Lors de votre inscription suivez impérativement ces recommandations pour que votre compte soit validé. Si vous voyez ce bandeau, c'est que vous n'êtes pas connecté. En cas de difficultés de connexion cliquez d’abord sur CE LIEN avant de cliquer sur “Connexion”
1. Un point blanc vers le milieu la membrane
2. Pas de tache blanche à l’apex de la membrane
3. Un point noir sur chaque corie ; tête entièrement noire => Melanocoryphus albomaculatus.
Une de plus pour la Corrèze. Elle est pas belle, la vie ?
Aime-toi, le ciel t’aimera... Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
La taille aurait pu également te mettre sur la voie : en principe, elle est quand même plus petite que ce avec quoi tu as pu la confondre.
Je viens de me replonger dans Latreille, qui lui a attribué un nom vernaculaire en français : voici le "Lygée point" !
Ah, Horvathiolus, je en dis pas... Elle est quand même nettement plus grande, et, en général, elle est plus souvent comparée/confondue avec des espèces légèrement plus grandes, mais qui restent plus proches en taille : Lygées, voire Pyrrhocores...
Sinon, oui, Latreille est un des premiers auteurs francophones. Alors, c'est souvent problématiques, parce que les auteurs francophones, germanophones, italophones, hispanophones, lusophones, ou même, maintenant, arabophones, ont une fâcheuse tendance à être ignorés et de leurs contemporains ou successeurs, et pas forcément pris en compte. Il suffit de voir comment (par exemple) Rhinochelys amaberti Moret, 1935, a été traité par ses successeurs...
D'un autre côté, si ces auteurs sont souvent ignorés, ou moins bien connus de leurs pairs internationaux, ils sont en revanche mieux connus de leurs compatriotes moins éclairés, et l'intérêt de noms vernaculaires, si possible normalisés, a été largement évoqués, par exemple chez Fontaine & al. (2010) : les intérêts sont différents, mais ils sont tout de même intéressant, par exemple, non pas dans une préoccupation de recherche, mais de diffusion (sensibilisation du public, information...)
Du coup, lorsque des auteurs anciens comme Latreille ont utilisé des noms vernaculaires, je trouve ça beaucoup plus intéressant d'essayer de les retrouver que d'en inventer immédiatement de nouveaux. Il y a pas mal de trucs tirés par les cheveux (Latreille, notamment, utilisait une sorte de Latin de cuisine, et avait tendance à traduire Latin/Français de façon littérale), mais il y a quelques perles dans le tas, qui sont intéressantes...
