Exactement.
Reste également à voir ce qui est perçu par la génétique, qui ne code généralement que pour un récepteur, permettant
habituellement (mais pas toujours) de reconnaître l'élément : telle espèce ne pond pas sur telle plante, mais plutôt sur une plante qui émet telle odeur, par exemple, et qui est généralement la bonne. On connaît le cas par exemple d'impasses évolutives chez les Serinethinae (
Boisea ou
Jadera ? Je ne sais plus, mais ça peut se retrouver facilement...) qui pondent sur des plantes cultivées de la même famille que leur plante-hôte, et sur lesquelles les œufs ne se développent pas. On est en train de se poser la question pour
S. furcula, qui est quand même retrouvé assez fréquemment sur la Tomate, sur laquelle il n'a
jamais jusqu'ici été vu en train de pondre ou s'accoupler, alors que sa plante hôte connue,
Solanum nigrum, en est une proche parente...
Sans parler de l'oiseau satin, qui décore son "nid" de tout ce qui est bleu, essentiellement des bouchons de stylos billes ou de bouteilles d'eau...
Que recherche réellement l'animal pour pondre, et comment le perçoit-il ? Cherche-t-il une plante qui ait tel goût, telle odeur, telle texture ? Peut-être que la peinture du mur contient un ingrédient d'origine naturelle qui leurre les punaises, va savoir...
Une fois que l'on sait ce que recherche vraiment la femelle (si elle cherche quelque chose !), il est facile de comprendre comment elle peut se "tromper", ou, plutôt, être induite en erreur...