Trouvé par mon ami Jean au piège lumineux (j'en profite pour signaler que les Acrosternum viennent aussi très bien aux lampes) le 30 juin à Villegailhenc près de Carcassonne (11) C'est la petite taille (6mm) qui m'a d'abord surpris avec son air de Carpocoris
Et non elle n'est pas du Lot et Garonne mais je la poste car je crois que Jean Philippe ne l'a jamais vue en midi pyrénées. Mais peut être finiront elles par venir dans le 47
pierre ducamp : France : Villegailhenc : 11600 : 30/6/2009
En effet, je ne l'ai jamais vue de Midi-Pyrénées mais la bibliographie la cite du Lot donc pas très loin de chez toi. Dans l'Aude, je ne l'ai pas vue non plus mais elle y est citée à Carcassonne dans les livres.
Jean-Philippe
Bonjour,
Excusez moi mais comment fait-on la différence entre cette espèce et les Carpocoris ? J'en ai pas mal vers chez moi donc peut être qu'un détail peu m'aider à les identifier ?
Merci .
On peut espérer que, lorsqu'ils seront les maîtres du monde, les insectes se souviendront avec reconnaissance que nous les avons plutôt bien nourris lors de nos pique-niques. (Colette)
Il n'y a guère de confusion possible entre les Antheminia et les Carpocoris, mais attention, nous sommes sensés avoir deux espèces en France méridionale, A. absinthii (Wagner) et A. lunuluta (Goeze), et, personnellement, depuis que je me suis plongé dans les écrits de Tamanini sur ce genre pour identifier des Antheminia tadzhiks, je ne suis plus sûr de rien. L'avis et le coup d'œil d'Edessa seront les bienvenus sur le sujet.
Ignoranti quem portum petat, nullus ventus suus est.
maxime du mois : Qui boit plus qu'assez trop pisse !
Je me suis fié , Plisthènes , à la distinction faite par FD "absinthii se caractérise par des taches noires larges et bien distinctes sur le connexivum". Mais j'ignore si ce trait est suffisant.
Les 2 espèces ne sont pas faciles à séparer sur photo.
Wagner qui a décrit Antheminia absinthii dit à propos du connexivum:
Chez A. absinthii, les bandes noires du connexivum passent sans interruption du bord extérieur au bord du tergite.
Chez A. lunulata, le ruban est toujours interrompu.
Sur la photo, c'est pas évident, mais je dirai que les "rubans" semblent continus, a priori plus que chez A. lunulata.
Mais un autre caractère bien plus fort me fait diagnostiquer ici sans ambigüité Antheminia absinthii:
c'est la face dorsale du pygophore mâle visible ici (coup de chance!).
Bien qu'un peu floue, c'est la copie conforme de l'article original de Wagner que j'ai sous les yeux. A. lunulata montre 2 échancrures nettement prononcées sur les bords antéro-postérieurs du pygophore.
Quand aux bêtes du Tadzhikistan cher Plisthenes, tu as raison, il faut faire gaffe, d'autant que dans ces coins là on retrouve aussi entre autres Antheminia pusio, mais là pour le coup c'est plus facile, le connexivum est immaculé (si tu as des doubles ça m'intéresse).
Le marin saoul monte en cirrhose au mât avec en son dos: liquorice, bacs à rhum.
Il lance son filet, ça mord et la carpe au corps, hisse à bord le spécimen. Ivre, un accroc au sternum il délire, voit des créatures de rêves et bafouille: l'est-y psa Casta?