis
  • Les fourmis se cachent pour mourir… et protéger la colonie - Chez plusieurs groupes d’animaux sociaux, les individus mourants partent parfois finir dans la solitude. Des chercheurs allemands ont découvert que chez les fourmis cet isolement social était une tentative volontaire pour éviter de transmettre leur infection au reste de la colonie. Ils avancent dans la revue Current Biology que « l’isolement social pourrait être un comportement altruiste souvent sous-estimé qui sert la valeur sélective globale [NDLR : taux de reproduction de l’individu et de sa parenté] des individus mourants dans les sociétés animales ».
    Grégoire Macqueron, Futura-Sciences, 19 février 2010 —> ICI
  • Les fourmis chassent au Velcro en Guyane. Comment une fourmi peut-elle retenir un insecte capturé qui pèse 5 000 fois son propre poids ? En utilisant la technique du Velcro, révèle un article publié le 23 juin dans la revue Plos One. Signé par une équipe franco-espagnole dirigée par Alain Dejean, il relate une découverte sur la technique de chasse de la fourmi du genre Azteca, faite dans les forêts de Guyane française.
    Libération, 26 juin 2010 —> ICI

  

[Cybernadette]

• ANNÉE 2010 (suite)
  
  
  
  • Fourmi : un premier séquençage complet de son génome - Des chercheurs américains ont pour la première fois réussi à séquencer entièrement le génome de la fourmi. Dans une étude publiée par la revue Nature, les chercheurs s'interrogent sur l'impact de l'épigénétique quant à la longévité des reines de certaines fourmilières, qui vivent jusqu'à dix fois plus longtemps que les fourmis travailleuses dont l'espérance de vie varie de trois semaines à un an. Les reines peuvent quant à elles vivre plusieurs années, et les chercheurs ont découvert chez elles davantage de protéines liées à la longévité, mais aussi de télomérases, des enzymes réparatrices de chromosomes. Maxisciences, 30 août 2010 —> ICI.
    
    
    
    Hymenoptera > Formicidae > Camponotus
    
    
    
    
    
    Photo lauriaut - Galerie insecte.org - Réf. : 38155
    
    
    
    Source : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1 ... 438.x/full

[Cybernadette]

ANNÉE 2010 (suite)

• • Sur la piste chinoise du frelon asiatique - À trois heures de route de Shanghai, l'équipe de Claire Villemant, chercheuse dans l'unité d'entomologie du Muséum, est partie récolter des frelons dans les environs de Yixing. Les scientifiques remontent la piste des « poteries chinoises » importées en Lot-et-Garonne et dont on dit qu'elles ont fait le lit de l'espèce Vespa velutina en France. Introduit il y a plus de cinq ans, le frelon asiatique, terreur de nos abeilles, est signalé à ce jour dans 32 départements.
    Daniel Bozec, SudOuest.fr, 25 septembre 2010 —> ICI
  • L'ADN du frelon de Yixing livrera la clé de l'énigme - Des spécimens de frelons asiatiques récoltés en Chine sont comparés avec la souche française. Ils sont une centaine à baigner dans l'alcool, consignés dans un frigo du laboratoire d'entomologie du Muséum. Des frelons Vespa velutina récoltés cet été en des lieux de capture dûment référencés par GPS. Les résultats devraient tomber « avant la fin de l'année », espère Claire Villemant. Elle et son équipe ont ratissé au mieux le terrain dans l'arrière-pays de Shanghai. Partis en chasse dans un parc forestier en périphérie d'Yixing, ils ont mis la main sur un nid formé dans une haie. Intérêt de la manœuvre : approcher au plus près la présumée souche génétique importée en France. Daniel Bozec, SudOuest.fr, 25 septembre 2010 —> ICI
• Les abeilles
  • Pourquoi les abeilles meurent - Depuis 2006, le syndrome du CCD (Colony Collapse Disorder) décime les abeilles domestiques. Malgré de nombreuses recherches, cette disparition restait inexpliquée... jusqu'à aujourd'hui. D'après le New York Times, le mystère est en passe d'être résolu. Une nouvelle étude, fruit d'un partenariat entre des scientifiques militaires et des entomologistes, a identifié un, voire deux, nouveaux suspects. Le phénomène pourrait s'expliquer par l'association d'un virus et d'un champignon. On ne sait pas encore pourquoi cette combinaison est fatale pour les abeilles. Mais les preuves sont solides : le virus et le champignon en question prolifèrent dans un climat froid et humide, et agissent dans l'intestin des insectes. Slate.fr, 8 octobre 2010 —> ICI

 

[Cybernadette]

• ANNÉE 2010 (suite)
  
  
  
  • 
    Les scientifiques cherchent de nouvelles alternatives pour une lutte durable contre l’acarien Varroa - Le parasite Varroa destructor représente la plus grande menace qui plane sur l’abeille mellifère. Depuis son arrivée, il y a de cela déjà 30 ans, des spécialistes de la recherche venus du monde entier ne s’étaient encore jamais réunis autour de la même table. C’est désormais chose faite grâce au workshop organisé par le centre suisse de recherches apicoles de la station de recherche Agroscope. Les scientifiques réunis à Macolin ont défini les nouvelles voie de recherches qui ont le plus de chance d’aboutir et en raison de l’urgence du problème du Varroa ont établi un plan d’action stratégique. Agroscope Liebefeld-Posieux ALP, 8 novembre 2010 —> ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Apidae > Apis mellifera :
    
    
    
    
    
    Photo congo - Galerie insecte.org - Réf. : 54295

 

 

[Cybernadette]

• ANNÉE 2010 (suite)
  
  
  
  • Insecte de l'année 2011 : Formica exsecta - Lundi 8 novembre, Le conseil d'administration du Musée d'histoire naturelle berlinois présentait, lors d'une conférence de presse, différents insectes sociaux en vue d'élire l'insecte de l'année 2011. L'Allemagne, ainsi que l'Autriche et la Suisse, ont ainsi porté leur choix sur la fourmi de type "Formica exsecta". En choisissant cette fourmi, le conseil met l'accent cette année sur une espèce particulièrement protégée puisqu'en voie d'extinction.
    
    Source : BE Allemagne, 10 novembre 2010 —> ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Formicidae > Formica (Formica) :
    
    
    
    
    
    Photo Louis Weitten - Galerie insecte.org - Réf. : 56260

 

[Cybernadette]

• ANNÉE 2010 (suite)
  
  
  
  • Une guêpe élevée pour protéger les tomates en Nouvelle-Calédonie - De minuscules guêpes ont été lâchées dans une exploitation agricole située dans la Province Sud, sur la côte ouest de la Grande Terre. Il s'agit de plaquettes comportant une centaine de larves de Trialeurodes vaporiarum, la mouche blanche qui ravage les tomates ou les concombres sous serre. Des larves parasitées par deux minuscules guêpes, Encarsia pergandiella et Eretmocerus eremicus. Elevées en masse à la biofabrique de Saint-Louis, celles-ci seront ainsi implantées dans les exploitations, où elles pourront lutter naturellement contre l’aleurode.
    
    F.T., Les Nouvelles Calédoniennes, 18 novembre 2010 —> ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Aphelinidae > Eretmocerus :
    
    
    
    
    
    Photo Clement Marc - Galerie insecte.org - Réf. : 15016

  

[Cybernadette]

• ANNÉE 2010 (suite)
  
  
  
  • 
    Des scientifiques ont trouvé des cellules photovoltaïques naturelles dans les frelons, et les ont copiées - Ce n’est pas un grand mystère que les tortues et autres reptiles se prélassent au soleil - car les animaux à sang froid ont besoin de capter de la chaleur pour réchauffer leur corps, afin qu’ils puissent être actifs. Récemment, cependant, des scientifiques d’Israël et du Royaume-Uni ont découvert que le frelon oriental avait su créer un modèle "high-tech" grâce à des couches extérieures de son corps qui fonctionnent comme des cellules photovoltaïques naturelles, convertissant la lumière du soleil en électricité. L’étude a été dirigée par le Dr Marian Plotkin de l’Université de Tel-Aviv. Bernard Neumeister, infohightech, 9 décembre 2010 —> ICI
    
    
    
    Article original :
    
    Solar energy harvesting in the epicuticle of the oriental hornet (Vespa orientalis)
    
    Marian Plotkin, Idan Hod, Arie Zaban, Stuart A. Boden, Darren M. Bagnall, Dmitry Galushko and David J. Bergman
    
    Naturwissenschaften (2010) 97:1067–1076 - Published online: 29 October 2010 - Springer-Verlag 2010
    
    ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Vespidae > Vespa orientalis
    
    
    
    
    
    Photo Lauzias - Galerie insecte.org - Réf. : 13757

 

[Cybernadette]

• ANNÉE 2011
  
  
  
  • Le secret des ailes irisées des insectes enfin percé ! Les jolies couleurs irisées parfois visibles sur les ailes transparentes des Insectes ne seraient pas aléatoires, mais définies par l’espèce et le sexe de l’animal. Cette découverte devrait permettre de revoir la classification des Insectes par les entomologistes. Claire Peltier, Futura-Sciences, 9 janvier 2011 —> ICI
    
    
    
    Article original :
    
    Stable structural color patterns displayed on transparent insect wings
    
    Ekaterina Shevtsovaa, Christer Hanssona, Daniel H. Janzenc, and Jostein Kjærandsend
    
    Proceedings of the National Academy of Sciences, PNAS Early Edition 668-673,
    
    Contributed by Daniel H. Janzen, November 24, 2010 (sent for review October 5, 2010)
    
    ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Pteromalidae
    
    
    
    
    
    Photo Jeremie Lemarie - Galerie insecte.org - Réf. : 64537

 

[Cybernadette]

• ANNÉE 2011
  
  
  
  • Les fleurs, foyers de virus pour les abeilles Rien ne s'arrange pour les abeilles domestiques. En France et en Europe, les apiculteurs continuent de perdre des colonies. Le phénomène est apparu dans notre pays au début des années 1990. Nombre d'apiculteurs l'avaient attribué à l'époque à une nouvelle famille d'insecticides (les néonicotinoïdes). Depuis, la piste d'une cause unique a été abandonnée. Aujourd'hui toute une série de facteurs potentiels sont retenus parmi lesquels les pesticides (insecticides, fongicides et même herbicides), les maladies (virus et champignons), les parasites, comme le varroa, mais aussi l'uniformisation des paysages qui prive les abeilles de nombreuses plantes à fleurs et donc de nourriture. Le dossier est complexe.
    
    
    
    Une étude américaine portant non pas sur les causes de mortalité mais sur le mode de transmission des virus apporte de nouveaux éléments (PLoS One, décembre 2010). En effet, elle démontre expérimentalement pour la première fois que le pollen via les fleurs constitue un foyer de transmission de virus pour les abeilles entre elles mais aussi pour les autres pollinisateurs. Les ouvrières diffusent les virus en déféquant sur les fleurs qu'elles butinent. Ils se déposent sur les grains de pollen qui peuvent ensuite contaminer d'autres pollinisateurs quand ils les malaxent pour en faire une pelote. Riche en protéines, le pollen est la nourriture privilégiée des larves et des reines.
    
    Yves Miserey, Le Figaro.fr, 5 janvier 2011 —> ICI
    
    
    
    Article original :
    
    Singh R, Levitt AL, Rajotte EG, Holmes EC, Ostiguy N, et al. 2010
    
    RNA Viruses in Hymenopteran Pollinators: Evidence of Inter-Taxa Virus Transmission via Pollen and Potential Impact on Non-Apis Hymenopteran Species.
    
    PLoS ONE 5(12): e14357. doi:10.1371/journal.pone.0014357
    
    ICI
    
    
    
    Hymenoptera > Apidae > Apis mellifera
    
    
    
    
    
    Photo Tara - Galerie insecte.org - Réf. : 50337