Il y a des éléments en faveur de paludosa:
Il semble que les longs poils de la face soient blanchâtre-brunâtre, sans poils noirs.
Les bandes de pubescence des tergite sont très visibles (ça arrive dans certaines conditions de prise de vue pour mexicana, mais en vue directe et en général sous cet angle, c'est un caractère de paludosa.
Ce qu'on ne voit pas (ou pas bien):
La longueur et l’éventuelle courbure du pétiole.
La tache apicale grisâtre, se distinguant nettement sur fond hyalin, à l'apex des ailes.
La couleur relativement foncées des ailes est probablement due à la superposition et n'est pas incompatible avec paludosa, l'absence de reflet violacés est en faveur de paludosa, sans por autant exclure certains individus de mexicana.
La taille (tu as l'habitude et je pense que l'on peut te faire confiance) est celle d'une femelle de paludosa.
Et pour terminer: Tu es en plein dans sa (petite) zone de répartition.
je n'ai qu'un 2 ème cliché qui peut-être sera d'un appoint pour la détermination ...
avec ces bêtes il faut faire vite et l'on a pas toujours le temps de réfléchir, mais je connais bien I.mexicana dont la taille est moindre et les ailes franchement violacées ...
si cet individu correspond bien à I.paludosa je rechercherai une autre bête plus corpulente capturée le 15 07 1974 à Saint-Thibéry, il me sera possible d'en tirer un portrait sur épingle !
Sous un angle différent, toujours pas de poils noirs sur la face (il sont bien couleur crème, ou café au lait) et la pubescence bien nette des premiers tergites subsiste.
Avec la bête montée, on verra les ailes bien transparentes, même si légèrement colorée (mais jamais violacées), avec les apex gris aux antérieures, nettement contrastés avec le reste de l'aile.
Je suis content de voir que la bête est toujours dans le coin.
et sans trop de peine j'ai retrouvée la bête de Saint-Thibéry, capturée certes en 1974 et qui ressemble fort à la première !
ce biotope torride se situe sur le Mont Ramus volcanique proche de cette localité et m'avait livré un bon nombre de Megascolia m.flavifrons en butinage sur Ruta chalepensis ; pour l'anecdote j'indiquerai que quelques années plus tard j'ai du battre en retraite suite à une photodermatose induite par la Rue d'Alep que je manipulais sans précaution ...
j'ignore à présent si les Isodontia sont toujours en place, mais a posteriori voici un petit montage ...
jules
et effectivement sur la bête de Faugères montée les ailes sont bien transparentes et simplement rembrunies à leur apex !
Oui, chez paludosa ils sont à peu près de la même couleur blanc sale, plus ou moins café au lait partout, alors que chez mexicana ils sont d'un blanc beaucoup plus purs sur le corps et noir sur la face, sur un fond de pubescence d'un beau blanc, aussi bien chez l'une que chez l'autre.
À vue, c'est bien les bande de pubescence des tergites qui attirent l'œil et font la différence, mais les photo accentuent parfois sous certains angle, la pubescence beaucoup plus faible e mexicana.