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Ça pique... Mais on n'a pas dit non plus que c'était agressif... La plupart du temps, les notonectes préfèreront s'enfuir à la nage, ou éventuellement en volant...
Le rostre n'est pas destiné à piquer la peau humaine, il n'est donc pas particulièrement adapté à ça, même si, bien sûr, cela n'arrête pas la punaise... C'est un peu comme d'essayer de coudre avec une aiguille à tricoter, si j'essaie, ça va faire du dégât... Bref, bien que n'étant pas venimeuse, la piqûre est assez douloureuse, c'est vrai... Après, pour se faire piquer... Je crois qu'il faut vraiment essayer de les chopper à main nue...
Gamin, j'ai passé des heures à barboter dans les mares où foisonner notonectes, dytiques et compagnie, à la étudier, et malgré de nombreuses captures à la main, je n'ai eu à déplorer finalement que très peu de piqûres... (et, à ce jour, aucune "morsure" de dytique, même si j'ai entendu dire qu'eux aussi étaient capable de faire assez mal lorsque saisis à la main...)
Quoi faire ? Hé bien pas grand chose sinon enlever le plus possible d'individus de la piscine avec un petit filet... C'est vrai que les probabilités de piqures sont faibles mais elles sont néanmoins possibles. Maintenant, en regardant le bon côté des choses, des notonectes ----> pas de moustiques. Soit par prédation directe et/ou, indirectement, parce que ces insectes libèrent dans l'eau des kairomones qui dissuadent les femelles de moustiques de pondre. Choix cornélien
Composé allélochimique ayant un effet positif pour le récepteur, au détriment de l'émetteur. Dans notre cas, le moustique (récepteur) réagit à l'odeur (kairomone) émise par le prédateur (Notonecte = émetteur)
C'est bon, j'ai compris. Encore un jour où je me coucherai moins bête ce soir (pas la peine non plus de m'applaudir, hein, le challenge était quand même largement à ma portée...)
On pourrait avoir ça dans le lexique ?
Tu n'as plus qu'à m'expliquer "allélochimique", maintenant...
No problem :
Un composé allélochimique est une substance sémiochimique ( ) qui agit sur d'autres individus d'une espèce différente de celle de l'émetteur pour modifier leur comportement (parasitisme, prédation, symbiose...) par l'odorat. C'est une forme de communication olfactive interspécifique (voir sémiochimique).
Impec, j'ai tout compris. J'avais entendu le terme d'hétérophéromone, si j'ai bien saisi, c'est en fait un terme impropre, ou obsolète, mais c'est la même idée ? Et "semiochimique", c'est bon, celui-là, je l'ai, heureusement...
N'allez pas trop vite dans les propositions de modification du glossaire...
Nous avons un petit cerveau dont les interfaces d'entrée sont assez restreintes.