Ne nous méprenons pas, il s'agit bien ici d'
E. austriaca. Mon message n'avait d'autre but que de remettre en mémoire de tous le statut d'
E. dilaticollis, et, qui sait, de susciter quelques abonnements à la NRE...
E. Dilaticollis n'est pour l'instant connu de France que par quatre exemplaires, deux des Alpes (Allos et Digne) et deux de Montlouis dans les Pyrénées. C'est donc une bête plutôt rare. Pour la distinguer, voilà ce que proposaient les auteurs de la note de ref :
Détermination. – Parmi les 5 espèces du genre présentes en France, on séparera
E. dilaticollis par les caractères diagnostiques suivants :
clypéus libre, non enclos par les joues ; bord latéro-antérieur du
pronotum nettement convexe ; bord externe des
cories sinué brusquement ; abdomen plus large que le
pronotum ;
scutellum dépourvu de taches en forme de virgule dans ses angles antéro-latéraux ; pénis à quatre paires de spicules.

Ignoranti quem portum petat, nullus ventus suus est.
maxime du mois : Qui boit plus qu'assez trop pisse !