De tête, ce que j'ai compris, c'est que le barcoding qui n'utilise que la région d'ADN mitochondrial variable COI, permet de séparer efficacement les espèces d'un même genre quasiment aussi bien que la morphologie, voire mieux pour des espèces très proches ou jumelles. Et ce, même à partir de différents stades : œufs, larves... Pas mal d'articles sur le sujet le prouvent. On peut aussi retrouver le nom d'une espèce (si elle a déjà été séquencée) à partir de la séquence COI d'un organisme en la soumettant à GenBank. Ça marche très bien !
Mais il y a des exceptions dans certains groupes. En tous cas chez les Hétéroptères il y a jusqu'à présent conformité entre morphologie et barcoding.
Il ne faut toutefois pas faire dire au barcoding plus qu'il ne peut. On ne peut pas l'utiliser pour établir une véritable
Dans le cas de la distinction entre G. lineatum et G. italicum, une différence de 10% dans la séquence du COI est extrêmement fiable et permet d'affirmer qu'il s'agit de deux espèces différentes, car ce pourcentage de différences est supérieur à ce que l'on observe entre espèces proches et morphologiquement distinctes d'habitude.
Pour réellement faire une