Ce qu'il y a d'intéressant, en revanche, avec les téléphones, ce sont toutes ces nouvelles applications qui permettent d'enregistrer ses observations rapidement et facilement, grâce aux métadonnées de la photo : heure, date, et surtout coordonnées GPS. J'aime bien inaturalist, qui me permet de gérer mes observations par la suite, et de les organiser en "projet", mais, un peu plus rigoureux, et donc peut-être à recommander aux néophytes, on a maintenant Espèces, de l'INPN (le bébé de Jean Ichter, entre autre, si je ne m'abuse...) Beaucoup plus rigoureux, puisque les données sont soumises à validation d'expert, et non pas celles de la communauté : pas trop de risque de se retrouver avec Lygaeus kalmii dans le Limousin, par exemple, a priori.
En revanche, c'est beaucoup plus hermétique, on n'a pas tellement la main une fois la photo envoyée.
A noter : l'INPN intègre désormais les données d'inaturalist : il faut donc éviter de poster la même observation sur plusieurs appli, de peur de voir un doublon.
En général, quand je me déplace, plutôt que d'étudier un site fixe, j'utilise souvent mon téléphone conjointement à mon APN : je prends une "observation" de l'organisme avec l'appli, qui me fixe les coordonnées GPS, date et heure, et je prends ensuite de meilleures photos avec le bon appareil.
Pour la cartographie d'une espèce facile à identifier sur le terrain, le téléphone est très pratique : je peux parcourir beaucoup de terrain, en prenant uniquement une photo de la bestiole, et continuer. Je traite ensuite toutes les données par l'appli. C'est ce que j'ai fait pour la cartographie de S.