Le double odorat du moustique - Dans un article à paraître sur le site de la revue en ligne PLoS Biology, des chercheurs de l'Université Vanderbilt relatent la découverte de deux familles de capteurs olfactifs moléculaires chez Anopheles gambiae, le moustique responsable de la majorité des transmissions du paludisme humain. Les seuls récepteurs olfactifs ne semblent pas être en mesure de rendre compte de l'ampleur de la sensibilité olfactive des moustiques. Plusieurs odeurs, caractéristiques des humains (comme l’ammoniac, l’acide lactique ou la butylamine) n’ont en effet pas pu activer les récepteurs olfactifs. Les expériences décrites dans l’article fournissent de nouvelles preuves que A. gambiae possède une deuxième série de capteurs olfactifs qui sont fondamentalement différents de ses capteurs primaires. J.I., Sciencesetavenir.fr, 1er septembre 2010 —> ICI
Diptera > Culicidae > Anopheles hyrcanus :

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Pourquoi les coléoptères ne dérapent-ils pas sur les plantes ? - Au cours de tests d'efforts, les doryphores ont montré leur capacité à supporter jusqu'à 70 fois leur propre poids. Quant aux criocères de l'asperge, autre sorte de coléoptère, ils pourraient révolutionner l'industrie de la colle. L'adhésif qu'ils utilisent pour coller leurs oeufs à la surface des asperges peut supporter plus de 20.000 fois le poids de ces oeufs. Des chercheurs de l'institut de zoologie de l'Université Christian Albrecht à Kiel étudient les interactions entre la surface des plantes et les insectes. Ils ont mesuré les forces d'adhésion à différentes surfaces prédéfinies, pour en tirer des conclusions sur l'adhérence à la surface des plantes. Ces résultats présentés au cours de la 57ième Journée allemande pour la protection des plantes (du 6 au 9 septembre 2010 à Berlin), renseignent sur la morphologie fonctionnelle et la biomécanique des insectes et ouvre de nouvelles perspectives pour la protection des plantes. BE Allemagne, 8 septembre 2010 —> ICI
Coleoptera > Chrysomelidae > Crioceris asparagi :

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Des propriétés antibiotiques puissantes dans le cerveau des blattes - Les... cafards pourraient être plus un avantage qu’un danger pour la santé selon des scientifiques de l'Université de Nottingham. Car des experts de l'École de médecine vétérinaire ont découvert des propriétés antibiotiques puissantes dans le cerveau des blattes et des criquets. Une découverte qui pourrait conduire à de nouveaux traitements pour les infections bactériennes multi-résistantes. Les tissus du cerveau et du système nerveux de ces insectes ont été capables de tuer plus de 90% de SARM et d'Escherichia coli pathogènes, sans être toxiques pour les cellules humaines. Maurice Chevrier, Santé log, 8 septembre 2010 —> ICI
Trafic d’insectes ravageur en Bolivie - Des centaines de milliers de spécimens sont braconnés chaque année pour alimenter la passion des collectionneurs du monde entier. Parce qu’on ignore combien il en existe d’espèces et lesquelles sont
Une plante et une mouche éclairent la fonction d’un
Un physique qui fait mouche - Fait rarissime, une espèce de mouches du Japon tire avantage d’un physique asymétrique. Certains mâles de l’espèce Empis jaschhoforum possèdent une patte avant fine et une autre dont l’extrémité, le
Sur la piste chinoise du frelon asiatique - À trois heures de route de Shanghai, l'équipe de Claire Villemant, chercheuse dans l'unité d'entomologie du Muséum, est partie récolter des frelons dans les environs de Yixing. Les scientifiques remontent la piste des « poteries chinoises » importées en Lot-et-Garonne et dont on dit qu'elles ont fait le lit de l'espèce Vespa velutina en France. Introduit il y a plus de cinq ans, le frelon asiatique, terreur de nos abeilles, est signalé à ce jour dans 32 départements. Daniel Bozec, SudOuest.fr, 25 septembre 2010 —> ICI
L'ADN du frelon de Yixing livrera la clé de l'énigme - Des spécimens de frelons asiatiques récoltés en Chine sont comparés avec la souche française. Ils sont une centaine à baigner dans l'alcool, consignés dans un frigo du laboratoire d'entomologie du Muséum. Des frelons Vespa velutina récoltés cet été en des lieux de capture dûment référencés par GPS. Les résultats devraient tomber « avant la fin de l'année », espère Claire Villemant. Elle et son équipe ont ratissé au mieux le terrain dans l'arrière-pays de Shanghai. Partis en chasse dans un parc forestier en périphérie d'Yixing, ils ont mis la main sur un nid formé dans une haie. Intérêt de la manœuvre : approcher au plus près la présumée souche génétique importée en France. Daniel Bozec, SudOuest.fr, 25 septembre 2010 —> ICI
Le moustique-tigre, vecteur irrésistible de virus tropicaux en métropole - La métropole va devoir s'habituer à vivre avec des maladies tropicales." L'entomologiste Didier Fontenille, de l'Institut de recherche en développement (IRD), constate que ce que les spécialistes annonçaient depuis plusieurs années s'est réalisé : le moustique-tigre, Aedes albopictus, favorise la transmission dans l'Hexagone de virus venus des tropiques, contre lesquels traitements et vaccins n'existent pas encore. Paul Barelli et Hervé Morin, Le Monde.fr, 27 septembre 2010 —> ICI
[Halyomorpha halys] Une nouvelle punaise invasive ? → ICI