On doit éviter de mélanger les espèces mais là, l'intérêt n'y serait plus.
Toujours sur mon tas de sable [Philanthus triangulum] Philanthus pour la galerie. où les philanthes ont laissé la place à une colonie impressionnante (pour moi !)de colletes, voici ce à quoi j'ai assisté.
Ayant, lors de mes passages précédents, observé des pompiles tout noirs, j'essaie d'en voir à nouveau et j'en repère un petit qui me ravit car avec des bandes grises, j'ai une idée de ce que c'est et c'est la première fois que je le vois. Peut-être Pompilus cinereus. Petit mais rapide, j'arrive à le prendre en photo entre deux visites de galerie.
Soudain, un gros noir lui tombe dessus. Non, non pas un aigle... A brûle-pourpoint, au regard des peignes des pattes 1, je penche pour le genre Episyron. La bagarre dure une fraction de seconde.
David reste 2-3 secondes, avant de s'échapper, face à Goliath qui me laisse 2 minutes et 8 secondes pour le photographier sans qu'il réagisse. C'est surprenant pour un pompile, sans être "en poste", de pouvoir approcher le bout du 100 mm à 20-30 cm sans qu'il s'enfuit. Sauf s'il est occupé avec une proie ou à creuser, comme j'ai pu le constater.
8 minutes plus tard, Goliath s'affairait à creuser une galerie et David reprenait ses visites de galerie 30 cm à côté, s'ignorant tous deux.
Ce peut-il qu'il ait subi une piqure, comme cela m'est arrivé au début du mois avec un Dipogon, mais avec un peu de venin pour l'estourbir ou est-ce moi qui me fais du cinéma ?
Chaque individu fera l'objet d'un sujet à part et mis en lien avec celui-ci.
Merci de vos commentaires.

Jérémie Lemarié : France : Sainte Radégonde des noyers : 85450 : 21 9 2010
Altitude : 0-7 m - Taille : 7 et 10 mm
Réf. : 62762