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à Priocnemis pertubator = photos de Podalonia certainement hirsuta
à Ceropales variegata femelle = Cryptocheilus fabricii
à Dipogon vechti = ce n'est pas un Dipogon...
et je pense qu'il y a d'autres erreurs dans les genres difficiles où les photos ne nous donnent aucun critère d'identification.
De plus, la surexposition des images peut induire des habitus étranges (je pense au Dicyrtomellus qui a des taches quasiment blanche sur l'image et qui sont normalement grises bleutés).
Sinon des photos comme celles Poecilagenia rubricans, Amblyellus hasdrubald, d'Arachnotheutes turgidus... etc sont de très bons documents pouvant se révéler utiles pour se faire une idée de la bête que l'on observe.
Pour les bandes interrompues ou non chez Bembix tarsata:
- fréquemment chez le mâle
- hormis sur tergite I, les bandes sont continues chez la femelle.
Dans les exemplaires dont je dispose, ♂ ou ♀, le tergite I n'a jamais de bandes continues.
Tergites II et III
♂ : bandes très étroites au centre continues ou très brièvement interrompues, à peu près régulièrement amincies du bord au centre.
♀ : bandes un peu plus larges, non régulièrement amincies mais portant de chaque côté une encoche arrondie peu profonde.
Tergites IV et V
♂: varie de à peine marqué par d'étroites taches latérales, à minces bandes continues un peu plus larges latéralement.
♀: bandes continues, très légèrement sinuées, portant exceptionnellement une très fine encoche postérieure.
Tergite VI du mâle: noir ou très léger vestige d'une bande jaune très fine très estompée au centre.
congo a écrit :
c'est peut etre le site en question dont tu parles???
OUI !
Ici, il a des erreurs, mais comme c'est une affaire communautaire, il y a toujours quelqu'un pour les corriger; ce qui fait qu'à la fin du compte, il y a moins d'erreurs que sur des sites, même très bien fait par des gens sérieux, mais beaucoup plus statiques et où la parole du spécialiste n'a pas à être remise en question.
De plus, nous connaissons et nous ne cessons de répéter la difficulté et le risque d'erreur lors d'identifications sur photos, c'est pour ça que nous ne voulons pas "faire de l'identification", mais nous servir du prétexte des identification pour progresser ensemble par échanges de connaissances.
B. rostrata a été observé régulièrement aux environs de Quitteur à une dizaine de km au NE de GRAY (70) : le terrain est sabloneux (il s'agit je crois de dépôt de l'ancien lit de la Saône). on a également vu Scolia hirta sur ce site (seule station en franche-comté je crois).
Patrick_B a écrit :Pour les bandes interrompues ou non chez Bembix tarsata:
- fréquemment chez le mâle
- hormis sur tergite I, les bandes sont continues chez la femelle.
j'avais bien pensé a un truc comme ça,mais comme sur la photo de Fred,j'etais pas foutu de dire male ou femelle....
merci Patrick,c'est bon pour tarsata?
c'est bien Bembix tarsata qui profite des puys volcanique à pépérite pour creuser ses terriers. Curieusement et comme le fait remarquer Patrick, dans le Puy-de-Dôme il est absent ou très rare dans les zones sablonneuses (bord de l'Allier où l'on ne trouve qu'oculata, sables de Lezoux où rostrata domine).
La pépérite se décompose en sorte de sable à granulosité fine qui permet la nidification à de très nombreux hyménoptères.
Patrick a fait de très intéressantes observations sur les puys à pouzolanes qui à contrario sont très pauvres en hyménoptères la poussière de basalte doit être trop abrasive pour ces insectes.