D’emblée j’aurais dit Astata !
Mais en éliminant, parmi les 9 espèces françaises (7 en Corse), celles qui sont plus grandes et celles qui ont du rouge ou brun-rouge aux pattes, il ne reste pas grand chose.
Il faut vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une Dryudella.
Clé pour les femelles :
Astata : Aire pygidiale mate, avec de chaque côté une rangée de fortes
Dryudella : Aire pygidiale pus ou moins brillante, ne portant sur les côtés que de fines
D’un autre côté, les Dryudella, moins méridionales que les Astata ont peu de représentants connus en Corse.
Notons que les Dryudella sont encore des Astata dans les bouquins un peu anciens et dans les bouquins de vulgarisation . Ce n’est pas si vieux, par exemple Dryudella aquitana (Pulawski, 1970) syn Astata aquitana Pulawski, 1970.
Signalons aussi au passage que tous les Astatinae – les deux genres cités et Dinetus ont des hétéroptères pour proie.